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ARCHITECT
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BELGIUM
25 & 26 avril 2013
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mensuel - 18ème année - février/mars 2013 - P505192 - bureau de dépôt Bruxelles X - ISSN 1374-5360 - ne paraît pas en juillet
Editeur responsable: P.C. Maters, Chaussée d'Alsemberg 842, 1180 Bruxelles - www.lejournaldelarchitecte.be
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Université de Bordeaux (FR) - Rudy Ricciotti (architecte)
Nouveau campus par Rudy Ricciotti
Bâtiment en béton autoplaçant caractérisé par ses nombreux
percements et ses terrasses décalées, l'ensemble immobilier conçu
par Rudy Ricciotti pour Domofrance doit valoriser l'image du campus
universitaire de Bordeaux.
A la recherche de nouveaux modèles économiques, le bailleur
social Domofrance innove en
lançant sa première opération
mixte sur le campus universitaire
de Bordeaux dans le cadre d’une
autorisation d’occupation temporaire. Suite à un concours de
conception-réalisation, il a choisi
le groupement composé de « DV
Construction » et de l’architecte
Rudy Ricciotti.
A l'été 2013, Domofrance lancera la
construction d'un bâtiment de 147
logements à Pessac (Gironde) sur le
campus universitaire de Bordeaux
pour une livraison attendue début
2015. Ensemble de 8 077 m2 de surface habitable et utile qui se développe sur une parcelle 2 600 m2,
l'opération abritera des logements
sociaux (39), étudiants (68) et à destination des doctorants-chercheurs
(40), sans compter des locaux réser-
vés au Service Interuniversitaire
de Médecine Préventive et de
Promotion de la Santé (Siumps).
Les uns et les autres pourront
partager une cour urbaine de
650 mètres carrés. « C'est quand
même plus intéressant que d'aligner des cellules de cité U toutes
pareilles avec un lit une place qui
est un tue-l'amour », lance Rudy
Ricciotti, Grand Prix national de
l'architecture.
Mené suite à un appel d'offres de
l'Etat dans le cadre de l'opération
campus, le projet est particulier à
plus d'un titre. Le bâtiment en R+10,
sera en béton blanc autoplaçant. Il
comportera de nombreux percements de dimension variée et des
terrasses décalées pour rythmer les
façades et jouer sur les contrastes
ombre-lumière.
Les Bétons autoplaçants sont hyperfluides et se mettent en place, sans
vibration, sous l’effet de leur propre
poids et de leurs caractéristiques
d’écoulement. Ils épousent ainsi
des formes de coffrage complexes.
Ils offrent ainsi de nombreux avantages :
• réduction des délais, gain de
productivité, économie de main
d’œuvre
• amélioration des conditions de
travail et de sécurité
• qualité des parements accrue
Outre son architecture spectaculaire voulue pour donner une autre
image au campus universitaire,
l'opération a la particularité d'être
sous maîtrise d'ouvrage d'un bailleur social qui gèrera le programme
sur la durée d'une autorisation
d'occupation temporaire (AOT) de
33 ans. A l'issue, l'Etat reprendra la
propriété du bâtiment.
Autorisation d'occupation
temporaire
« Ce programme revêt une importance particulière dans la mesure où l l l
Université de Bordeaux (FR) - Rudy Ricciotti (architecte)
“
Les bétons autoplaçants sont
hyper-fluides et épousent des
formes de coffrage complexes
nous intervenons pour la première
fois sur le domaine universitaire. Il
nous permet de tester de nouveaux
modèles économiques. En effet,
nous devons être efficaces pour
amortir l'immeuble sur la durée de
l'AOT. Nous avons l'obligation de
bon entretien et de bonne gestion
pour éviter la vacance et remettre
à l'Etat un bâtiment qui fonctionne.
D'où notre choix d'un projet qui soit
un modèle en termes d'architecture,
de technicité et de performance
environnementale», déclare JeanLoup Métivet, directeur développement et promotion immobilière
chez Domofrance.
Toutes les typologies de logements
sont proposées (du T1 au T4) pour
une opération qui revient à 1800 euros/m2 de surface habitable. « Nous
réalisons nos opérations plutôt autour de 1 000 euros le m2, mais en
intégrant la charge foncière », rappelle Jean-Loup Métivet.
Le projet de Rudy Ricciotti ressemblera à un vaisseau blanc de 10
étages, dont la structure est allégée
par l’aménagement de niveaux différents. L’architecte a imaginé des fenêtres toutes différentes, en hauteur
ou en largeur, basses ou hautes, et
même quelques balcons de formes
diverses qui rythment la façade.
« D'abord, l'isolation thermique
par l'extérieur, on ne sait pas ce
que ça va donner dans dix ans. Je
fais confiance aux propriétés du
béton blanc autoplaçant qui capte
la lumière. Surtout, le matériau est
produit sur place. Je suis un pa-
“
triote soucieux de l'emploi local, je
ne veux pas de trucs fabriqués en
Chine au prétexte que c'est moins
cher. Et tant pis si, rien que pour
faire passer la tuyauterie, on va bien
s'embêter avec le sac de nœuds que
j'ai dessiné. Au moins, ça va faire travailler du monde. »
« Le vrai développement durable,
c'est aussi une morale du foncier : ici,
on réussit à implanter 150 logements
et des locaux utiles sur une parcelle
de 2 600 mètres carrés », poursuit l'architecte. Les prix de location pour les
étudiants, chercheurs et personnels
de l'université sont encore à l'étude.
