Stratégies - La Française Group

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Stratégies
& Durabilité
Janvier 2016
Sommaire
Edito
< p. 3 & 4
Actualités du monde
Tour du monde de la finance durable
< p. 6 à 11
Actualités SAI/RSE à La Française
< p. 12 à 16
Encours durables et politique de vote < p. 17
- Lorsque les leaders religieux se mobilisent
- Chiffres clés des obligations vertes
- Décryptage de la loi Transition Energétique
- Cop 21 : La sphère privée relais de la sphère publique
- Création d’un label TEE
- Un nouveau siège social pour La Française
- Le télétravail régulier
- 7e dialogue pour la Terre
- Conférence Internationale sur l’économie verte
- Projection/Débat pendant la semaine de l’ISR
- Les Rencontres de Prospectives à l’heure de la Cop 21
- L’Agence du Don en nature noue un partenariat avec Google
- Une fin d’année sous le signe de la forêt
Actifs du trimestre
Les 2 actifs du trimestre
< p. 18 à 20
- Hannon Armstrong un titre de Zero Carbon
- Lumine & Sens, un immeuble durable
Zoom sur…
Une solution active pour la transition
vers une économie bas-carbone
< p. 21 & 24
Edito
Le semestre qui s’est écoulé depuis notre dernier Stratégie &
Durabilité a été riche en évènements, certains malheureusement
dramatiques mais d’autres assurément porteur d’optimisme.
La Cop21 a déclenché beaucoup de réflexions et d’initiatives,
souhaitons en ce début d’année que ce bel élan ne s’éteigne pas
avec 2015 et que 2016 voit se renforcer la mobilisation autour des
enjeux de durabilité.
Le Groupe La Française a, bien entendu, participé à ce mouvement,
en accompagnant ses clients vers la décarbonation avec son
produit Zéro Carbon bien sûr, mais aussi en accompagnant leurs
réflexions lors de différents événements de place.
La Française est donc plus que jamais engagée dans l’investissement
responsable et la RSE. Aujourd’hui l’intégration de la dimension
responsable dans les process d’investissement est opérationnelle
que ce soit dans la gestion actions, avec son partenaire IPCM, ou
dans l’immobilier. Les équipes et les moyens ont été déployés et
continueront à l’être au niveau de chacune de ces entités afin de
consolider cette approche d’intégration.
En tant que Conseiller du Président, Pierre Schoeffler sera
en charge de la RSE Groupe. Il aura pour mission de veiller à
l’orientation et l’intégration de la dimension RSE de La Française
et de promouvoir l’engagement du Groupe dans ce domaine, tant
au niveau corporate, qu’au niveau de l’asset allocation globale
SAI. Il continuera ainsi à assurer son rôle de Senior Global Asset
Allocation en y incluant désormais la dimension SAI.
La Française vous souhaite une année fertile !
La Française poursuit son engagement
dans la finance responsable et la RSE
avec la nomination de Pierre Schoeffler
3 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Edito
…
Pierre Schoeffler
Conseiller du Président du Groupe La Française, il intervient sur les questions
d’allocation globale d’actifs et des investissements socialement responsables. Il est
également Senior Advisor de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF).
Pierre Schoeffler est conseiller en allocation stratégique d’actifs financiers et
alternatifs dont l’immobilier depuis 2004. Il a mené de nombreuses missions de
conseil en structuration de portefeuille auprès de banques privées et d’investisseurs
institutionnels domestiques et internationaux.
Né en 1954, Pierre Schoeffler est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique
ainsi que de l’Ecole Nationale de la Météorologie. Il détient également un diplôme
d’études approfondies en analyse numérique de l’Université Pierre et Marie Curie.
Pierre Schoeffler a commencé une carrière de chercheur en mécanique des fluides
à la Météorologie Nationale à Paris puis à l’Institut Météorologique et Hydrologique
Suédois à Norrköping (Suède). Il s’est plus particulièrement intéressé à la
modélisation des phénomènes de turbulence dans la couche limite atmosphérique.
En 1981, il entre au Crédit Commercial de France comme stratégiste de portefeuille.
Il développe notamment la gestion de risque de crédit et de marché à la Direction
de la trésorerie. Il est progressivement nommé responsable de la gestion actif-passif
de la banque et directeur du Département d’études économiques et d’analyses
financières.
En 1990 il quitte le CCF pour fonder la succursale parisienne de la banque suédoise
Svenska Handelsbanken et lancer les activités de banque d’investissement en
France.
Il devient membre du comité exécutif de Handelsbanken Investment Banking, la
banque d’investissement de Svenska Handelsbanken, en charge du développement
international et membre du conseil d’administration de Handelsbanken Asset
Management.
