1090 rue Lafontaine Drummondville, Québec J2B 1M9 Tel: 819-478-1216 Fax: 819-478-5799 Courriel : [email protected] Site web: www.apamedrummondville.org Les services Interventions psychosociales : Interventions individuelles et familiales où l’aide est reliée au soutien, à la communication, à la résolution de problèmes ou à la référence. Activités d’information : Activités permettant la transmission de renseignements sur tous les aspects reliés aux différentes problématiques. Groupes d’entraide : Activités qui consistent en des moments d’entraide entre pairs. Activités de formation : Activités d’éducation permettant aux participants d’acquérir certaines connaissances, habiletés et attitudes en lien avec les stratégies d’adaptation individuelles et familiales. Activités de sensibilisation : Sensibilisation de la population sur la situation des membres de l’entourage. Prévention de l’épuisement des accompagnateurs et sensibilisation sur les problèmes de santé mentale. Mesures de répit-dépannage : Ces mesures visent à permettre à la famille de se dynamiser pour ainsi prévenir une éventuelle détérioration des ressources de soutien au sein de la famille. L’articulation des activités de répit-dépannage se fait en fonction des besoins. Il est important de préciser que ces mesures ne doivent pas remplacer ou combler le manque de ressources dans la communauté pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale. ET PLUS….. Fait: Septembre 2013 INTRODUCTION Le trouble obsessionnel-compulsif souvent appelé le TOC est un trouble présent chez 3% de la population, sans distinction quant à l’origine ethnique ou au sexe. On le confond parfois avec d’autres troubles anxieux de la population. Le TOC survient généralement avant l’âge de 18 ans, c’est-à-dire lors de l’adolescence, et il est rare qu’il s’installe après 35 ans. Ce trouble est plus précoce chez les hommes entre 6 et 15 ans et plus tardif chez les femmes entre 20 et 29 ans. Par contre, il est aussi fréquent chez les hommes que chez les femmes. Ce trouble dure généralement toute une vie. D’ailleurs, nous pouvons retrouver des périodes au cours desquelles les symptômes sont plus fréquents. Le trouble obsessionnel-compulsif se manifeste sous deux symptômes principaux, soit les obsessions ou les compulsions. Bref, ce sont toutes les manifestations observées parmi les obsessions et les compulsions qui créent la maladie. Association des parents et amis du malade émotionnel http://apamedrummondville.org/compulsif.shtml Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale http://www.ffapamm.com/publications/bibliothequevirtuelle/trouble-de-personnalite-limite Santé et services sociaux http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/ sante_mentale/ La fondation des maladies mentales http://www.fmm-mif.ca/la-maladie-mentale.html Association canadienne pour la santé mentale http://www.cmha.ca/fr/mental_health/le-troubleobsessionnel-compulsif/ Société canadienne de psychologie http://www.cpa.ca/lapsychologiepeutvousaider/ troubleobsessionnelcompulsif/ SITUATIONS VÉCUES PAR LES AIDANTS Impuissance Colère Épuisement L’oubli de soi Tristesse Culpabilité Isolement Solitude Découragement Honte Crainte et peur Incompréhension Perte d’estime et de Accroissement du Problèmes finan- confiance en soi ciers fardeau familial LES CAUSES Les facteurs de risque : ensemble d’éléments qui fait qu’une personne souffre du trouble obsessif-compulsif. Facteur génétique Un héritage génétique Facteur biologique Un mauvais fonctionnement du cerveau Un aidant épuisé n’est pas un aidant efficace Aller chercher de l’aide Développer nos connaissances (être efficace et confortable Facteur environnemen tal dans l’aide offerte) Transformer la culpabilité en énergie constructive (prendre Il peut se développer suite: du recul, se recadrer) Redistribuer les responsabilités (permettre l’erreur pour permettre l’apprentissage) Consommation d’alcool ou de drogue Évènements difficiles (deuil, séparation, perte d’emploi, problèmes financiers) Stress Anxiété Émotions fortes Facteur infectieux À certaines infections bactériennes (infections à streptocoque) contractées dans l’enfance,. Après une blessure ou un traumatisme à la tête ou au cerveau. Reprendre contact avec nos