Le bailleur est également candidat
aux prochains appels d'offres pour
les logements universitaires qui devraient fleurir sur le campus au fil de
sa réhabilitation.
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Christchurch (NZ) - Shigeru Ban (architecte)
Les saints en plâtre de Shigeru Ban
Fortement endommagée par le tremblement de terre du 22 février
2011, la cathédrale anglicane de Christchurch, en Nouvelle-Zélande,
sera temporairement remplacée par un édifice réalisé avec des
tubes de carton. Le projet a été confié à l’architecte japonais Shigeru
Ban, passionné depuis longtemps par l’utilisation de matériaux de
construction simples, recyclables ou réutilisables, en particulier les tubes
de carton et les conteneurs de transport maritime.
L’architecte japonais, né en 1957, est
par ailleurs impliqué fortement dans
l’architecture d’urgence depuis le
tremblement de terre qui a frappé
Kobe en 1995. Pour cette ville japonaise, il avait notamment conçu une
église provisoire en tubes de carton
qui a été utilisée pendant une décennie. Au milieu des années 1990,
il a également commencé à travailler avec les Nations unies pour ériger des abris pour les réfugiés du
Rwanda, victimes du génocide. Son
agence est intervenue bénévolement dans de nombreux lieux frappés par des catastrophes.
"Cette démarche fait partie de ma
responsabilité sociale. D'habitude,
nous réalisons des bâtiments plutôt
pour des gens privilégiés et ils utilisent leur argent et leur puissance
pour faire des structures monumentales. Mais je pense qu'on devrait plus construire pour le public
(...) comme pour les gens qui ont
tout perdu dans des catastrophes.
Même dans de tels lieux, je veux, en
tant qu'architecte, créer de belles
constructions, émouvoir les gens et
améliorer leur vie. Si je n'étais pas
dans cet état d'esprit, il me serait
impossible de créer des œuvres
d'architecture, et d'apporter, dans
le même temps, une contribution
à la société. La façon dont les architectes servent la société, en particu-
lier les minorités, peut jouer un rôle
important dans la détermination de
notre époque», explique t’il.
Les conséquences de ces catastrophes sont, selon lui, aggravées
par l'effondrement de bâtiments
construits par les hommes et les
architectes ont une sorte de devoir
moral à cet égard. "Les gens ne sont
pas tués par les tremblements de
terre, mais par l'écroulement des
constructions", dit-il.
Une cathédrale transitionnelle
La silhouette massive de basalt
était l'emblème de Christchurch,
deuxième ville de l'archipel néozélandais. Le tremblement de terre
de magnitude 6,3, qui a fait 185
morts, a irrémédiablement mutilé
la cathédrale de 1864, dont l’avenir
(restauration ou nouvel édifice) n’a
pas encore été arrêté. Pour la Nouvelle Zélande, la reconstruction de
sa deuxième ville, donc certains
quartiers ont été entièrement rasés,
pourrait coûter quelque 12,5 milliards de dollars.
Le projet élaboré par Shigeru Ban
est une structure en forme de tente,
composée de 64 tubes de carton
de 83 cm de diamètre et d’une longueur comprise entre 18 et 22 m,
étanchéifiés avec du polyuréthane
et ignifugés. Les fondations sont
faites de conteneurs. Cette cathédrale temporaire pourra accueillir
700 personnes.
Shigeru Ban a affirmé que l’édifice
pourrait durer une dizaine d’années
et qu’il serait possible de le pérenniser si les utilisateurs le souhaitaient.
« C'est un grand bâtiment dans
lequel on a envie d'entrer, aérien et
léger, qui donne un sentiment d'élévation », explique le responsable
du projet, Johnny McFarlane. « La
cathédrale transitionnelle est un
symbole d'espoir pour l'avenir de la
ville, en plus d'être durable et abordable », ajoute t’il.
Tubes et cartons
L'architecte utilise généralement
pour ses bâtiments éphémères des
matériaux recyclés, comme des
conteneurs ou des cartons de bière.
Lestés avec des sacs de sable, ils font
ainsi office d'abri. Mais son matériau
fétiche est le tube en carton, qui,
dit-il, est toujours immédiatement
disponible à l'inverse du bois ou de
l'acier, au lendemain d'une catastrophe.
La nouvelle cathédrale de Christchurch doit être achevée en avril
2013, 132 ans après la consécration
de sa version originale en pierre. Il
s'agira de la plus grande construction en carton de Shigeru Ban. Les
assurances et les dons publics ont
permis de réunir 5 millions de dollars NZ (3,1 millions d'euros) pour
cette église atypique dont la base
est en ciment tandis que les tubes
dessinent sa ligne triangulaire et
que des containers aident au maintien des murs.