« Depuis plus d’un an désormais je
travaille pour La Française sur les sujets
d’asset allocation. Tout naturellement
il faisait sens d’intégrer dans cette
mission l’investissement socialement
responsable ou SAI, selon la démarche propre à
La Française. Cette approche innovante s’inscrit
pleinement dans la continuité de la recherche d’une
performance de long terme asymétrique. Au-delà, il fait
également sens de porter, pour l’ensemble du groupe,
son engagement RSE. »
4 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités
5 • Stratégies & Durabilité • Juin 2015
Actualités monde…
Tour du monde de
la finance durable
Lorsque les leaders religieux se mobilisent
en faveur du climat
De nombreuses religions et confessions ont appelé cette année les gouvernements à prendre des
mesures lors de la réunion de Paris sur le climat, en s’engageant elles-mêmes dans l’action climatique.
En France, le 1er juillet 2015, les représentants des six cultes principaux ont publié un texte commun.
« La crise climatique est un défi spirituel et moral, affirment les représentants chrétiens, juifs,
musulmans et bouddhistes. Ayant perdu de vue sa relation à la nature et son intime interdépendance
avec tout ce qui constitue celle-ci, l’humanité s’est fourvoyée dans un rapport de domination et
d’exploitation mortifère de l’environnement ». › A lire
Lorsqu’on prend conscience que 84 % de la population mondiale est religieusement affiliée on
mesure l’importance des prises de parole des groupes confessionnels sur le sujet.
Entres autres publications de poids :
L’encyclique écologiste du Pape François
Juin 2015 le Pape François publie une encyclique intitulée
Laudato Si’, un appel radical à la sobriété en vue d’une nouvelle
solidarité Nord-Sud.
Dans son encyclique le Pape appelle le monde à une conversion
écologique radicale, reposant non pas sur un juste milieu entre
développement durable et développement économique mais
visant une rupture de société où la vie serait désormais fondée
sur la sobriété. Les économies du nord assumeraient donc
une « décroissance » pour envisager un avenir soutenable
par solidarité avec les pays du Sud envers qui ils ont une
« dette écologique ». François prône également la constitution
d’une institution internationale capable de sanctionner le cas
échéant les pays pollueurs. C’est la première fois qu’un Pape
aborde ce sujet avec une telle radicalité.
Les partisans d’engagements internationaux contraignant pour les
Etats, ont apprécié ce coup de main avant la Cop21 et la France
salue le « geste sans précédent » de l’Eglise. Dans un message,
le président François Hollande a « formé le vœu » que la « voix
particulière » du pape François soit « entendue sur tous les
continents, au-delà des seuls croyants » et il a « salué cet appel à
l’opinion publique mondiale comme à ses gouvernants ».
› Lire l’intégralité de l’encyclique
6 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités monde…
…
Tour du monde de LA finance durable
Déclaration islamique
sur les changements climatiques
Des dirigeants islamiques ont appelé les 1,6 milliard de musulmans
dans le monde à jouer un rôle actif dans la lutte contre le
changement climatique et ont, en amont de la Cop 21, exhorté
eux aussi les gouvernements à conclure un accord universel
efficace sur le changement climatique. Les chefs religieux,
les hauts responsables de la politique de développement
international, des universitaires et d’autres experts ont lancé
cet appel dans une déclaration sur le climat adoptée lors d’un
colloque international islamique sur le changement climatique à
Istanbul mi-août.
› Lire la déclaration islamique sur le climat
L’Église du Synode général d’Angleterre a récemment
exhorté les dirigeants du monde à accepter les voies à long terme
menant à un avenir faible en carbone, et fait partie d’un nombre
de groupes chrétiens promettant de rediriger leurs ressources
vers l’énergie propre.
› Lire
Les leaders hindous ont déjà publié en 2014 une Déclaration sur le
changement climatique.
› Lire
Focus sur les obligations vertes
42 Mds € d 'émission mondiale en 2015
(contre 28 Mds € en 2014)
82 Mds € de stock en 2015
45 % des émissions sont faites par les entreprises
59 % des émissions sont européennes
7 • Stratégies & Durabilité • Juin
Janvier
2015
2016
Actualités monde…
Tour du monde de LA finance durable
Art 173 de la loi de Transition Energétique du 17 août 2015
Le 25 août dernier, la loi de Transition
Energétique a été définitivement adoptée et
elle comprend un article 173 qui n’avait pas été
prévu à l’origine par le gouvernement mais qui
a fait son chemin en cette année où la France a
accueilli la Conférence sur le Climat. Cet article
de la loi de Transition Energétique concerne au
premier chef les investisseurs institutionnels
et comporte :
ne obligation de reporting ESG (Environu
nemental, Social et de Gouvernance). Cette
obligation est nouvelle et va nécessiter que
l’investisseur s’interroge sur sa politique ESG
et les principes ou valeurs qu’il veut mettre
en avant. Définir des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance est une
étape fondatrice mais qui prend du temps
d’autant que l’investisseur devra mettre en
place une communication avec les affiliés /
bénéficiaires sur ces aspects,
ne évaluation de l’exposition au risque
u
climatique soit une photographie à un
instant donné des risques climatiques
auxquels il est exposé,
ne évaluation de sa contribution au respect
u
de l’objectif international de limitation du
réchauffement climatique. Soit un exercice
de prospective sur la base de scénarios
internationaux, européens et nationaux qui
ne sont pas à ce stade encore clairement
défini même si on en connait la tendance.
