La semaine dernière s`est traduite par peu de volatilité et

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Semaine du 02/12/2013
La semaine dernière s’est traduite par peu de volatilité et de faibles volumes sur les marchés.
Le CAC 40 a progressé de 0,39 % à 4 295 points soldant le mois de novembre sur une baisse de
0,11% et l’Eurostoxx 50 s’est apprécié de 1% à 3 086 points.
A Wall Street, la semaine a été courte en raison de la fermeture des marchés jeudi pour la fête de
Thanksgiving et la séance écourtée de vendredi en raison du « Black Friday ». Il marque
traditionnellement le coup d’envoi des achats pour les fêtes de fin d’année aux Etats-Unis. La
National Retail Federation prévoit des ventes en croissance de 3,9% pour un montant total avoisinant
les 602 milliards de dollars. Les deux géants Wal-Mart et Target ont fait état vendredi d’une solide
entrée en matière pour la saison des achats de fin d’année, avec notamment plus de 10 millions de
transactions jeudi pour Wal-Mart.
Le Dow Jones s’est apprécié de 0,13% sur la semaine à 16 086 points après avoir atteint un nouveau
record absolu à près de 16 100 points mercredi tandis que le Nasdaq a progressé de 1,71% à 4 059
points.
La hausse des marchés actions, certes faible, en Europe et aux Etats-Unis, a permis à l’indice
mondial MSCI d’atteindre un nouveau pic de près de six ans.
Du côté des valeurs, l’action Peugeot a progressé de 14,3 % suite à la nomination de l’ancien numéro
2 de Renault à la tête de PSA tandis qu’ Accor a conclu la semaine sur une perte contenue de 4,7%
après la chute de 7,5% enregistrée mercredi suite à l’annonce d’une réorganisation du groupe. Nous
retiendrons également l’annonce de la présidence de Vivendi par Vincent Bolloré à compter de juin
2014.
Sur le marché des changes, l’euro évolue non loin de ses plus hauts de cinq ans face au yen et d’un
mois face au dollar à 1,358. Du côté des matières premières, le brent s’est replié de 0,53% à 110,11
dollars tandis que l’or s’est apprécié de 0,62% à 1 251 dollars.
Des statistiques européennes encourageantes
En Europe, l’indice du sentiment économique a progressé à 98,5 en novembre contre 97,7 le mois
précédent. Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établit à 0,9 % en novembre contre 0,7%
en octobre, tiré par l’alimentation et supérieur aux attentes de 0,8%. Ce sursaut d’inflation, preuve
que le vieux continent n’est pas menacé de déflation, réduit la probabilité à court terme d’une baisse
des taux par la banque centrale européenne. Le taux de chômage dans la zone euro s’est établi à
12,1% au mois d’octobre après avoir atteint un niveau record en septembre à 12,2%. Cette baisse
surprise, la première depuis près de 3 ans, a ravi les marchés en fin de semaine, faisant passer au
second plan une note contrastée de Standard & Poor’s. L’agence a relevé sa perspective sur la note
de crédit souveraine de l’Espagne de négative à stable, estimant que le pays bénéficie actuellement
d’une reprise économique progressive mais a fait perdre aux Pays-Bas leur triple A. Les perspectives
de croissance tendancielle apparaissent plus faibles. En France, les dépenses de consommation des
ménages ont baissé de 0,2% en volume en octobre, entrainées par le recul des dépenses en énergie de
4,9%, tandis que les prix à la production de l’industrie ont diminué de 0,2%. En Allemagne, les
volumes de ventes au détail ont connu un accès de faiblesse inattendu au mois d’octobre, diminuant
de 0,8% d’un mois sur l’autre alors que le consensus attendait une progression.
Aux Etats-Unis, les demandes d’allocations chômage se sont élevées à 316 000 unités alors qu’elles
étaient attendues à 330 000. L’indice PMI de Chicago s’est établi à 63 points en novembre au-dessus
des attentes. L’indice de confiance des consommateurs du Conference Board est ressorti à 70,4 en
recul de 2 points et au plus bas depuis avril alors qu’il était attendu en hausse. Coté immobilier, les
ventes de logements existants sont ressorties à 102,1 en octobre, légèrement supérieures au
consensus.
Cette semaine devrait être plus mouvementée aux Etats-Unis avec la publication du rapport mensuel
sur l’emploi. La politique monétaire de la Réserve fédérale américaine reste très attentive à ces
données comme élément déclencheur d’un éventuel resserrement monétaire. La publication du Beige
Book ces prochains jours donnera d'ailleurs une indication sur le pouls de l'économie américaine.
Nous porterons également notre attention sur les indices ISM manufacturiers et non-manufacturiers,
sur les revenus et les dépenses de consommation des ménages. En Europe, la prochaine réunion de la
BCE se tiendra jeudi. A défaut d'une baisse des taux, nous surveillerons l’option d’un nouveau
LTRO pour les banques des pays périphériques. Nous prendrons également connaissance des indices
PMI manufacturier et des services ainsi que le niveau des prix à la production, pour le mois de
novembre.
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