LaCafetiere_Questions_p57

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Voici la correction des questions de La Cafetière IV p56-57
1. Les camarades d’atelier du narrateur, Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli, entrent à nouveau en
scène. Ils appartiennent au monde réel. Ils ont des activités ordinaires : déjeuner (l. 19), manger et
boire (l. 20), jouer aux dames (l. 25).
2. a. Arrigo pose cette question car les deux amis ont retrouvé le narrateur évanoui, vêtu d’un «
habit à la française » – qui n’est autre que l’habit de noce du grand-père de leur hôte –, « serrant
dans (s)es bras un morceau de porcelaine » (l. 7-8).
b. « Que diable » est une expression populaire qui produit un effet d’insistance dans une phrase
interrogative. Dans cette phrase, le mot « diable » fait écho à l’adjectif « diabolique » (l. 20 de
l’extrait III) : on peut le lire au sens propre.
c. Le détail qui retient l’attention du lecteur est le morceau de porcelaine que le narrateur serre
dans ses bras « comme si c’eût été une jeune et jolie fille » (l. 8).
3. a. L’explication que donnent les amis du narrateur est que ce dernier s’est amusé (l. 12).
b. Le narrateur ne partage pas cette explication. Il répond « sèchement » (l. 17) à ses camarades,
prétendant qu’une faiblesse l’a pris (l. 16).
4. Le narrateur dessine, ses amis jouent aux dames ou regardent tomber la pluie en tambourinant
sur la vitre. Ces actions sont ordinaires. Elles appartiennent au monde réel.
5. Le dessin du narrateur dévoile deux phénomènes surnaturels. Le dessin sans objet du narrateur
prend d’abord l’aspect d’une cafetière. Puis les personnages se rendent compte que cette cafetière
se confond avec le « profil doux et mélancolique d’Angéla » (l. 34).
6. À la fin du texte, l’hôte révèle que sa sœur Angéla est morte deux ans plus tôt d’une fluxion de
poitrine, après un bal. Cette révélation donne un caractère surnaturel à l’explication de l’aventure.
7. Le sentiment exprimé par le narrateur dans la dernière phrase est le désespoir. Le narrateur
donne une explication surnaturelle à ce qu’il vient de vivre : il parle d’« illusion diabolique » à la
ligne 20.
BILAN
A la fin de l’histoire, le lecteur dispose-t-il d’une explication rationnelle de ce qui a été raconté ?
À la fin de la nouvelle, le lecteur hésite entre une explication rationnelle et une interprétation
surnaturelle des événements racontés. En effet, on peut expliquer rationnellement l’aventure du
narrateur en l’analysant comme un rêve. Cependant, l’habit de noce que porte le narrateur au
réveil, les morceaux de cafetière qu’il tient entre ses bras et le dessin du profil d’Angéla à la fin de
la nouvelle amènent le lecteur à penser que les événements surnaturels de la nuit ont réellement
eu lieu.
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