Cet article, qui prolonge l’article 224 de
la loi de Grenelle II, introduit donc de
nouvelles exigences de transparence pour
les investisseurs institutionnels, et leurs
intermédiaires gestionnaires d’actifs (pour
certains organismes de placement collectifs
qu’ils gèrent) obligeant ces derniers à décrire
les modalités de prise en compte des critères
ESG dans leurs politiques d’investissement.
Les premiers reporting sont attendus pour le
31 décembre 2016, avec une mise à jour
annuelle.
8 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Derrière le texte de l’article et de son décret,
il nous semble que l’on peut formuler ainsi les
questions posées par la demande d’information
sur les risques climatiques et la contribution au
respect de l’objectif international de limitation
du réchauffement climatique :
omment en tant qu’investisseurs de long
c
terme comprenez-vous le risque climatique
et son articulation avec le respect des
objectifs internationaux, européens et
nationaux ?
comment analysez-vous ce risque ?
t surtout en tant qu’investisseur et donc
e
donneur d’ordre, comment réagissezvous au regard de cette analyse, quels
changements éventuels apporte-t-elle
dans votre gestion ?
Le gouvernement a publié le texte provisoire du
décret d’application de l’art. 173 fin novembre et
sa version définitive a été publiée le 29 décembre
2015.
L’idée générale de ce décret consiste à
inciter les investisseurs à s’approprier les
enjeux climatiques, sans imposer de méthode
prescriptive (approch « comply or explain »),
afin de laisser la place à l’innovation et au
développement de méthodologies spécifiques
en fonction des activités et investissements de
chaque acteur. L’esprit de la loi est d’essence «
soft law » et préconise la description de ce qui
est fait et des méthodologies utilisées plus que la
publication de chiffres ou d’empreintes carbone
sachant que les données, périmètres et méthodes
de calcul, ne sont pas à ce stade suffisamment
robustes et homogènes pour être utilisées sans
beaucoup de précaution.
Enfin, dans la mesure où ce décret relève de
l’application d’une disposition réglementaire
du Code monétaire et financier, les autorités
de supervision compétentes veilleront à
l’application de ces dispositions.
Actualités monde…
Tour du monde de LA finance durable
Comment la sphère privée peut-elle prendre le relais
de la sphère publique ?
La COP21 est certainement un succès diplomatique pour la présidence française.
L’accord original en anglais de trente deux pages est le premier accord global
jamais adopté en vingt et une COP depuis le sommet de la terre à Rio en 1992. Il
est d’autre part suffisamment englobant, explicite et politiquement contraignant
pour être considéré, sinon comme une percée inattendue, du moins comme
nettement plus ambitieux qu’on pouvait s’y attendre. Mais si le texte de l’accord
est constellé de mots plutôt conciliants comme « flexible », « non intrusif » ou
« dépendant des circonstances nationales », l’important est dans le processus
mis en marche, en particulier avec le Groupe de travail ad-hoc sur l’accord de
Paris, et sa qualité en termes de transparence avec la revue tous les cinq ans des contributions
décidées à l’échelle nationale à partir de la date de ratification, qui devrait avoir lieu dans les trois
ou quatre ans à venir.
Sur le plan scientifique, l’ambition de maintenir la hausse de la température moyenne du globe
en dessous de deux degrés et de viser un degré et demi par rapport à l’ère préindustrielle est
cosmétique. D’après le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat il
faudrait cesser toute émission de gaz carbonique de par le monde dans sept ans pour n’avoir
qu’une chance sur deux de réussir. En réalité, le réchauffement est sur une trajectoire d’au moins
trois degrés de par les effets cumulatifs déjà enregistrés.
Sur le plan technique, l’Union Européenne s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de
serre de 40% en 2030 par rapport à 1990, date à laquelle elle a émis 22,4 millions de tonnes
d’équivalent CO2, sachant qu’elle en a émis 35,9 millions de tonnes en 2014. Le chemin est long
et les efforts gigantesques.
Mais le temps politique est court, les mandats d’élus ne dépassent que rarement cinq ans, tandis
que le temps économique et financier peut être long, long dans le cadre d’investissements en
infrastructure énergétique avec des durées de recouvrement dépassant dix ans, très long même
dans le cas de fonds de pension dont l’horizon d’investissement atteint trente ans.