Des vitraux et un toit en polycarbonate protègent la structure des
intempéries, de sorte que sa durée
de vie a été estimée à cinquante ans.
Les autorités paroissiales envisagent
de l'utiliser pendant une dizaine
d'années, le temps de construire
une église traditionnelle, mais Shigeru Ban espère que l'enthousiasme
des fidèles inversera la courbe de ce
destin.
« Si les gens l'aiment, elle sera permanente, j'espère que c'est ce qui arrivera », a déclaré l'architecte nippon.
Créations durables
Shigeru Ban affirme avoir eu le désir de devenir architecte à 12 ans.
Diplômé de la prestigieuse Cooper
Union School of architecture de
New York, il a ouvert son propre
cabinet en 1985 après avoir travaillé
pour Arata Isozaki à Tokyo. Il se dit
inspiré par Le Corbusier et l'Américain d'origine allemande Ludwig
Mies Van der Rohe (1886-1969)
mais également Alvar Aalto (18981976), découvert à l'occasion d'un
voyage en Finlande. Membre depuis
2010 de l'ordre français des Arts et
des Lettres, Shigeru Ban enseigne
depuis 2011 à l'université de Kyoto
des arts et du design. Il travaille
aujourd'hui sur des projets en Espagne, au Liban ou encore en Inde,
où il prépare la construction d'un
ensemble hôtelier à Goa.
Shigeru Ban développe une architecture qui tend à harmoniser les
différents rapports architectoniques, spatiaux, sociaux et environnementaux dans chacune de
ses réalisations. Il utilise les tubes de
carton (P.T.S) comme structure sans
rompre avec l'histoire de l'architecture. Dans ses différentes réalisations, on peut même percevoir
certaines réminiscences d'éléments
de l'histoire de l'architecture telles
que l'agora grecque pour la galerie
d'Issey Miyake à Tokyo en 1994 ou
la référence aux modernes pour la
Paper House et la Furniture House.
Mais la référence s'arrête là, le plan
rigide, souvent quadrangulaire, est
totalement libéré dans son élévation. Le module P.T.S, utilisé à la
fois comme élément structurel et
comme élément mobilier, dissout
la rigidité du plan par des compositions qui fluidifient l'espace. L'ensemble peut ainsi s'ouvrir sur l'environnement, y participer comme un
fragment. « L'un de mes bâtiments
préférés est la Farnsworth House
de Mies van der Rohe. C’est une
œuvre révolutionnaire qui parvenait à une continuité complète
entre l'intérieur et l'extérieur grâce
à une façade entièrement vitrée.
On n'y retrouve cependant jamais
la continuité physique particulière
des espaces domestiques japonais traditionnels, où de multiples
écrans mobiles s'interposent entre
l'intérieur et l'extérieur», explique
l’architecte.
Le choix du projet de M. Ban
illustre la qualité du savoir-faire
acquis par l'architecte japonais
dans l'utilisation de matériaux
recyclés pour la construction, un
travail qui lui a valu d'être qualifié
d'architecte "vert", ce qu'il n'apprécie guère, et qui a contribué à
sa renommée mondiale.
✖
Les architectes Brunfaut
mis à l’honneur dans une
exposition à l’Atomium
L’exposition «Brunfaut’s Progressive
Architecture» se tient depuis le 8 février au
sein de l’Atomium. Les Brunfaut, une famille
d’architectes bruxellois, ont notamment conçu
l’hôpital Bordet et la Gare Centrale de Bruxelles.
L’exposition «Brunfaut’s Progressive
Architecture» s’inscrit dans le cadre
d’un cycle thématique relatif à l’architecture belge lors de la période moderniste. Les Brunfaut étaient des architectes influents et politiquement
engagés. Les frères Gaston et Fernand et le fils de ce dernier, Maxime,
ont fortement influencé l’évolution
de l’architecture entre les années 20
et 60. Fernand et Maxime Brunfaut
ont été les élèves de Victor Horta,
le maître de l’Art Nouveau. Maxime
Brunfaut a ainsi poursuivi et achevé
le travail de Victor Horta pour la Gare
Centrale de Bruxelles. Fernand et
Gaston sont décédés dans les années
1970 tandis que Maxime est mort en
2003 à l’âge de 94 ans.
La famille avait foi dans un «avenir
ensoleillé». Ils ont essayé de représenter cette vision dans leur architecture progressiste. Leurs convictions politiques déterminaient les
fonctions des différents éléments
dans leurs projets. L’exposition proposera ainsi des archives, plans,
maquettes et témoignages exclusifs
racontant leur histoire personnelle
et architecturale.
L’exposition se tient depuis le 8 février au 9 juin, tous les jours de 10
à 18h.
L’accès à l’exposition est compris
dans le prix normal du ticket d’accès
à l’Atomium, fixé à 11 euros pour les
adultes
✖
Knauf Horizon Systems
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Le Projet urbain Loi, Bruxelles- Christian de Portzamparc (masterplan)
Le Projet Urbain Loi décapité
Le Projet urbain Loi est un des 12 programmes urbanistiques et
architecturaux proposé par le schéma directeur du Quartier européen,
adopté par le Gouvernent de la Région de Bruxelles-Capitale en
avril 2008.
