Quels sont les différents facteurs influençant le style vestimentaire

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Quels sont les différents facteurs influençant le style
vestimentaire des jeunes âgés de 14 à 21 ans ?
Pour notre sondage, nous avons interrogé plusieurs personnes âgées de 14 à 21 ans.
Les réponses correspondent à celles de 47 individus féminins et 47 individus masculins.
Comme nous pouvons le constater, la majorité des jeunes interrogés ont entre 16 et 17 ans.
Ce sont principalement des élèves de 1ère ES, et de catégorie dite « Autre », qui comprend
les CAP, les personnes en possession d’un emploi…
Ce sont en grande partie des personnes dont les parents appartiennent aux PCS
cadres et professions intellectuelles supérieures et employés. Il y a autant de citadins que de
ruraux.
On constate que les enfants de cadres ont tendance à dépenser plus de 200€ pour un
seul article alors que les employés limitent généralement leurs dépenses à une somme
variant de 50 à 150€. De plus, on peut remarquer que les enfants d’ouvriers ainsi que les
enfants de parents retraités ne dépensent pas plus de 200€. Ce qui signifie qu’une
profession moins rémunérée que les autres offrira un budget disponible moins conséquent
lors des achats vestimentaires effectués.
Sur ce graphique, on peut remarquer que les enfants d’employés n’ont pas de critères
spécifiques concernant le lieu d’achat de leurs vêtements. De plus, on remarque que les
enfants de retraités et d’agriculteurs n’effectuent aucun achat vestimentaire sur internet ce
qui peut signifier qu’ils sont moins sensibles à l’utilisation des appareils informatiques.
Concernant à nouveau les enfants de retraités, on peut remarquer qu’ils n’effectuent aucun
achat dans des boutiques de marques ce qui peut signifier qu’ils ont plus conscience de la
valeur de l’argent grâce à l’expérience de leurs parents et qu’ils ont ainsi plus tendance à
acheter dans des boutiques dites low-coast ou dans une catégorie dite « autre » comprenant
catalogues, marchés, ..
On peut voir ici que les préjugés concernant l’addiction des individus féminins au shopping
ne sont pas fondés. En effet on peut constater sur ce graphique que la fréquence d’achat de
vêtements des individus masculins peut tout aussi bien être inférieure à celle des filles
comme supérieure. Comme le montre le camembert, on remarque que 70% des garçons
sont prêts à effectuer leurs achats plus de trois fois par mois, contre 30% chez les femmes.
De plus, les hommes peuvent tout aussi bien avoir recours au shopping moins d’une fois par
mois.
Les personnes ayant recours au shopping un grand nombre de fois par mois ( plus de trois
fois ) dépensent en moyenne de 0 à 20€, comme le montre le premier camembert où 100%
des personnes ayant une fréquence d’achat de plus de trois fois par mois, ont ce petit
budget. Alors que les personnes ayant une moins grande fréquence d’achat disposent d’un
plus gros budget financier comme on peut le voir sur le dernier camembert où l’on voit
qu’une personne faisant ses achats moins d’une fois par mois, pourrait dépenser plus de
100€. On peut remarquer que cela n’est pas toujours valable puisqu’une personne
effectuant ses achats plus de trois fois par mois pourrait tout aussi bien dépenser une
somme supérieure à 100€. Il est donc possible que ces achats dépendent du revenu des
parents.
On peut constater que les enfants d’employés sont plutôt influencés par le prix de leurs
achats alors que ceux de cadres le sont moins en général. Les enfants d’agriculteurs
exploitants, d’artisans, chefs d’entreprises, et d’ouvriers sont assez mitigés en ce qui
concerne cette « influence ». Encore une fois, les réponses sont susceptibles d’être
dépendantes du revenu des parents.
On peut noter ici que 62.5% des personnes pensant que la publicité n’influence pas le style
vestimentaire s’inspirent beaucoup de celui d’autrui. Ceci est en opposition aux 60.5 % de
personnes qui elles, pensent que la publicité a un impact sur la manière de se vêtir, et qui ne
prêtent pas du tout attention à l’apparence des individus. Certaines personnes sont plus
sensibles aux médias alors que d’autres préfèrent s’inspirer de celles qu’elles côtoient
quotidiennement.
Les urbains avouent que leur style musical a un impact sur leur style vestimentaire alors que
les ruraux ne font aucun rapprochement entre ces deux styles ; cependant, les taux restent
serrés et sont entre 48.3 et 51.7%. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la majorité des
ruraux sont des personnes plutôt aisées et donc qui n’osent pas avouer que leur style
musical puisse avoir une influence sur leur style vestimentaire. En effet, ce sont des
personnes raffinées qui ont une image à préserver.
Ce type d’activités a permis de diversifier les cours de SES, ce fut un bon moyen de
travailler par groupes, d’entrer en contact avec la population avec des sondages et de briser
certains préjugés que nous pouvions avoir avant de mener cette enquête. Cela nous a
beaucoup apporté, MERCI Monsieur Krysiak !
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