Par la prise de conscience des risques et des opportunités qu’il induit dans la sphère privée,
l’accord de Paris constitue une pierre angulaire, une date charnière. Il fonctionne comme une
anticipation auto-réalisatrice. Il va libérer des investissements colossaux d’entreprises dans de
nouvelles technologies de gestion des énergies et réorienter massivement les placements des
investisseurs institutionnels et privés vers les titres financiers des acteurs de l’économie de la
transition énergétique. Car dans un monde plus chaud d’au moins trois degrés, avec son cortège
de changements climatiques majeurs, il devient très difficile d’exercer le métier d’assureur, de par
le manque de données permettant de probabiliser les risques, et il devient très difficile d’exercer
le métier d’investisseur de long terme, de par le risque de « stranded assets » qui recouvre
la notion d’actifs souffrant de dépréciations rapides et non-anticipées, voire de conversion en
passif.
9 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités monde…
…
Tour du monde de LA finance durable
Il manque pourtant une variable clef pour l’ajustement des calculs économiques et financiers : le
signal donné par un prix mondial du carbone. La mention de celui-ci ne figure pas explicitement dans
l’accord de Paris, même s’il en est fait mention de manière sibylline au travers de « l’utilisation de
résultats d’atténuation transférés au niveau international aux fins des contributions déterminées
au niveau national », mais cela n’empêche pas qu’il soit pris en compte. Le pétrolier Total par
exemple prend en compte un prix du gaz carbonique de vingt-cinq euros par tonne dans l’analyse
de tous ses investissements. L’absence de ce prix vient néanmoins brouiller considérablement
les calculs à court terme, déjà passablement perturbés par la baisse continue du prix du pétrole
observée actuellement qui rend de moins en moins rentable les investissements dans les énergies
renouvelables.
La prise de conscience du risque environnemental peut peut-être dissiper le brouillard
d’incertitude qui paralyse les entreprises des pays avancés face à un monde en mutation
accélérée soumis au choc du numérique et au développement de la métropolisation, entre
autres tendances lourdes, et les inciter à enfin investir pour redonner du souffle à une économie
qui n’en finit pas de languir depuis la sortie de la crise financière globale de 2008. Coïncidence
favorable ? Dans l’attente d’un véritable prix de marché mondial du carbone, la normalisation en
cours de la politique monétaire aux USA va progressivement redonner un taux de marché à la
monnaie américaine, ce qui va également contribuer à lever les incertitudes en fournissant une
base solide aux décisions d’investissement.
L’approche de Stratégie Avancée d’Investissement (SAI) développée par La Française intègre
dans un cadre plus large les questions liées aux changements climatiques. Cette démarche, qui
couvre l’ensemble des classes d’actifs (valeurs mobilières, immobilier, dette privée, capitalrisque) enrichit l’analyse classique des critères financiers, environnementaux, sociaux et
de gouvernance des vecteurs d’investissement avec deux critères stratégiques : la capacité
d’innovation et la capacité d’adaptation des émetteurs. L’intégration de l’ensemble de ces
critères permet deux choses :
s ur le plan de la performance, l’objectif de battre le marché avec la possibilité d’inclure dans
les portefeuilles un large panel de titres sélectionnés pour leur potentiel et leur résilience,
et d’appliquer les méthodes de gestion active,
s ur le plan du risque, la prise en considération du risque de perte extrême lié aux « stranded
assets » potentiels.
Cette méthodologie de gestion est parfaitement en ligne avec les études empiriques sur les
conditions d’une création persistante de surperformance ajustée du risque.
10 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités monde…
Tour du monde de LA finance durable
Création du label Transition Énergétique et Écologique pour
le Climat pour les fonds d’investissement.
Annoncé par la ministre de l’Écologie en septembre dernier et lancé le 10 décembre 2015 par un
décret de la même date, ce label s’appuie sur deux principes que sont « le concept de part verte
des activités des entreprises » et « la mesure de l’impact environnemental de ces activités ».
Deux opérateurs :
Le comité du label : composé du commissaire général au développement durable et de
représentants des investisseurs professionnels et de sociétés de gestion. Ce comité peut
notamment proposer des modifications au référentiel du label, proposer de nouveaux
critères ou modifier ceux existant.
Les organismes certificateurs : ce sont à ces organismes que vont s’adresser les sociétés
de gestion afin de faire labéliser leurs fonds et qui vérifient le respect des critères du label
pendant toute la durée de celui-ci. Ils peuvent délivrer le label pour une durée d’un an.
Ce label permet ainsi de compléter le label ISR.
1 1 • Stratégies & Durabilité • Juin
Janvier
2015
2016
Actualités à La Française…
SAI/ISR & RSE à La Française,
nos engagements, nos actions
Un nouveau
siège social pour
La Française
Le télétravail « régulier »,
une nouvelle étape pour le bien-être
au travail à La Française
Le télétravail est vecteur d’équilibre et de bien-être
pour les collaborateurs mais également d’efficacité et
de productivité pour le Groupe. Il permet de répondre
à la fois aux aspirations des collaborateurs et au besoin
d’efficacité de La Française.
C’est pour ces raisons que le Groupe, après avoir initié le
télétravail « exceptionnel » en 2013, souhaite développer
le télétravail « régulier » pour les métiers qui s’y prêtent.