Il a été conçu pour être un catalyseur du redéveloppement du
quartier européen. L’objectif est
d'allier le premier pôle d’emplois
internationaux et européens de
la Région à un pôle de résidence
diversifié et à un pôle de bienêtre en ville, composé de parcs et
d’équipements culturels et de loisirs accessibles à tous.
européenne sur les 800.000 m²
qu’elle occupe aujourd’hui dans
le Quartier européen, soit une
augmentation de 230.000 m² de
bureaux pour la Commission dans
le périmètre du Projet urbain Loi;
l’introduction massive de logements, soit 110.000 m²; accompagnés d’équipements et de commerces pour un total de 60.000 m²
Il devrait conduire à transformer
ce morceau de ville en un quartier
avec une mixité de fonctions qui
s’inscrive dans les exigences du
développement durable et de la
ville compacte et dense.
Le «Projet Urbain Loi», imaginé
en 2009 par l’architecte français
Christian de Portzamparc, propose
un agencement en trois «fronts»
de bâtisses hauts de 8 à 16 m,
de 45 à 55 m et de 77 à 114 m, à
l’exception des trois tours européennes qui étaient prévues sur
165 m. Une architecture contrastée qui permettrait de «favoriser
la pénétration de la lumière dans
les rues et les îlots».
Le programme double le nombre
de m² actuels pour atteindre
880.000 m² au total sur l’ensemble
du périmètre, en s’appuyant un
réseau parmi les mieux desservis
transports en commun. Le programme autorise 400.000 m² de
bureaux de plus dans le périmètre
à destination de la Commission
L’objectif du PUL est in fine de
transformer la Rue de la Loi et les
abords du rond-point Schumann
en un quartier vivant et à «zéro
émission». La volonté des autorités est ici de transformer l’autoroute urbaine de la Rue de la Loi
et son canyon d’immeubles de
bureaux en un quartier davantage
mixte. Il veille aussi aux accroches
avec les rues et quartiers voisins, véritables no man’s land, et
implante des petits parcs urbains
(« pocket parks ») sur le modèle
de la plupart des grandes villes
actuelles.
Autre axe majeur du PUL: la mobilité. La Rue de la Loi y serait réduite
de 4 à deux bandes de circulation
automobile et un tram est imaginé au centre de la voirie. à l’origine, ce scénario était conditionné
à la mise en tunnel de la Rue de la
Loi. Mais on s’oriente aujourd’hui
davantage à une réduction à trois
bandes. Même si l’arrivée du RER
et du développement du réseau
de métros conditionnera les travaux envisagés.
« La hauteur des tours comme leur
superficie seront réduites », a déclaré le Ministre-Président Charles
Picqué. Un dossier sur l’impact des
nouvelles tours (vent, ombre…)
est actuellement sur la table du
gouvernement bruxellois. Interpellé en Commission Aménagement du territoire par la députée
Écolo Marie Nagy, il explique que
les besoins européens sont aujourd’hui moins gourmands que
lors du concours qui a désigné
l’architecte Christian de Portzamparc pour imaginer le PUL.
Mais pourquoi ces gratte-ciel, qui
devaient dépasser la hauteur de
la Tour des Finances, doivent-ils
aujourd’hui rapetisser? «Même en
comptant l’adhésion de la Croatie,
notre intention est de diminuer
un peu le nombre de fonction-
naires comme de mètres carrés de
bureau», confie le porte-parole du
Commissaire à l’Administration à
Brusselnieuws.
L’amplitude du projet de Portzamparc cadre donc mal avec cette
volonté de limiter les dépenses.
Même si la volonté de concentrer
davantage ses services reste d’actualité pour la Commission, dont
les moyens sont répartis dans
66 bâtiments. On parle dès lors
d’un espace supplémentaire de
100.000 m2 aux alentours de 2020.
«Désormais, j’exigerai des demandes plus précises de la part de
la Commission», a assuré Charles
Picqué en Commission Aménagement du territoire. Pour Marie
Nagy, «ce sont les promoteurs
immobiliers qui se frottent les
mains».
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information précise et claire aux investisseurs et gestionnaires de bâtiments tertiaires publics et privés.
Le concept du projet Ecoffice devra être reproductible, flexible et
polyvalent, et garantir un niveau
de confort élevé aux occupants de
manière à avoir le champ d’application le plus étendu possible (type
d’occupant – public/privé – mode
d’occupation, adaptabilité en cas de
changement d’utilisateur …).
Éclairage naturel et Énergie
Une des spécificités du projet est de
réduire les consommations énergétiques liées aux dépenses en chauffage et refroidissement mais aussi
d’optimiser l’éclairage naturel afin
de réduire les consommations en
éclairage artificiel qui représente
une part importante des dépenses
de fonctionnement pour les bâtiments tertiaires passifs.
L'Ecoffice, Nivelles - A2M (architecte)
L’Ecoffice, un bâtiment tertiaire passif
En chantier depuis fin 2011 à Nivelles, le nouvel immeuble de bureaux
passif Ecoffice est achevé. Holcim y installera d’ici peu son siège social.
