Journée mondiale du cancer

Journée
mondiale
contre le
cancer 2015
Choix
de vie sains
N'est pas hors
de notre portée
Il est essentiel de donner aux gens les moyens de faire des choix sains et de diminuer les facteurs de risque sociaux
et environnementaux du cancer pour pouvoir atteindre le but mondial de réduction des décès prématurés dus aux
maladies non transmissibles (MNT) de 25 % d'ici 2025 et réaliser les objectifs de la Déclaration mondiale sur le cancer.
Les objectifs de la Déclaration mondiale sur le
cancer à atteindre d'ici 2025 :
Objectif no 1 – Les systèmes de santé auront été renforcés
pour assurer la mise en œuvre de programmes complets et
efficaces de lutte contre le cancer, centrés sur les patients,
tout au long de leur vie.
Objectif no 3 – À l’échelle mondiale, le tabagisme, le
surpoids et l’obésité, la mauvaise alimentation et l’abus
d’alcool, le manque d’activité physique ainsi que l’exposition
à d’autres facteurs de risque connus auront diminué de
façon significative.
Objectif no 4 – Les infections par le papillomavirus humain
(HPV) et le virus de l'hépatite B (VHB) pouvant provoquer
un cancer seront couvertes par des programmes de
vaccination universels.
Relever ce défi n'est pas hors de notre portée
si nous travaillons ensemble pour :
• Donner aux personnes l'accès au droit à la santé.
• Favoriser un environnement propice à des conditions de vie
saines dans nos communautés.
• Inciter les gouvernements à investir dans des systèmes de
santé qui soutiennent des vies saines.
Le défi
Dans de nombreux pays, les perceptions négatives du public
et la stigmatisation associées au cancer empêchent toute
discussion publique informée et perpétuent les fausses idées sur
cette maladie. Cette situation nuit aux efforts de sensibilisation
à la prévention contre le cancer, aux comportements sains
et à la consultation lors de l'apparition des premiers signes
et symptômes pour obtenir un diagnostic précoce. Il est
indispensable que les particuliers et les communautés sachent
qu'au moins un tiers des cancers les plus courants peuvent être
évités en réduisant la consommation d'alcool, en adoptant une
alimentation plus saine et en améliorant les niveaux d'activité
physique. Pour le tabagisme, ce chiffre est d'environ 50 %.
Outre les quatre facteurs de risque les plus courants, la
protection contre les rayons ultraviolets (UV) est également
fondamentale pour la prévention du cancer de la peau. Par
ailleurs, les expositions professionnelles et environnementales
notamment à l'amiante, contribuent considérablement au
fardeau du cancer.
Dans les environnements à faibles ressources, les programmes
de prévention contre le cancer doivent aller bien au-delà d'un
changement de comportement, de nombreux pays devant faire
face à un « double fardeau » d'expositions, dont la plus courante
est l'exposition aux infections pouvant causer le cancer. Plusieurs
des cancers les plus courants, comme le cancer du foie et du col
de l'utérus, sont associés respectivement à des infections dues
au VHB et au HPV.
Relever le défi
Donner aux individus l'accès au droit à la
santé
• Le droit à la santé est inscrit dans la
Déclaration universelle des droits de
l'homme et adopté par la communauté
internationale.
• L'exercice du droit à la santé de tout
individu inclut l'accès à des services
d’oncologie efficaces, abordables et
de qualité à tous les niveaux de soins
contre le cancer.
• L'adoption précoce de comportements
sains réduit le risque de cancer et
d'autres MNT comme le diabète et les
cardiopathies chez l'adulte. Elle fait
partie intégrante du droit à la santé d'un
individu.
Favoriser un environnement propice à
des conditions de vie saines dans nos
communautés
• Les conditions dans lesquelles
les personnes vivent et travaillent
influencent leur capacité à choisir des
vies saines.
• L'action concertée de toutes les
sections de la société et à tous les
niveaux est nécessaire pour faciliter
les politiques et les programmes de
prévention qui permettent aux individus
de faire des choix sains.
• Une approche associant l'ensemble
du gouvernement est essentielle
pour élaborer et mettre en œuvre des
politiques, des lois et des programmes
fondés sur des données factuelles, qui
réduisent le niveau d'exposition aux
facteurs de risque du cancer et facilitent
l'adoption d'un mode de vie sain par
chaque personne.
