BMCTTM – Facteurs de variabilité de la réponse aux traitements médicamenteux (1)
Facteurs de l’environnement : alcool, tabac, pollution, alimentation.
Facteurs liés au moment d’administration : chronopharmacologie
→ Facteurs extrinsèques : plus difficiles à mettre en évidence
•Tabac
•Alcool : il faut demander des précisions sur le volume consommé
•Environnement (sport, alimentation, produits polluants..)
•Interactions médicamenteuses (cf cours spécifique). Le médecin est le principal responsable en temps
que prescripteur, il doit être au courant du traitement du patient, même ceux prescrits par les autres
professionnels de santé
•Alimentation
•Stress, activité physique
•Substances récréatives (=illicites)
Les facteurs extrinsèques sont des facteurs que le médecin doit chercher, il doit y penser, effectuer un
interrogatoire..
Le patient n'est donc pas si général que ça, les études d'efficacité donnent des probabilités de réponses, d'effets
indésirables etc.. qui sont des moyennes de population. Le médecin est face à un cas particulier ! Il faut donc
faire le point entre cas populationnel et cas particulier.
Les mécanismes qui induisent la variabilité sont des facteurs pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques.
(ex :Le métabolisme peut ne pas être le même chez les différents individus → facteur pharmacocinétique
ou les récepteurs cérébraux peuvent ne pas être les mêmes → facteur pharmacodynamique)
B. Facteurs physiologiques
I. Age
•Nourrisson
Modifications pharmacocinétiques (PK) :
–Il y a une augmentation de la perméabilité des barrières intestinales (avec une meilleure
biodisponibilité, le médicament est absorbé plus facilement) et de la barrière hémato-encéphalique BHE
(un médicament dans le sang passera plus facilement dans le cerveau, chez un adulte la proportion de
médicament à passer la BHE est plus faible)
– Augmentation des secteurs hydriques (le médicament va se repartir différemment dans l’organisme)
–L'équipement enzymatique et donc le métabolisme est faible voire inexistant, immature chez le nouveau
né. Il va devenir de plus en plus efficace au fur et à mesure que l'enfant grandit.
(Par exemple, pour une maladie chronique chez le nouveau-né, un traitement pendant 6 mois
doit être réadapté au fur et à mesure que son métabolisme se modifie car la dégradation du
médicament est différente)
–Élimination rénale est réduite
Modifications pharmacodynamiques (PD) :
–Nombre et expression des récepteurs
–Sensibilité accrue ou inversée
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