l’action des toxines en permettant leur production in situ; exemple : Clostridium tetani,
Corynebacterium diphteriae, …
colonisation suivie d’une invasion bactérienne: adhésion de la bactérie et colonisation de la peau
ou d’une muqueuse, puis invasion du tissu sous-épithélial. La plupart des bactéries rencontrées
en pathologie infectieuse sont de ce type.
MOYENS DE DEFENSE DE L’HOTE CONTRE INFECTION
Barrière cutanéo-muqueuse
Rôle des epithelia
jonctions serrées entre les cellules (différence avec endothélium!)
cellules polarisées, fixées sur une membrane basale
épithélium simple, comme celui de la muqueuse intestinale, plus vulnérable que épithélium
stratifié comme celui de la peau ou de la muqueuse buccale
caractéristiques spécifiques de certains épithélium: cils vibratiles, cellules kératinisées,
desquamation possible, sécrétion de lysozyme, etc…
Défense de la peau
physique: 2 couches, derme + épiderme, épithélium stratifié, kératinisation, la kératine étant
difficilement dégradée par les microorganismes, présence de cellules mortes en surface,
phénomène de desquamation superficielle entraînant l’élimination mécanique des germes de
surface
chimique: pH acide et sécheresse inhibant croissance bactérienne, t°<37°C, au niveau des
follicules pileux, des glandes sébacées et sudoripares: sécrétion de lipides toxiques et de
lysozyme, qui dégrade le peptidoglycane de la paroi bactérienne
barrière biologique: flore commensale cutanée normale: Staphylococcus epidermidis,
corynébacteries, Propionibacterium acnes
flore résidente empêchant la colonisation par des bactéries pathogènes, avec compétition au
niveau des sites et de l’utilisation des nutriments
Défenses des muqueuses
physique: rôle du mucus, qui emprisonne les bactéries à distance des épithélium, puis élimination
des microbes avec le mucus par les cils vibratiles (respiratoires) ou par le péristatltisme intestinal,
flux urinaire, sécrétions lacrymales, etc…
chimique: pH acide inhibant la multiplication bactérienne dans estomac, vagin, urine, sécrétion de
produits antibactériens dans le mucus: lysozyme, lactoferrine (chélateur du fer, il prive la bactérie
de ce nutriment essentiel à sa multiplication), peptides toxiques lysant les bactéries en formant
des pores dans la membrane (défensines) en particulier dans la salive, IgA sécrétoires du
système immunitaire