Journées annuelles de la santé publique 2012
Transformation des normes sociales chez les jeunes :
la contribution du Web 2.0
Résumé de la thématique jeunes et Web 2.0
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JASP 2012 Transformation des normes sociales
Résumé de la thématique jeunes et Web 2.0
La journée thématique Transformation des normes sociales chez les jeunes : la contribution du
Web 2.0 a permis d’intégrer une approche interactive aux huit conférences présentées à l’occasion
des Journées annuelles de la santé publique 2012. Ainsi, en plus d’utiliser le mot-clic #JASP2012,
les participants, l’animateur, les conférenciers ainsi que les gens de l’extérieur furent invités à
utiliser le mot-clic #WebJeunes afin de suivre les discussions sur le fil Twitter. À cet effet, un écran
projetait à l’ensemble de la salle un aperçu des discussions qui avaient lieu sur le web en parallèle
aux conférences et tables rondes. L’animateur Régis Barondeau a également invité tout un chacun
à compiler, sous le mot-clic #constat, ce qu’il considérait comme information factuelle
intéressante à partager.
Par ailleurs, mentionnons la présence des trois « jeunes » participantes qui ont assisté à chacune
des conférences, et qui étaient invitées à l’occasion de trois séances La parole aux jeunes à
partager leurs impressions quant aux faits, pistes de réflexion et expériences sur le terrain
partagées lors de chacune des conférences. Régis Barondeau surnomma ces participantes les
Poucettes, puisqu’elles représentent la génération C, celle des téléphones intelligents et tablettes
numériques qu’on utilise avec le pouce. Ainsi, le mot-clic #lespoucettes fut lancé afin de souligner
leur présence et pour conserver la trace de leurs propos.
Pour suivre Régis Barondeau, animateur, consultant et conférencier :
@RegisBarondeau
Ce document regroupe donc quelques grands constats qui ont été émis lors de la journée et qui
ont été diffusés sur le fil Twitter.
Il est important de mentionner que ce document ne consiste pas en un résu complet de la
journée thématique Transformation des normes sociales chez les jeunes : la contribution du Web
2.0. À cet effet, la plupart des présentations des conférenciers sont disponibles sur le site des JASP
dès maintenant. Vous pouvez donc vous y référer pour revoir les concepts, les études et les
réflexions que chacun d’eux ont présentés.
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Constats des poucettes
Les Quoi faire et Quoi ne pas faire
Lors de la table ronde, les Poucettes ont présenté les quoi faire et quoi ne pas faire sur le web 2.0
dans le but de capter l’attention des jeunes.
Rappelons que les trois poucettes sont des filles âgées de 16 à 18 ans, une d’elle étudie au Cégep
et les deux autres sont au secondaire, qu’elles sont déjà actives sur les réseaux sociaux, et qu’elles
aiment la mode, la politique et la science.
Pour les suivre sur Twitter :
@FIMRNaomi
@CharlotteGoyer
@RosalieMailhot
Quoi faire
Développer des concepts graphiques simples, épurés et dynamiques!
Demander la participation d’un jeune pour parler aux jeunes permet un meilleur échange
au sein du web 2.0.
Utiliser des images nouvelles, originales. Les jeunes ont souvent l’impression d’avoir déjà
vu ça quelque part (un bon défi!).
Attirer l’attention dès le début. Les trois premiers mots comptent!
Sensibiliser les jeunes avec une publicité « choc ». Ils vont « aimer » le lien. Par contre, ils
se sentent moins à l’aise de commenter lorsque c’est très émotif et choquant.
Diffuser la publicité à différents moments, afin de créer un rappel, peut être bénéfique.
Mentionner rapidement les effets négatifs à court terme pour les jeunes. En général, ils se
projettent moins à long terme. Faire sentir que ça peut réellement leur arriver est aussi
une façon de les interpeller.
Utiliser la photo et la vidéo demeure un moyen très efficace de les rejoindre, surtout
lorsque eux aussi sont appelés à créer leur photo ou leur vidéo.
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Quoi ne pas faire
La surcharge graphique, surtout sur le web, n’attire pas nécessairement les jeunes. Ils
aiment aussi lorsque le visuel est simple et accrocheur.
Par exemple : les graffitis n’ont pas vraiment la cote, les tâches de couleurs électrisantes et
en grand nombre non plus.
Ne pas tenter de parler directement aux jeunes dans un langage « à la mode » en utilisant
des expressions stéréotypées faisant penser aux adolescents.
Ne pas créer des faux profils pour tenter d’intégrer le milieu des jeunes sur les réseaux
sociaux.
Ne pas tenter d’être leur ami. « Hey, toi le jeune! », ça ne fonctionne pas.
Ne pas surexploiter les réseaux sociaux de type « échange entre amis » tel que Facebook
pour tenter de les rejoindre tous les jours.
Ne pas tenter de jouer à l’adulte qui veut être comme les jeunes. À l’adolescence, on ne
veut plus être un enfant, mais on ne veut pas non plus être un adulte.
Les quatre sujets plus susceptibles d’interpeler les Poucettes, après délibération :
Dépendances (drogue, alcool, tabac), image corporelle, ITSS et santé mentale
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Quelques constats des échanges sur Twitter
Le jeune ne doit pas se mettre dans une situation vulnérable sur le 2.0.
Il faut laisser les membres de la génération C parler aux autres C.
Ce ne sont pas tous les jeunes qui possèdent un accès Internet à la maison. Les outils
traditionnels ne doivent pas être totalement ignorés dans la stratégie.
Il est important de choisir son média social en fonction de ses objectifs.
En général, lorsque les jeunes sont amenés à participer à une campagne sur les réseaux
sociaux, donc à interagir directement, c’est vendeur! Tout comme le fait de les amener à
prolonger leur action ailleurs que sur le web. Tout ça fait en sorte qu’ils se sentent fiers et
ça leur permet de constater qu’ils ont une certaine influence.
Des messages qui sont clairs, concis, qui font appel à une émotion et qui valorisent le
partage d’un jeune à un autre sont les plus susceptibles de créer un effet chez les jeunes.
Être authentique!
Une campagne combinée peut avoir beaucoup d’impact. Intégrer les actions médiatiques,
les actions sur le terrain et le web 2.0 est une façon de segmenter le message tout en étant
suffisamment présent dans l’univers du jeune.
L’humour décalé est populaire et apprécié chez les jeunes.
Le contre-marketing est une bonne façon de les rejoindre. Par exemple, leur faire réaliser
que la publicité les manipule, comment et pourquoi, cela a de l’impact.
La génération C est très aux faits de la grande influence des réseaux sociaux dans son
milieu. Les jeunes comprennent réellement la valeur ajoutée du web 2.0.
Ne pas seulement se fier au nombre d’abonnés dune page pour mesure sa popularité, au
même titre que de ne pas se fier uniquement au nombre de vues d’un vidéo. D’autres
facteurs entrent en ligne de compte, comme le fait qu’il existe beaucoup de faux profils.
Ceux-ci biaisent les résultats.
Le message doit répondre à la question que le jeune se pose assurément : en quoi ce
message m’est destiné (traduction de What’s in there for me)?
Les jeunes de la génération C sont de vrais natifs du numérique. Les plus vieux de cette
génération sont pratiquement nés au même moment qu’Internet est arrivé dans les foyers.
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