BMCTTM – Mode d'action des médicaments : savoir utiliser les données pharmacodynamiques pour le choix
rationnel d'un médicament (récepteurs, effet/dose/concentration, variation dans le temps des
récepteurs) – Première partie
Les récepteurs couplés à des protéines G :
De nos jours, ils représentent 30 à 50% des médicaments commercialisés.
(Le texte en police plus petite correspond à des informations présentes sur le diaporama mais sur lesquelles le
professeur n'est pas revenu)
Il existe plus de 700 gènes qui codent pour plus de 300 récepteurs.
Depuis 1995, 60 nouveaux neuropeptides ont été découverts, tels que la nociceptine, ghrelin, orexine... Néanmoins encore 140
récepteurs sont orphelins.
Le récepteur nécessite la présence de Guanosine diphosphate (GDP → GTP).
La réponse est rapide (de l'ordre de la minute)
Ce récepteur comporte 7 domaines transmembranaires en hélice, une partie extracellulaire pour la liaison du
ligand et une partie intracellulaire en contact avec les protéines G.
Exemples de récepteurs couplés à une protéine G
On retrouve notamment les récepteurs muscariniques, de l'histamine, des opioïdes, de la dopamine, α et β
adrénergiques...
Exemples de médicaments qui agissent sur ces RCPG :
•Récepteur de type 1 (AT1) de l'angiotensine II (qui a des propriétés vasoconstrictrices). Les sartans
(VALSARTAN) sont des antagonistes de ce récepteur et agissent comme antihypertenseurs, en empêchant la
fixation de l'angiotensine II sur le récepteur.
•ADP : l'antagoniste est le clopidogrel
•5-HT2 et D2 : l'antagoniste est l'olanzapine
•5-HT1D : l'agoniste est le sumatriptan
•H1 : l'antagoniste est la fexofenadine.
Il est également important de noter qu'un médiateur endogène peut se fixer sur plusieurs récepteurs : ainsi, les
opiacés peuvent se fixer sur les récepteurs µ, mais également sur les récepteurs δ, sur les récepteurs κ... C'est
également le cas des médicaments. On souhaite dans leur développement qu'ils soient le plus spécifique
possible d'un type de récepteur, mais ce n'est pas toujours le cas : cela explique en partie les effets indésirables
qu'on peut observer.
Il y a 13 récepteurs pour le 5-HT, 9 pour l'adrénaline, 5 pour l'acétylcholine...
Les protéines G assurent le transfert de l'information donnée par le ligand, qui ne peut pas traverser la
cellule. Ainsi, le ligand hydrosoluble se fixe à l'extérieur de la cellule, sur son récepteur. La protéine G assure
également l'amplification du signal.
Il existe plusieurs types de protéines G, avec en aval plusieurs types d'effecteurs et de seconds messagers.
•Des protéines Gs, qui activent l'adényl-cyclase, avec pour second messager l'AMPc.
•Des protéines Gi, qui inhibent l'adényl-cyclase.
•Des protéines Gq, qui activent la phospholipase C, avec pour seconds messagers le diacylglycérol (DAG) et
l'inositol triphosphate (IP3).
•Des protéines Gs qui ouvrent des canaux Ca2+, Na+ et Cl-
•Des protéines Gi et Go qui ouvrent des canaux KM/
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