Décembre 2015, La Française
s'installe Rive Gauche dans un
très bel immeuble résultant d’une
restructuration créative par Altarea
Cogédim et qui répond à de strictes
normes environnementales. Cet
immeuble économe en énergie (mais
pas en bien être) est le parfait reflet
de l’engagement de La Française
précurseur dans l’immobilier durable.
Il est parfaitement intégré dans le
tissu urbain et il est, notamment
grâce à ses larges surfaces vitrées,
très lumineux. Les zones de travail
et de circulation sont pensées pour
favoriser le bien être des utilisateurs.
Raspail est un immeuble exemplaire
sur le plan environnemental puisqu’il
est certifié HQE® et BREEAM®, et
labellisé BBC-Effinergie Rénovation.
1 2 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Un groupe pilote d’une vingtaine de collaborateurs a été
constitué pour mener une phase test au second semestre
2015. Les retours de cette expérimentation permettront
de déterminer les modalités d’un déploiement plus large
du télétravail « régulier ».
La phase test du télétravail « régulier »
en quelques chiffres :
22
collaborateurs
6 mois
de phase test
1
jour
de travail
par semaine
8
Directions
pilotes
Actualités à La Française…
SAI/ISR & RSE à la Française, nos engagements, nos actions
7e dialogue pour la Terre
Pour célébrer le 20e anniversaire de Green Cross,
Xavier Lépine était à Genève le 3 septembre
dernier afin de participer à une conférence
présidée par l’ancien Président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev. Cette conférence réunissait des acteurs du monde de la politique, des sciences et de
la finance autour d’une Déclaration des Dialogues pour la Terre sur l’action vers un
monde paisible et durable.
Les thèmes abordés ont été Les défis du XXIe siècle, Réaliser les opportunités d’un
monde en pleine mutation, Donner un second souffle à la coopération et à l’Action
multilatérale, Construire un monde de paix et Durable. L’intervention de Xavier Lépine a porté sur la recommandation de la construction d’un
indice de Gouvernance Mondiale, mesure préalable à toute action coopérative, « un
point de repère nécessaire à la mesure du progrès, amélioration ou dégradation
de la poursuite de l’objectif commun aux nations : une croissance durable. »
Xavier Lépine à la Conférence Internationale sur l’économie
verte et inclusive le 7 octobre 2015 à Genève.
En présence de Mikhail Gorbatchev, prix Nobel de la paix
et fondateur de Green Cross International, Xavier Lépine
(Président du Directoire La Française) est intervenu lors d’un
débat autour des thématiques qui allaient être abordées lors
de la Cop21 à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Ce débat était animé par Adam Koniuszewski (Directeur
Général de Green Cross International) en présence de Brice
Lalonde (Conseiller spécial pour le développement durable
au Pacte mondial de l’ONU), Bettina Laville (Fondatrice du
Comité 21 et Présidente du Comité Scientifique du Club France Développement Durable) ainsi
qu’Antoinette Guhl (Adjointe à la Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire, de
l’innovation sociale et de l’Economie circulaire).
L’occasion pour Xavier Lépine d’exposer ses convictions :
« Le réchauffement climatique exige une attention et une action immédiate au nom des citoyens
du monde. Depuis 2008, tous les yeux sont rivés sur le monde de la finance. Maintenant, les
gestionnaires d'actifs ont la possibilité d'apporter une contribution positive, créant ainsi une
situation gagnant-gagnant pour les investisseurs et les émetteurs à faibles émissions de carbone.
La création de stratégies d'investissement innovantes « zéro carbone » crée simultanément
une incitation pour les entreprises et des perspectives de rendement à long terme pour les
investisseurs. « Investir stratégiquement de façon consciente » n’est plus une option. C’est une
exigence. »
› Pour plus d’informations
13 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités à La Française…
SAI/ISR & RSE à la Française, nos engagements, nos actions
Semaine de l’ISR un évènement
à la Française : Projection/débat
« A la poursuite de l’Endurance, sur les
traces de Shackleton ».
Le 8 octobre 2015 à l’occasion de la Semaine de l’ISR et
dans le cadre de la Cop 21, La Française a accueilli près
de 90 personnes dans ses locaux pour une projection
en exclusivité du film « A la poursuite de l’Endurance,
sur les traces de Shackleton », produit par Luc Hardy et
réalisé par Bertrand Delapierre.
Ce film avait déjà fait l’objet le 18 septembre d’une
projection privée pour les collaborateurs de La Française.