Subsidiée par la Région wallonne, la
construction a été menée en collaboration entre le Centre scientifique
et technique de la construction
(CSTC), le département Architecture et climat de l’UCL, le bureau
d’architecture A2M de Bruxelles et
le groupe Thomas & Piron, notamment. « La conception de l’Ecoffice,
qui développe une surface totale
de 4000 m2 (3909 m2 utiles), a fait
l’objet d’une étude d’un an et demi
afin de bien dégager des standards
de construction qui minimisent
l’impact du nouveau bâtiment sur
l’environnement, tout en assurant
un maximum de confort à ses utilisateurs et en alliant des coûts de
construction et d’utilisation raisonnables. Après sa mise en service,
l’Ecoffice continuera à faire l’objet
de tests et d’évaluations de ses performances, précise-t-on chez Holcim. Le nouvel immeuble fera par
ailleurs l’objet d’une certification de
durabilité BREEAM.
« Cinq paramètres majeurs ont été
étudiés pour l’élaboration du projet
Ecoffice, explique Séverine Baudoin,
marketing et sustainable construction manager chez Holcim, qui a participé à toutes les études. À savoir
l’implantation du futur immeuble,
sa forme et son orientation en fonction des mouvements du soleil; les
choix en matière de structure, de
façades et d’isolation en fonction de
l’impact environnemental des matériaux et de leurs coûts; le chauffage,
le refroidissement et la ventilation
(intensive de nuit, permettant donc
de rafraîchir les locaux durant la période estivale); l’éclairage (l’apport
de lumière naturelle a été optimisé
par l’ajout d’un puits de lumière au
centre du bâtiment et les façades
nord et sud sont vitrées aux 2/3
tout en limitant le risque d’éblouissement des occupants); et enfin les
finitions, sélectionnées en fonction
de leur impact environnemental et
du confort des utilisateurs.
Les choix entre une structure massive ou plus légère ont aussi été
comparés sur des durées de vie de
30 et 60 ans et leurs impacts environnementaux et financiers. Et c’est
une structure en béton qui a fina-
lement été retenue, composée de
blocs de béton et de voiles coulés
sur place. « Car outre son coût, la
structure béton permet de réduire
les frais de refroidissement et de
chauffage grâce à l’inertie thermique du matériau, tout en assurant
la résistance mécanique. »
Enfin, en matière de finitions extérieures, les façades nord et sud ont
reçu un enduit et les façades est et
ouest un parement en brique. Les résultats du projet Ecoffice produiront
de nouvelles connaissances techniques sur le comportement des
matériaux, la définition de modes
constructifs optimums et la maîtrise
budgétaire … Il permettra de définir des standards de construction «
passifs » optimisés pour le secteur
tertiaire public et privé.
Il constituera une vitrine et témoignera des possibilités de développer des projets à très hautes performances énergétiques (critères «
passifs ») avec une parfaite maîtrise
coûts de construction et d’utilisation. Il permettra de fournir une
La forme du bâtiment :
Au centre, la profondeur du bâtiment
est plus importante pour atteindre
une bonne compacité. Les circulations
et les locaux à occupation temporaires
(coffee corner, photocopie, stock …)
sont rassemblés dans la zone centrale
bénéficiant de moins d’éclairage naturel. Les extrémités du bâtiment ont
été « décalées » de manière à réduire
la profondeur du bâtiment et bénéficier d’un meilleur éclairage naturel
dans les zones de travail. Un puits de
lumière a été ajouté pour faire pénétrer de la lumière naturelle au centre
du bâtiment.
L’enveloppe
Afin de déterminer la nature des
matériaux de façade, l’impact
environnemental de différentes
compositions de façade a été
comparé pour une performance
énergétique équivalente. Différents principes constructifs ont
été analysés (structure massive ou
légère) ainsi que différents matériaux de parement (enduit, brique,
bois, panneaux …).
Une structure massive en bloc béton a été retenue avec un enduit
sur isolant sur les façades Sud et
Nord et un parement en brique
béton pour les pignons Est et
Ouest. Des études économiques
et environnementales ont également été effectuées afin de déterminer les épaisseurs d’isolations
des différentes parois.
Le nombre de colonnes a été réduit
de manière à ne pas entraver la
fonctionnalité et la modularité du
bâtiment. Le système de dalle béton
breveté AirDECK@ (dalle sur-épaissie et allégée au moyen de « plots »
en polystyrène) a été retenu.
Les finitions
Les matériaux de finitions (revêtement de sol intérieurs et extérieurs,
finitions des murs et plafonds) sont
sélectionnés suivant leur impact
environnemental mais aussi en
fonction du confort, de l’entretien,
des performances acoustiques et de
l’inertie du bâtiment.
Les ouvertures de façades
Ventilation / chauffage / air /
refroidissement
Les baies sont réparties suivant
une trame modulaire de 1,2m pour
garantir la flexibilité des aménagements intérieurs. Pour des raisons
architecturales, la répartition des
baies est aléatoire avec en moyenne
2/3 de modules vitrés pour 1/3
de modules pleins. Le linteau des
fenêtres est placé le plus haut possible au ras de la dalle de plafond.