besoins et nos limites (se donner le droit de se retrouver) Investir dans des activités qui génèrent de l’énergie (renouer avec nos relations, loisirs, rêves, etc.) (Source: Hélène Busque) Plus il y a de facteurs de risque, plus il y a de possibilités de développer une maladie mentale. TRAITEMENTS Médicaments Pensées préoccupantes et envahissantes qui reviennent sans cesse, malgré les efforts de la personne en les ignorant et en les réprimant par d’autres pensées ou actions, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante dans le quotidien de la personne concernée. La personne atteinte reconnaît que ses obsessions proviennent de sa propre activité mentale. Peur d’être contaminé Peur des microbes Doute et pensées d’ordre religieux Peur de se blesser Préoccupation de la sécurité d’autrui Thérapies L’information et la thérapie peuvent donner les moyens de faire face à la maladie Habitudes de vie Changer ses habitudes de vie Faire de l’exercice Éviter de consommer de l’alcool ou de la drogue Avoir un rythme de vie plus stable et régulier Évitement Sommeil Les obsessions ou compulsio ments marqués de détresse, d ble ou interfèrent de façon s habituelles de la personne atte fessionnel ou ses activités ou r Par voie orale à courte durée ou à libération prolongée Par injection à courte ou longue durée d’action Peut faire partie d’un des moyens utilisés pour lutter contre les rituels, mais perturbe considérablement la vie de l’individu. De plus, à long terme l’évitement amplifie l’anxiété. Joue un rôle important dans la prévention des troubles anxieux. Un manque de sommeil pourrait aggraver considérablement les troubles anxieux. QU’EST-CE QUI AUGMENTE L’AGRESSIVITÉ ? Définition: Espace vital Une personne qui se sentira envahie dans son espace vital pourra se sentir menacée et devenir agressive. Communication Notre façon de parler, notre ton de voix, nos attitudes sont autant d’indices qui peuvent provoquer des tensions. Estime de soi Toute personne a besoin de se sentir reconnue, respectée dans ce qu’elle est, ce qu’elle vit. Le manque de respect suscite des tensions chez la personne et elle peut exploser. Sécurité Chaque personne a besoin de se sentir protégée contre des dangers réels ou qu’elle imagine. Autonomie Malgré ses limites, chaque personne a la capacité de faire des choix. Rythme Chaque personne a son propre rythme qu’il faut respecter. Identité Chaque personne a besoin d’être reconnue comme une personne unique, c’est-à-dire qu’on la voit telle qu’elle est. Confort Toute personne qui souffre cherche à se libérer de sa souffrance et à retrouver un état de confort. Compréhension Toute personne a besoin de se sentir comprise dans ce qu’elle vit : cela veut dire se sentir écoutée, acceptée, respectée et accompagnée dans son vécu. (Source: Claude Leclerc, Gérer l’agressivité et les troubles mentaux dans Nursing Québec, mars/ avril 1992) Comportements, actes mentaux ou rituels répétés à l’extrême que la personne se sent poussée à accomplir afin de diminuer ou neutraliser l’anxiété qu’elle ressent. Propreté excessive Accumulation Répétition incessante de mots ou de phrases Besoin de vérifier, de ranger, de toucher ou de disposer les choses Lavage excessif Classement Dénombrement ons sont à l’origine de senti’une perte de temps considérasignificative avec les activités einte, son fonctionnement prorelations scolaires. CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DU TROUBLE OBSESSIF-COMPULSIF D’APRÈS LE MANUEL DIAGNOSTIQUE ET STATISTIQUES DES TROUBLES MENTAUX A) Existence soit d’obsessions soit de compulsions : Trucs de base pour améliorer la relation avec ton proche... Obsessions définies par (1), (2), (3) et (4) : Aide en n’aidant pas La règle la plus importante à suivre pour aider ton proche souffrant de TOC est de ne pas l’aider à accomplir ses rituels et de ne pas essayer de le rassurer dans ses obsessions. Accorde de l’attention aux petits progrès La reconnaissance du moindre petit progrès est un outil puissant qui encourage ton proche à persévérer. 1– Pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inappropriées qui entraînent une anxiété ou une détresse importante. 