5
doit cette c´
el´
ebrit´
e`
a l’influence que ses trait´
es d’arithm´
etique
et d’alg`
ebre exerc`
erent sur plusieurs g´
en´
erations de
math´
ematiciens. Son livre d’arithm´
etique, qui avait un
aspect acad´
emique, traite plusieurs probl`
emes d’arithm´
etique.
En particulier, il explique comment, avec neuf caract`
eres
seulement et le z´
ero, on peut repr´
esenter tout nombre
et effectuer toutes les op´
erations usuelles. Son deuxi`
eme
livre d’Alg`
ebre, o `
u se trouvent ses r´
esultats sur les ´
equations
du premier et du second degr´
e, est le premier livre qui
traite d’une fac¸on d´
etaill´
ee et compl`
ete les ´
equations
du second degr´
e.
Les Babyloniens, Les Romains, les Grecs et les Musul-
mans ont mis la th´
eorie des nombres sur le bon che-
min. Les Europ´
eens des six derniers si`
ecles ont bien
d´
evelopp´
es cette th´
eorie. Ils ont r´
esolu plusieurs probl`
emes,
ils ont laiss´
e d ’autres sous forme de conjectures et
ils ont orient´
e cette th´
eorie vers plusieurs axes de re-
cherches th´
eoriques et appliqu´
es. Parmis les axes ap-
pliqu´
es on trouve la Cryptographie, science des mes-
sages secrets.
Parmi les premi`
eres m´
ethodes de cryptographie, on
trouve celle de la scytale qui n’est qu’un bˆ
aton sur le-
quel on enroule une lani`
ere, en spire jointive, et sur la-
quelle on ´
ecrit le message. Une fois la lani`
ere d´
eroul´
ee,
l’ordre des lettres inscrites initialement ne reste plus
le mˆ
eme. En envoyant la lani`
ere, son contenu ne sera
d´
evoil´
e que si elle est enroul´
e sur un bˆ
aton de mˆ
eme
diam`
etre que celui utilis´
e initialement. Cette m´
ethode