Si D=1, 2, ···, le Laplacien sur RDd’une fonction C2(i.e. deux
fois continûment différentiable) F(x1,··· ,xd)est définit par ∆F =
PD
i=1
∂2
∂x2
i
F.
II.4 : Si F(x1,··· ,xD) = f(r)n’est fonction que de r= (PD
i=1x2
i)1/2,
exprimer 1
2∆F comme un opérateur différentiel agissant sur f. Voyez-
vous une analogie avec le résultat de l’application de la formule
d’Itô à la question II.2 ? .
Pour Dentier, le Brownien à Ddimensions est défini comme un
vecteur (B1,t,··· ,BD,t)dont les Dcomposantes sont des Browniens
indépendants. On peut montrer que le processus
(B2
1,t+···+B2
D,t)1/2≡Rt
a la propriété suivante : Rt−Rt
0
D−1
2Rsds est un Brownien. En consé-
quence, la longueur d’un Brownien à Ddimensions satisfait à l’équa-
tion (1). Nous allons faire une vérification non-triviale de cette pro-
priété dans le cas D=3.
II.5 : En utilisant l’indépendance des différentes composantes du
Brownien à D=3 dimensions, calculer la probabilité p((B2
1,t+B2
2,t+
B2
3,t)1/2∈[r,r+dr[) ≡˜ρ(r,t)dr qu’à l’instant tle Brownien à 3 di-
mensions soit dans la coquille sphérique de rayon ret d’épaisseur
dr..
II.6 : Montrer que ˜ρ(r,t)vérifie l’équation Fokker-Planck obtenue
pour ρ(r,t)à la question II.3 (spécialisée à D=3). .
Un jeu
On vous propose le jeu suivant : on lance une pièce équilibrée
jusqu’à ce soit un « face » suivi d’un « pile », soit deux « pile » consé-
cutifs apparaissent. Dans le premier cas, ...FP, vous perdez 1 Euro.
Dans le second, ...PP, vous gagnez 2 Euros.
III.1 : Acceptez-vous ? .
Martingales induites
Dans cet excercice, Tdésigne une partie de [0, +∞[, typique-
ment [0, +∞[lui même, ou {0, 1, 2 ···}. Soit (Ω,F,F={Ft}t∈T,p)un
espace probabilisé filtré. On suppose que G={Gt}t∈Test une sous-
filtration de Fi.e. que pour tout t∈T,Gt⊂Ftest une σ-algèbre.
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