Serre 5 - la serre conservatoire
2/3 - les palmiers
Les palmiers sont fréquents sur les rivages des régions tropicales. Les espèces
présentes ici, endémiques des îles Mascareignes, sont pour la plupart menacées.
Les palmiers ne sont pas de vrais arbres. Ils n'ont pas de tronc mais un stipe. Ils
n'ont qu'un seul bourgeon terminal d'où vont sortir toutes les feuilles. Les feuilles
sont appelées palmes. Elles peuvent avoir la forme d'un éventail ou d'une plume.
Ces plantes sont très utiles en région tropicale. Certains offrent des fruits
comestibles comme les dattiers ou les cocotiers, ou de la sève pour faire des
boissons. D'autres permettent d'obtenir des fibres (raphia, cocotier) ou d'autres
matériaux de construction (feuilles pour faire des toitures).
Originaire du Sud de Madagascar, on le
surnomme le palmier triangle. Il est surtout
menacé par le feu. Il resterait environ 1000
individus dans la nature. Il est cependant
cultivé sous de nombreux climats.
Ce palmier est très rare
dans la nature. Il était cultivé pour son chou, ou cœur,
comestible et très fin. Cette plante a quasi disparu du milieu
naturel, mais il est cultivé pour l'ornement. Il peut mesurer 20
m de hauteur et résiste bien aux cyclones, d'où l'un de ses
noms anglais : Hurricane palm.
Ce palmier, inscrit sur la liste rouge des
espèces menacées, est en danger
critique d'extinction. C'est le palmier le
plus rare de Nouvelle Calédonie.
Il était autrefois abondant dans la région de
Prony, avant qu'une colonie de bagnards ne
s'installent et découvrent que le cœur de ce palmier
ne se mange. En peu de temps, l'espèce est a été
considérée comme disparue. Une petite population
avec un seul exemplaire adulte a été redécouverte en
1984 par un chasseur de cochons sauvages.
Appelé palmier bouteille, le hyophorbe a
une forme évocatrice de bouteille, avec son
stipe renflé à la base. Il est originaire de
Maurice. On l'appelle aussi palmier
bonbonne ou gargoulette.
Inscrit sur la liste rouge des espèces
menacées, il resterait moins d'une dizaine
d'individus adultes dans la nature.
L'espèce est en augmentation depuis
l'éradication des lapins et des chèvres sur
l'île.
Il est particulièrement résistant aux
cyclones. Il est maintenant utilisé comme
plante ornementale.
infographie : Pierre-François Valck - CJBN