Chapitre 1 Les mutations de l’ADN et les duplications de gènes : les moteurs
des innovations génétiques
2 3) L’origine des mutations.
La première source de mutation est la réplication. En effet, avant d’entrer en division, la cellule fabrique, à
chacun de ses chromosomes, un deuxième chromatide. Un complexe enzymatique ouvre la molécule
d’ADN et place en face du nucléotide libre, le nucléotide correspondant. Au cours de la réplication, il y a
parfois des erreurs d’appariement entre nucléotides.
Voir schéma
La deuxième origine de mutations est le remaniement chromosomique (au cours desquels il y a des
altérations diverses entre nucléotides).
Fréquence de mutations.
Le taux de mutations germinales par gène (cellules germinales : ovules et spermatozoïdes) est inférieur à
un millionième. Les mutations sont des phénomènes rares, spontanés et aléatoires. Cependant, si l’on
considère l’ensemble des gènes d’un individu ou d’une population, le phénomène n’est pas aussi rare.
La nature des mutations n’est pas prévisible et ne dépend pas de l’environnement. Mais leur fréquence
si !!!!!!!!! En effet, certains facteurs, dits mutagènes, augmentent la fréquence des mutations (ex : UV,
rayons X, radioactivité, certaines molécules, etc.…).
II Les conséquences sur les phénotypes des mutations ponctuelles.
1) Seules les mutations touchant les cellules germinales sont transmises.
Activité 2 page 94 exercice 8
Correction exercice La maladie arrive à la 3éme génération ; pourtant l’allèle responsable de la maladie est
dominant.
L’individu 3.2 est malade (allèle sain 16 et 41 morbide). Il a reçu l’allèle sain de sa mère. L’allèle 41 devrait
venir de son père, or il est 25/34. L’un de ces deux allèles a subi une mutation de type addition. La mutation
a eu lieu chez le père dans une cellule germinale évoluant en spermatozoïdes.
Les mutations somatiques qui affectent des cellules non sexuelles, n’ont des conséquences que sur
l’individu chez qui elles se produisent (elles sont responsables de la cancérisation des cellules).
Les mutations germinales affectent les cellules sexuelles. Elles sont donc éventuellement transmises à la
descendance si elles participent à une fécondation. De plus les mitoses reproduisent cette information
mutée dans toutes les cellules de l’individu obtenues à partir la cellule œuf qui possèdent cette mutation.
Donc, seules les mutations germinales sont susceptibles de former un nouvel allèle, transmissible de
générations en générations.