Les allèges ont une hauteur de
0,9m. Les façades Nord et Sud sont
largement vitrées alors que les façades Est et Ouest sont faiblement
ouvertes. Différentes configurations
ont été testées pour lutter contre la
surchauffe et l’éblouissement. Des
protections solaires extérieures à
lamelles orientables sont placées en
façade sud et sur les grandes baies
du rez et du niveau -1.
Appoint de chauffage : chaudière
gaz à condensation et radiateur.
Les radiateurs ont été préférés au
chauffage sur la ventilation pour
des raisons de régulation afin que
chaque occupant puisse régler la
température de son bureau et pour
permettre une meilleure relance de
chauffage après une période d’inoccupation. Pour ce qui concerne la
ventilation, le système de ventilation retenu est un double flux avec
récupération de chaleur à roue. Le
système de ventilation est dimensionné de manière à permettre une
ventilation intensive en période estivale (nightcooling). Un groupe de
froid agissant sur la ventilation permet d’apporter les frigories complémentaires nécessaires en période de
canicule.
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Louvre, Abu Dhabi (Emirats) - Jean Nouvel (architecte)
Le 3ème Louvre
Retardé à plusieurs reprises, le projet d'un musée du Louvre dans l'Emirat
devrait finalement être inauguré en 2015. Un consortium dirigé par la
compagnie Arabtec, basée à Dubaï, vient en tous cas de remporter le
contrat de 654 millions de dollars pour sa construction. Dans la foulée,
le gouvernement d'Abou Dhabi annonce le lancement immédiat des
travaux...
La construction du Louvre Abou
Dhabi s'inscrit dans le cadre d'un
ambitieux projet : La création d'un
véritable district culturel sur l'île
de Saadiyat, au large de la capitale
émiratie, comprenant également
un musée national et un musée
Guggenheim. Le chantier devait
initialement être achevé entre 2013
et 2014, mais les autorités d'Abou
Dhabi avaient confirmé l'an dernier
un retard dans les travaux, sur fond
de réévaluation des dépenses de
l'Etat. Conçu par l'architecte français
Jean Nouvel et inspiré par l'architecture traditionnelle arabe, ce 'Louvre
des sables' s'étendra sur une superficie de 64.000 mètres carrés, et sera
surmonté d'un dôme laissant passer la lumière et reprenant à l'infini
le motif des feuilles de palmier qui
s'entrecroisent.
Stratégique pour les intérêts français, Abu Dhabi est aussi, pour le
Louvre, une manne sans précédent.
La France et les Emirats ont signé
en 2007 un accord, pour trente ans
et en contrepartie d'un milliard
d'euros, portant sur la conception
et la mise en oeuvre par la France
du Louvre Abou Dhabi. Le musée a
également reçu 400 millions d'eu-
ros pour l'utilisation de son nom
pendant cette période. Pour piloter l'opération a été mise sur pied
l'agence France Museums, qui rassemble avec le Louvre onze autres
institutions.
« Je voulais que ce bâtiment puisse
être à l’image d’un territoire protégé
qui appartienne au monde arabe et
à cette géographie. » C’est en s’inspirant du lieu et du contexte, de
l’histoire des formes comme des fondamentaux de l’architecture moyenorientale, que Jean Nouvel a tracé la
personnalité du musée universel du
Louvre Abou Dabi : « J’aime adapter
des thèmes éternels de l’architecture
(...) les détourner, les réinterpréter
par une nouvelle approche. »
Sélectionné pour concevoir ce musée, Jean Nouvel s’est également
laissé guider par l’exception du
site de Saadiyat : une île lagunaire,
vierge, entre le sable et la mer, entre
ombre et lumière.
Comme une ombrelle, la coupole
blanche de 180 m de diamètre coiffe
les deux tiers de la ville-musée.
Souvenir de celle de la mosquée,
du mausolée, du caravansérail, de
la medressa, sa forme s’affranchit :
posée sur quatre points d’appui et
ouverte sur l’eau, elle trouve une expression toute contemporaine. Sensiblement surbaissée, son élévation
revêt des proportions planes qui
laissent la ville s’y glisser, la nature
s’y installer, grâce à la pénétration
de la lumière.
« C’est un microclimat qui est créé,
en s’appuyant sur les sensations
explorées maintes fois à travers la
grande architecture arabe, qui est
un jeu sur la maîtrise de la lumière
et de la géométrie (...) une structure
d’ombre, de cheminement et de
découverte. »
C’est ainsi que la coupole « s’hybride » sous l’inspiration libre du
moucharabieh, un autre des éléments hérités du passé, qui doit
autant aux arts décoratifs orientaux
qu’à un mode de climatisation traditionnel. Animé par une trame aléatoire de perforations géométriques,
et traversé par la lumière, le dôme
tempère les salles et les modules du
musée sous-jacent, en même temps
qu’il ombrage la déambulation intérieure, favorisant la climatisation et
l’éclairage naturels.