2– Les pensées, impulsions ou représentations ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle. 3– La personne atteinte fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, impulsions ou représentations ou pour neutraliser celles-ci par d’autres pensées ou actions. 4– La personne atteinte reconnaît que les pensées, impulsions ou représentations obsédantes proviennent de sa propre activité mentale, (elles ne sont pas imposées de l’extérieur comme dans le cas des pensées imposées). N’hésite pas à le complimenter. Évite les comparaisons au jour le jour Le jour où ton proche va plus mal, tu peux lui rappeler que « demain sera un autre jour pour réessayer » afin qu’il n’interprète pas ses difficultés comme un échec. Évitez de mettre la personne dans des situations stressantes Évitez de dire à votre proche d’arrêter ses obsessions ou compulsions, de le blâmer ou rire de lui. Éviter de prendre part aux rituels de votre proche. Faites preuve de patience quant à la stabilisation de la médication et encouragez votre proche à aller à ses rendez-vous. (Source: DSM-IV) Rappelez-vous que vous n’êtes pas son intervenant, mais un proche qui l’aime et qui veut l’aider (Sources: http://www.doctissimo.fr et htp://www.fmm-mif.ca/fr) Pamphlet: APAMM Rive-Sud Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) Le TOC survient habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte et il est rare qu’il s’installe après 35 ans. Le trouble obsessionnel-compulsif dure généralement toute une vie. Très souvent, il y a des périodes où les symptômes sont plus intenses (souvent en période de stress, même si ce stress est positif) et d’autres où les symptômes sont plus discrets. Une personne qui: aurait une hygiène de vie saine, ne prendrait pas de drogues ou d’alcool de manière abusive et qui suivrait une psychothérapie spécifique à ce trouble Compulsions définies par (1) et (2) : 1– Comportements répétitifs (p. ex., lavage des mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex., prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière flexible. 2– Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer le sentiment de détresse ou à empêcher un événement ou une situation redoutés; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs. … aurait beaucoup plus de chances de mener une vie satisfaisante. (Source: DSM-IV) (source: pamphlet APAMM Rive-Sud Trouble obsessionnelcompulsif (TOC) B) À un moment durant l’évolution du trouble, le sujet a reconnu que les obsessions ou les compulsions étaient excessives ou irraisonnées. N.B. : Ceci ne s’applique pas aux enfants. C) Les obsessions ou compulsions sont à l’origine de sentiments marquées de détresse, d’une perte de temps considérable (prenant plus d’une heure par jour) ou interfèrent de façon significative avec les activités habituelles de la personne atteinte, son fonctionnement professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou relations sociales) D) Si un autre Trouble est aussi présent, le thème des obsessions ou des compulsions n’est pas limité à ce dernier (p. ex., préoccupation liée à la nourriture quand il s’agit d’un Trouble de conduites alimentaires; au fait de s’arracher les cheveux en cas de Trichotillomanie; inquiétude concernant l’apparence en cas de peur d’une dysmorphie corporelle; préoccupation à propos des drogues quand il s’agit d’un Trouble lié à l’utilisation d’une substance; crainte d’avoir une maladie sévère en cas d’Hypocondrie; préoccupation à propos de besoins sexuels impulsifs ou de fantasme en cas de Paraphilie; ou ruminations de culpabilité quand il s’agit d’un Trouble dépressif majeur. E) La perturbation ne résulte pas des effets physiologiques directs d’une substance (p. ex,. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ni d’une affection médicale générale. (Source: DSM-IV) Être vigilant aux signes avant-coureurs d’une rechute. Les signaux d’alarme sont autant de clignotants qui annoncent un risque de décompensation. Citons les principaux : insomnie; irritabilité excessive ou conflits fréquents avec son entourage; impression de tension permanente; éviter systématiquement certains lieux ou certaines situations; ne pas tenir en place; se sentir bloqué, inhibé, entravé dans la plupart des actes de la vie quotidienne; être assailli par des pensées pénibles ou des préoccupations dont on n’arrive pas à se débarrasser; multiplier les rituels de vérification, de rangement, ou de nettoyage; sentir revenir des douleurs spécifiques à l’estomac ou au dos. Source: Dr Laurent Chneiweiss & Dr Éric Albert « L’anxiété » Souvent en n’insistant pas trop. N’oublions pas qu’une personne anxieuse est surtout irritable, il faut donc procéder en douceur. Le triple message à faire passer est le suivant : « Je me suis aperçue que quelque chose n’allait pas. » « Ce n’est pas pour autant que je te considère comme malade. » « Il y a un moyen de se faire aider efficacement et rapidement. » La suggestion est souvent plus efficace que la persuasion, l’essentiel est de laisser mûrir l’idée d’une aide possible de façon à ce que la personne anxieuse se la réapproprie et ait l’impression qu’elle vient d’elle. Il faut ensuite l’encourager à faire la démarche. Et si elle refuse? Il faut prendre date : « J’accepte que ce soit un mauvais moment à passer, mais si, dans trois mois, je constate les mêmes symptômes, alors, tu es d’accord pour aller consulter. » Caractéristiques essentielles Les caractéristiques essentielles de ce trouble sont des obsessions ou des compulsions récurrentes, suffisamment graves pour être à l’origine d’un sentiment important de détresse ou d’une perte de temps considérable (plus d’une heure par jour) ou pour interférer de façon significative avec les activités quotidiennes de la personne atteinte, son fonctionnement professionnel ou ses activités sociales habituelles. Caractéristiques associées Dépression et anxiété Culpabilité Troubles dépressifs majeurs Troubles anxieux Âge du survenue Bien que les troubles débutent habituellement dans l’adolescence ou chez l’adulte jeune, ils peuvent commencer dans l’enfance. L’âge du début est plus précoce chez les hommes entre 6 et 15 ans et entre 20 et 29 ans pour les femmes. Évolution L’évolution est habituellement chronique, les troubles pouvant être fluctuants. (Source: DSM-IV) Contamination Doutes constants Ordre Crainte de contamination par la poussière, les microbes ou d’autres maladies (par exemple, par une poignée de main). Crainte de sa propre salive, de son urine, de ses excréments, de son sperme ou de ses sécrétions vaginales Crainte d’avoir accompli ou omis d’accomplir une action qui pourrait être préjudiciable (par exemple, éteindre le four, blesser quelqu’un dans un accident de la circulation ou oublier de fermer une porte à clé). Peur de commettre une erreur S’assurer qu’on ne nuit ni à soi, ni à autrui; s’assurer que rien de terrible ne se produise et qu’aucune erreur ne soit commise Peur que les choses ne soient pas « exactement à leur place » et s’affoler lorsque des objets sont déplacés ou touchés Accent mis sur l’exactitude et l’ordre Ordre / rangement S’assurer que tout est comme il faut ou conforme à une règle spécifique, qu’il s’agisse de draps de lit, de notes de bureau, de tasses, de serviettes, etc… Accumulations Collectionner des articles selon toute vraisemblance inutiles, par exemple du papier, des revues, des serviettes, des bouteilles ou des ordures. Être incapable de se débarrasser de ces articles Crainte d’avoir des pensées blasphématoires Préoccupation par des images et des pensées religieuses Agressivité Crainte de se blesser Crainte de faire du tort à quelqu’un Crainte de laisser échapper des obscénités en public Se laver les mains trop souvent comme s’il s’agissait d’un rite; se doucher; prendre des bains; se brosser les dents; faire sa toilette souvent ou suivant une pratique détaillée; nettoyer des articles ménagers ou d’autres objets Éviter les situations et les objets que l’on croit « contaminés » Vérifications Obsessions religieuses Obsessions sexuelles Nettoyage / lava- ge Pensées, images ou envies interdites ou non désirées Pensées évoquant des rapports sexuels avec des enfants ou des parents Crainte d’être homosexuel Source: le trouble obsessionnel-compulsif, Centre de toxicomanie et de santé mentale Répétitions Rituels mentaux Sortir, entrer, se lever, s’asseoir, allumer et éteindre une lumière rapidement Monter et descendre une marche d’escalier rapidement Compter mentalement, faire des opérations mentales à partir de chiffres Dire ou faire dire Répéter la dernière phrase de l’interlocuteur