La semaine de l’ISR était l’occasion d’ouvrir à un public
plus large et d’échanger sur les enjeux du dérèglement
climatique, sur l’importance des océans et des pôles dans
ces phénomènes, sur la nécessité d’une mobilisation et
sur le rôle des asset managers
Avec :
Luc Hardy (Explorateur et Fondateur de Pax Arctica),
Laurence Eymard (Directrice de recherche à l’Observatoire des Sciences de l’Univers
- Paris Centre - Ecce Terra)
Nicolas Imbert (Directeur exécutif Green Cross FT)
Laurent Jacquier Laforge (Chief Investment Officer Equity – La Française)
Cet évènement a été mis en place
en collaboration avec Green Cross
France & Territoires et Pax Artica.
Un très beau livre de Luc Hardy
(en vente ici) retrace cette
expédition. 50 % du prix de vente
sont réversés à Green Cross
France & Territoires.
1 4 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités à La Française…
SAI/ISR & RSE à la Française, nos engagements, nos actions
Les Rencontres
de prospective à l’heure de la Cop 21
Sous l’intitulé « Cop 21, enjeux pour les industriels et les investisseurs » La Française a
invité ses clients à débattre le 24 novembre.
Des intervenants prestigieux étaient réunis pour apporter un décryptage de la Loi sur la
Transition Energétique et ses implications pour les entreprises et les investisseurs ainsi
que leur éclairage sur les évolutions économiques et les solutions d’investissements
possibles.
Avec :
Chantal Jouanno (Ancienne ministre, Sénatrice de Paris, Conseillère régionale
d’Île-de-France)
Caroline Le Meaux (Responsable de la gestion déléguée CDC Retraite)
Robert Durdilly (Président de l’Union Française
d’Electricité. Vice-Président du Pôle Développement
Durable du MEDEF)
Patrice Geoffron (Professeur d’économie à l’Université
de Paris-Dauphine Directeur du Centre de Géopolitique
de l’Energie et des Matières Premières)
Christian de Perthuis (Professeur d’économie à l’Université de Paris-Dauphine
Fondateur de la Chaire d’Économie du Climat)
L’Agence du Don en Nature
La Française soutient depuis longtemps l’ADN. Aujourd’hui, l’Agence
du Don en Nature affirme sa position d’association 2.0 en nouant
un partenariat stratégique avec GOOGLE. Cette nouvelle avancée va lui permettre de démultiplier son impact social
auprès des plus démunis, passant ainsi d’une redistribution de 500 000 €
de produits par semaine en 2015 à 1 m€ hebdomadaire à horizon 2017/2018.
L’ADN a pour objectif de collecter les
produits non-alimentaires neufs invendus
auprès des industriels, les stocker et les
redistribuer aux associations qui luttent
contre l’exclusion.
> www.adnfrance.org
15 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités à La Française…
SAI/ISR & RSE à la Française, nos engagements, nos actions
Une fin d'année sous le signe de la forêt
1heart1tree
Un projet artistique et éthique
Grace à l’artiste Naziha Mestaoui la Tour Eiffel s’est
métamorphosée en forêt virtuelle de lumière du
29 novembre au 3 décembre 2015 de 18h à 1h du matin.
A cette occasion, La Française a proposé à ses 530
collaborateurs de donner vie à des arbres virtuels
projetés sur la Tour Eiffel et à autant d’arbres bien
réels en Côte d’Ivoire. Un message de paix et d’amour
envoyé par La Française en témoignage aux victimes
des dramatiques évènements du 13 novembre et à
un moment où les chefs d’état du monde se sont
rassemblés pour travailler à une planète plus verte et
plus équitable.
> www.1heart1tree.org
2016 La Française vous souhaite une année fertile
en participant à la reforestation
En envoyant ses vœux La Française a
offert à ses clients la possibilité de planter
3 000 arbres au Sénégal, au Pérou ou
en Haïti via le site de ReforestAction.
Les projets de ReforestAction contribuent
au développement de l’économie locale,
à la restauration de l’environnement et à
la protection de la biodiversité.
> www.reforestaction.com
2016
une année
fertile
La Française participe
à la reforestation
en soutenant
1Heart-1Tree et ReforestAction
16 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actualités à La Française…
Les encours durables
à La Française (en millions)*
près de
m€
550 m€ 840
Immobilier
Actions
SAI
* Chiffres au
31 décembre 2015
SAI
50 m€
Obligations
SAI
La politique de vote
Les résultats de nos votes exercés en 2015 sont :
82,66 % 5 220
Votes
exercés
251
Assemblées
17 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Votes
23,11 %
Contre
Actifs du trimestre
18 • Stratégies & Durabilité • Juin 2015
Actifs du trimestre
Hannon Armstrong (HASI) finance via de la dette ou du capital des SSE ou Sociétés de Services
Energétiques (ESCO en anglais), sociétés qui offrent des solutions énergétiques dont le but
principal est la réalisation d’économies d’énergie, la fourniture d’une énergie propre, un impact
positif sur l’environnement ou une utilisation plus efficace des ressources naturelles.
réée il y a plus de 30 ans aux Etats-Unis, HASI a fourni ou arrangé depuis 2000 plus de
C
$4,5Mds couvrant 475 transactions relatives à des projets d’infrastructure durable.
etite société dont l’empreinte environnementale est très faible elle est dotée d’un
P
management reconnu. Forte de la conviction que la finance a un rôle essentiel à jouer
dans l’adoption de technologies « low-carbon », elle a néanmoins plus de 30 années
d’expérience réussie en matière de financement de l’efficacité énergétique et des énergies
renouvelables.
ans un environnement mondial où la lutte contre le changement climatique s’impose
D
comme un défi majeur pour l’ensemble des acteurs privés et publics, les projets financés
par Hannon Armstrong apportent des solutions en améliorant l’efficacité énergétique et en
développant les énergies renouvelables.