La « pluie de lumière » tombant de
la coupole tient du souvenir des
claustras projetant l’ombre de leur
géométrie sur les murs. Mouvante,
tactile, cette ombre en éclat ouvre
le bâtiment à « un jeu sur l’aléatoire,
qui permet de doser la lumière en
fonction des besoins du lieu ». De
même, l’espace miroitant de l’eau
entrant sous la coupole offre une
vibration de la lumière qui se reflète
sur la « peau » des bâtiments. Cette
présence, cette ondulation permanente, rappelle l’importance et la
valeur du plan d’eau dans l’architecture arabe. La nuit, le site sera
au contraire « une oasis de lumière
sous un dôme constellé. »
Librement inspirée des cités enfouies et du prototype de la ville
orientale, une large partie du
complexe muséal s’étend à l’abri
et dans le confort de cette ombre.
Urbanité et géométrie presque
spontanée, une « médina » de
salles, comme le quartier d’une
ville, laisse affleurer une trentaine
de bâtiments le long d’une promenade. Elevés à des hauteurs
variables de 4 à 10m, ils donnent à
voir des façades toutes différentes
et animées par des percements
divers, ménageant des transitions
et des passages singuliers. Cette
“
cité-musée dessine un espace qui
joue de la relation entre intérieur
et extérieur, changeant, multiple,
poétique, qui aiguise la curiosité
et réserve au visiteur des cheminements à découvrir, avec la lumière pour guide.
Arabtec et ses associés commenceront les travaux de construction
immédiatement, avec la structure
en béton du musée qui devrait être
terminée d'ici le premier trimestre
2014. Les travaux sur le dôme géométrique dentelé seront terminés d'ici fin 2014. L'étape finale du
gigantesque projet comprend des
travaux maritimes et le déblaiement
de plates-formes de terre temporaires, qui seront achevés en 2015,
lorsque le bâtiment se transformera
en une île à part entière.
Malgré la coloration très hexagonale du projet, aucun groupe français ne s’est porté candidat au marché de construction dans le cadre
de la deuxième procédure d’appels
d’offres, lancée en mars 2012. Lors
d’une première procédure d’appel
d’offres - initiée en mai 2009 et annulée après que le projet ait été repoussé - un consortium Bouygues/
Vinci Grands Projets s’était porté
candidat.
✖
Un jeu sur l’aléatoire
qui permet de doser
la lumière
matériaux
Infos produits
Bâtiment durable
Les formations et séminaires «Bâtiment durable» organisés par
Bruxelles Environnement sont
destinés aux entrepreneurs, architectes, bureaux d’étude, ingénieurs,
maîtres d’ouvrage professionnels,
promoteurs, gestionnaires d’immeubles, syndics d’immeubles, …
actifs en Région bruxelloise
Les formations se déclinent de
façon à être adaptées aux besoins
spécifiques de chacun (résidentiel /
tertiaire) et permettent d’avoir une
vision concrète du bâtiment durable tel qu’il se construira demain
pour tous (Passif 2015), en répondant directement à des questions
pratiques de mise en œuvre, de
conception, d’aide à la décision, …
Chaque aspect du bâtiment durable
fait l’objet d’une formation spécifique: énergie – passif - matériaux
– déchets de construction – acoustique – eau – territoire - …). Les
formations sont données par des
orateurs expérimentés et donnent
accès aux bases théoriques, aux
informations techniques, à des illustrations via des exemples pratiques
ou des visites, … Une attestation
de formation est délivrée en fin de
chaque cycle.
Les séminaires Bâtiment Durable
vous informent sur l’actualité réglementaire et législative, vous aident
à mettre en œuvre les technologies
adaptées à vos projets et vous permettent de rencontrer les acteurs
de la construction durable. Différents sujets sont abordés lors de ces
séminaires en 2013 comme «viser
le zéro énergie pour un bâtiment
exemplaire», «un été sans climatisation, c’est possible!», «home passive
home», «installateurs renouvelables,
un nouveau mécanisme de certification de qualité», …
PEFC présent en force à
la Foire du Livre
La Foire du Livre de Bruxelles, se
tiendra cette année du 7 au 11
mars sur le site de Tour et Taxis.
Forte de ses 70.000 visiteurs,
la Foire constitue une occasion
unique de rencontres entre professionnels et amateurs du monde
de l'édition. Elle constitue la manifestation la plus importante de
l'année à Bruxelles et en Wallonie
dans le secteur.
PEFC y sera largement présent car
les organisateurs ont décidé de soutenir notre label. Cartes d'entrée,
catalogues, affiches seront imprimés sur du papier PEFC. Des sacs
à l'emblême du PEFC seront également gracieusement offerts aux
exposants pour y mettre les achats
des visiteurs de la Foire.
Ana Garcia, Commissaire Général de
la Foire du Livre de Bruxelles nous
commente cette belle initiative:"La
Foire du Livre de Bruxelles est avant
tout une initiative citoyenne, donner le goût de lire, c'est avant tout
encourager l'échange, l'acquisition
du savoir, la curiosité bref, tout ce
qui compose un esprit libre.