• Les mesures législatives et
réglementaires se sont révélées
efficaces pour réduire l'exposition
au tabac, à l'alcool et à la mauvaise
alimentation, ainsi que les expositions
environnementales. Par exemple,
la taxation du tabac a été identifiée
comme la mesure la plus importante
pour l'ensemble de la population que les
gouvernements puissent prendre pour
réduire les facteurs de risque des MNT.
• Les actions doivent dépasser le
secteur de la santé pour s'étendre à
l'éducation, au sport, à l'urbanisme et
à l'agriculture. Par exemple, les écoles
peuvent encourager une culture propice
à la santé, en proposant des repas
sains et des équipements récréatifs,
et inclure des programmes communs
de nutrition et d'activité physique. Les
environnements de travail de toutes
tailles peuvent proposer des espaces
sans tabac et sans fumée sur tous les
lieux de travail intérieurs, des choix
alimentaires sains et des outils arrêter
de fumer.
Investir dans des systèmes de santé qui
soutiennent des vies saines
• Pour les gouvernements, il est
moins coûteux d'investir dans la
prévention du cancer que d'en gérer
les conséquences. Alors que le
coût économique du cancer devrait
atteindre, selon les estimations,
458 milliards de dollars par an d’ici
à 2030, les mesures basées sur la
population pour réduire les facteurs de
risque de toutes les MNT, y compris le
cancer, sont estimées à 2 milliards de
dollars par an pour les pays à revenus
faibles ou intermédiaires (PRFI).
• Une prévention du cancer efficace
au niveau national commence par un
plan national de lutte contre le cancer
(PNLC) adapté au fardeau du cancer sur
le pays ainsi qu'à ses facteurs de risque.
• Les PNLC jouent un rôle crucial dans le
renforcement des systèmes de santé en
s'attaquant aux principales contraintes
qui font obstacle à la prestation
de services d’oncologie efficaces
et de qualité, et en identifiant des
opportunités d'intégration de services
dans les programmes existants. Par
exemple, le vaccin contre le HPV doit
être considéré comme une plateforme
pour améliorer la santé des adolescents,
de même que d'autres interventions
en santé publique comme la santé
reproductive, la nutrition et l'éducation.
De la même façon, le vaccin contre
le VHB doit être intégré aux services
de santé reproductive, maternelle,
néonatale et infantile (RMNCH), dans le
cadre des soins postnataux de routine.
• Le portail du Partenariat international
de la lutte contre le cancer (ICCP),
récemment lancé, a pour objectif de
soutenir les pays en fournissant des
ressources de meilleures pratiques et
une base de données interrogeable de
PNLC publiés (www.iccp-portal.org).
Relever le défi n'est pas hors de notre portée si…
• Les gouvernements réalisent qu'il est moins coûteux
d'investir dans la prévention du cancer que d'en gérer les
conséquences.
• Les enfants et les adolescents sont inclus dans
les politiques et les stratégies qui encouragent les
comportements sains.
• Les vaccins contre le VHB et le HPV sont offerts dans le
cadre des programmes nationaux de vaccination pour
prévenir contre les infections et réduire les coûts humains
et financiers des cancers du foie et du col de l'utérus dans
les pays ayant des taux d'incidence élevés.
• Les écoles et les environnements de travail prennent des
mesures qui font des choix sains le choix par défaut.
• Le soutien technique et les ressources de meilleures
pratiques sont disponibles pour aider tous les pays à mettre
en œuvre des engagements internationaux de lutte contre
les MNT dans le cadre d'un plan national de lutte contre le
cancer.
• Les individus, les familles, les professionnels de la santé, les
décideurs politiques et les politiciens savent qu'avec les
bonnes stratégies, environ un tiers des cancers peuvent
être évités grâce à une alimentation saine, une activité
physique et un poids sain.
Nous tenons à remercier les partenaires suivants pour leur soutien de la campagne 2015 :
UNION FOR INTERNATIONAL CANCER CONTROL
UNION INTERNATIONALE CONTRE LE CANCER
62 route de Frontenex, 1207 Genève, Suisse
Tél +41 (0)22 809 1811 Fax +41 (0)22 809 1810
Email. [email protected] Site Web. www.uicc.org