Hannon Armstrong est un des titres détenus dans Zero Carbon.
19 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Actifs du trimestre
La Française
a des
n°5
Immeubles
Durables
Zoom sur…
LUMINE & SENS, des bureaux économes et durables
Points
forts
accueillant
Social
ZAC RAveZies
32-38, Allée de BoutAut
33000 BoRdeAux
Social
Environnemental
Une architecture contemporaine et audacieuse : formes géométriques
épurées, couleurs métallisées, matériaux recyclables s’intégrant dans
l’environnement du quartier
Un confort véritable : brise-soleil coulissants permettant d’ajuster
la lumière, isolation acoustique complète et efficace, intégration
d’espèces végétales, parking pour les vélos, bornes de recharge pour
les véhicules électriques
Un livret d’accueil : guide de bonnes pratiques fourni à tous les
locataires pour l’utilisation durable de l’immeuble
Environnemental
performant
Entretien…
avec Céline Croquet
Responsable Technique au sein du
service Asset Management Immobilier
Entreprise de La Française REM
En savoir plus page 3…
1er immeuble de bureaux de l’agglomération bordelaise certifié « HQE en
Exploitation » et labellisé BBC grâce à une gestion efficace :
- Du froid et de la chaleur : pompes à chaleur réversibles, isolation
renforcée, ventilo-convecteur coupé automatiquement en cas
d’ouverture des fenêtres
- De l’éclairage : détecteurs de présence dans les parties communes,
système de gradation (adaptabilité à l’intensité de la lumière naturelle)
- De l’eau : mousseurs sur les robinets limitant le débit d’eau, demichasses d’eau, récupération de l’eau de pluie pour l’entretien des
espaces verts, système de détection des fuites
- De l’entretien des équipements : utilisation obligatoire de produits
écologiques pour le ménage
Labellisé
Sociétal
dynamique
Situé au cœur de la ZAC Ravezies,
entre Bordeaux-Lac et le centreville, Lumine & Sens bénéficie
du dynamisme d’un quartier en
pleine mutation
Intégré au sein d’un réseau de
transports en commun performant : tramway (ligne C), gare
SNCF (TER), plusieurs lignes de
bus au pied de l’immeuble et
Vcub (vélos en libre-service)
Bénéfice
Lumine & Sens, une performance énergétique remarquable :
177 kWh/m2 d’énergie primaire consommés chaque année,
contre une moyenne de 441 kWhEP/m2/an pour les
bâtiments de bureaux en France
(Source : indicateur OID 2014 de consommation énergétique réelle en
énergie primaire)
www.lafrancaise-group.com
Retrouvez La Fiche complète ici
20 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Zoom sur
21 • Stratégies & Durabilité • Juin 2015
Zoom sur …
Une solution active
pour la transition vers une économie bas-carbone
A La Française, nous sommes convaincus que les gérants
d’actifs ne peuvent plus se contenter d’observer les sociétés
uniquement par le prisme de leurs données financières. Bien
qu’elles permettent de cerner l’image du passé, elles ne peuvent
que rarement identifier les points d’inflexion de plus en plus
fréquents avec la multiplication des ruptures technologiques et
des effets de la mondialisation. C’est ce constat qui nous a amené
d’une part à signer notre partenariat avec la société de conseil
britannique IPCM (Inflection Point Capital Management) et
d’autre part à adopter une approche innovante et systématique
définie comme SAI, ou “Strategie Avancée d’Investissement”, qui
s’applique désormais à l’ensemble de notre gestion actions.
Notre processus d’investissement combine des mesures
quantitatives et de la recherche fondamentale avec une
focalisation sur le positionnement stratégique d’une société
dans une industrie donnée par une analyse systématique de
son niveau d’innovation et de sa capacité d’adaptation et de
réaction, tout autant que ses performances environnementales
et sociales.
A la recherche d’une solution active pour participer à la transition
vers une économie bas-carbone, nous nous sommes appuyés
sur les travaux et références d’IPCM en finance climat et avons
lancé cet été un fonds dédié à la transition vers une économie
bas-carbone : LFIP Zero Carbon*.
Nous avons constaté que notre approche SAI est particulièrement
bien adaptée aux besoins de cette transition et répondra aux
exigences mises en relief par la conférence de Paris de 2015 sur
le changement climatique (Cop21) qui vient de s’achever sur un
programme ambitieux et largement partagé.