Nous défendons avec ardeur dans
notre programmation ce souci des
autres et cette recherche de mieux
vivre ensemble. Ces valeurs nous les
retrouvons dans l'identité même de
PEFC, et nous sommes très heureux
de compter cette asbl parmi les organisations qui soutiennent la Foire,
des engagements partagés. Les
partenaires ne sont jamais choisis
au hasard pour de pures préoccupations économiques".
RENSON® et NOVY
développent les
hottes non motorisées
Odormatic® avec rideau
d’air intégré
VELUX® et RENSON®
WEBER
VELUX® et RENSON® mettent au
point un nouvel accessoire de ventilation autorégulant à débit renforcé
pour la nouvelle génération de fenêtres de toit .
RENSON®, leader du marché en
ventilation et protection solaire, et
NOVY, spécialiste de la ventilation
de cuisine, ont unis leur savoir-faire
et vous présentent une gamme de
hottes innovatrices : Odormatic®.
Ces hottes silencieuses veillent à
une extraction efficace des vapeurs
de cuisson grâce à un système de
rideau d’air intégré et à leur raccordement avec l’unité de ventilation Healthbox® II (Compact). Les
clapets de réglage uniques avec
détecteurs intégrés de l’ Healthbox®
II (Compact) déterminent automatiquement le débit d’extraction de la
hotte. Si on ne cuisine pas, le système est utilisé en tant que bouche
d’extraction pour la ventilation de
base de la cuisine. Ceci permet
d’obtenir une qualité d’air optimale
à tout moment dans la cuisine.
Cette unité de ventilation autorégulant à débit renforcé s’adapte discrètement aux fenêtres de toit VELUX®
et garantit un climat intérieur sain
ainsi qu’une valeur E optimisée
En tant que producteur local, Weber prend ses responsabilités afin
de combattre le réchauffement climatique. Les émissions de CO2 sont
les plus grands responsables de ces
changements de climat. La production et le transport de matériaux de
construction vont de paire avec ces
émissions de CO2. Weber s’engage
à produire des colles carrelages
permettant de réduire considérablement les émissions de CO2
jusqu’à 70% comparé à un mortiercolle classique. L’unité de production centrale de Grimbergen veille
aussi à ce que les produits soient
transportés sur une distance minimale entre production et emploi
sur chantier.
“Nous avons choisi NOVY comme
partenaire car ils sont les spécialistes
dans le domaine de la ventilation
de cuisine” dit Rino De Muelenaere,
Responsable R&D chez RENSON® .
“L’intégration du rideau d’air dans la
hotte permet d’enfermer les odeurs
et les vapeurs, ce qui permet à l’
Healthbox® II (Compact) d’extraire
celles-ci avec un débit limité. Le
rendement qui en résulte est de 80
% tandis que les hottes sans rideau
d’air atteignent seulement 30 %
avec le même débit. C’est pourquoi
les hottes Odormatic® font désormais partie intégrante du système
de ventilation économe en énergie,
C+®EVO II de RENSON®.”
La gamme Odormatic® comporte
plusieurs modèles – Aquito, Kona et
Notus – et sera encore élargie à l’avenir. RENSON® va assurer la vente, la
distribution et le service après-vente
de ces hottes par l’intermédiaire de
son réseau d’installateurs.
VELUX® et RENSON® ont mis leur savoir-faire en commun pour développer une innovation : un accessoire
de ventilation autorégulant à débit
renforcé pour la nouvelle génération
de fenêtres de toit VELUX®. Cette
solution de ventilation discrète est
facile à monter car elle remplace le
capot original de la fenêtre de toit et
convient au système de ventilation
naturelle C+evoll. Elle procure une
ventilation conforme à la législation
PEB sans risque de courant d’air ni
de sensation de froid.
Autorégulant
Le flux d’air entrant est régulé par
une valve qui réagit automatiquement aux différences de pression et
à la vitesse du vent. La quantité d’air
entrant reste, dès lors, plus ou moins
identique, même quand le vent se
renforce. De quoi éviter les courants d’air et la sensation de froid
à l’intérieur de l’habitation et les
dépenses énergétiques superflues.
L’utilisateur n’a pas non plus besoin
de régler la ventilation. Résultat ? La
qualité de l’air intérieur est optimale
en permanence.
Prix : A partir de 75 euros HTVA Disponible dès le 1er avril 2013.
Les résultats sont étonnants! Aujourd’hui, environ 400 kg de CO2
sont émis lors de la production
d’une palette de mortier-colle classique. Avec la nouvelle Technologie E-CO2 Comfort seulement 120
à 200 kg de CO2 sont émis, ce qui
signifie une réduction considérable
de 50 à 70%.
En d’autres mots, par 180 m² de
colle carrelage doté de cette Technologie E-CO2 Comfort prescrit, les
émissions de CO2 seront réduites
d’au minimum de 200 kg, ce qui correspond à la quantité de CO2 émise
par une camionnette couvrant une
distance de plus de 1000 km, soit
3 fois la distance parcourue entre
Ostende et Arlon.
Plus d’informations concernant cette Technologie E-CO2 Comfort ainsi que les cahiers des
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industrie, un assortiment de « colles
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