…
*Avant toute décision d’investissement, se reporter à la présentation
générale des caractéristiques du fonds cité, et notamment de son objectif
d’investissement, frais et risques associés. Prospectus et document-clé du
fonds disponibles sur simple demande.
22 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Zoom sur …
…
Les investisseurs, comme les sociétés vers lesquelles ils orientent
leurs capitaux, subissent une pression grandissante pour réduire
leurs émissions carbones. Cette pression est mondiale et se
trouve reflétée par de nouvelles exigences de la société pouvant
aller jusqu’à appeler les fonds à désinvestir des entreprises
exploitant les énergies fossiles. Cette demande sociétale pousse
elle-même le législateur à exiger la mesure de l’empreinte
carbone et demain sa minimisation. Notre capacité d’adaptation
à cette nouvelle exigence et réalité sera un facteur clé d’avenir.
Nous faisons également le constat que l’émergence d’une
économie bas-carbone génère également des opportunités
d’investissement, particulièrement à un moment où les énergies
renouvelables deviennent concurrentielles, ce qui permet de
les considérer comme des investissements à la fois vitaux pour
limiter le changement climatique et potentiellement porteurs
d’une performance financière.
La thèse d’investissement de notre stratégie « zero carbon » est
simple : les entreprises qui sont dans la capacité de gérer les
risques et opportunités du changement climatique sont les plus
réactives et les plus agiles, en d’autres termes, les mieux gérées
et ainsi capables de surperformer leurs concurrents.
Pour aboutir à un tel portefeuille nous sélectionnons d’une part
les entreprises avec l’empreinte carbone la plus faible dans chaque
secteur économique. Cette méthode dite « best-in-class » est
complétée par des investissements dans les sociétés capables
de fournir des solutions carbones et dont les modèles industriels
sont précisément orientés vers la réduction ou la prévention
des émissions carbones. Cette catégorie d’entreprises aura une
contribution carbone négative dans le portefeuille, les émissions
« évitées » venant en déduction des émissions des autres sociétés
du portefeuille. La combinaison de ces deux types de sociétés
permet de tendre vers deux objectifs : une performance financière
un investissement sans émissions carbones.
Vous avez dit SAI ?
Voir ou revoir la vidéo
23 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
Zoom sur …
…
Première mission accomplie !
La première mission est aujourd’hui accomplie, le portefeuille
LFIP Zero Carbon est investi. D’un point de vue gestion, il est
à la fois concentré et son risque relatif à son indice mondial
de référence est contrôlé en représentant tout le spectre des
secteurs d’activité économique et les grandes régions du monde.
Mais avant tout son empreinte carbone tend bien vers « 0 »
par la sélection et la combinaison des meilleures entreprises
des divers secteurs de l’indice de référence du point de vue de
leur « efficacité carbone » avec des fournisseurs de solutions
capitalisations, ‘pure players’, le plus souvent hors indice et qui
offrent des produits et services adaptés à une économie bas
carbone qui permettent d’éviter ainsi des émissions de CO2.
La diffusion de nos pratiques pour la transition
vers une économie bas-carbone
A partir de cette expertise carbone, nous sommes très heureux d’avoir été
sélectionnés pour participer au nouveau mandat « Global Equities Low
Carbon » qui a été lancé sur la plateforme AmLeague ce mois de décembre.
Ce mandat est promu par l’ERAFP avec comme objectif d’investissement
de maximiser la performance financière, d’obtenir la meilleure note ESG et
de sélectionner des sociétés qui mettent en œuvre les stratégies les plus
avancées en matière de limitation du changement climatique. Ce mandat
représente pour nous une nouvelle opportunité de démontrer l’efficacité de
notre approche SAI.
Mesure carbone du portefeuille vs. benchmark
(en CO2 émis par m investis)
Émetteurs
Best-in-Class
Fournisseur
de solutions
146
-149
Empreinte carbone
LFIP Zero Carbon
-3
MSCI ACWI
au 30/11/2015 - sources : LFIP ; IPCM
2 4 • Stratégies & Durabilité • Janvier 2016
189
Publication éditée par La Française,
Société anonyme à directoire et conseil
de surveillance au capital de 74 032 900 euros
RCS : 480 871 490
Sources : Le Monde, UNFCCC, VATICAN-VA, CA-cib.com, Novethic
Directeur de la publication : Pierre Schoeffler
On participé à ce numéro : Perrine Dutronc Laurent Jacquier Laforge - Pierre Shoeffler -
Chef d’édition : Claudine Prêtre
Maquette : Sylvia Chadi
Photos/illustrations : Fotolia - Thinkstock Franklin Azzi Architecture Agency - DR
128, bd Raspail 75006 Paris - France
Tél. +33 (0)1 44 56 10 00 - Fax +33 (0)1 44 56 11 00
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XX2405 - Janvier 2016
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