LE PASSE-TEMPS ET LE PARTERRE REUNIS fjOS THEATRES GRflfiD-THÉflTnE Saison 1909-1910 TABLEAU DE LA TROUPE y H. VALCOURT, directeuar-admi' nistrateti'. . t g. F. ALMANZ, régisseur gênerai. ARTISTES DU CHANT TÉNORS \[ MÉRINA, fort ténor, traduction (Théâtre-Royal d'Anvers). jj, AUDOUIN, de l'Opéra-Comique, Ier ténor léger, traduction. M. CREMEL, I er ténor, demi-caractère ' (du Théâtre de Genève). M.GARONNE, i*r ténor, demi-caractère (début). M. NANDÈS, 2" ténor, des premiers (du Théâtre de la Monnaie, de Bruxelles). M. ECHENNE, troisième ténor. BARYTONS M. JEAN RiDDEZ, de l'Opéra, baryton de grand opéra, traduction. M. JOSÉ DANSE, baryton de grand opéra, traduction (du Théâtre de la Monnaie, de Bruxelles). M. CADIO, baryton d'opéra comique (du Tfiéâtre de la Monnaie, de Bruxelles). BASSES M, PIERRE D'ASSY, de l'Opéra, mière basse. M. ROTHIER, de l'Opéra-Comique, mière basse chantante. M. VAN LAER, deuxième basse des mières. M, EURYALE, deuxième basse des mières. prepreprepre- TRIALS M. MALLET, trial, régisseur parlant au public. M. CERVELLI, trial. ARTISTES DAMES Mme MARIE THIÉRY, de l'Opéra-Comi que, première chanteuse légère (en ^représentation). «me MAGNE, soprano dramatique-fal«>n, du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. AQU T tralto ° D ' ASSY ' de l'Opéra, conM njeM ARCHAL) de l'Opéra-Comique, «anteuse légère, soprano demi-caractere. . . Mme DEV ILLOY, chanteuse légère, Opé- ra-Comique du Théâtre Royal d'Anvers. Mme NORDI, de l'Opéra-Comique, mezzo-soprano. Mme SAINT-GERMIER, chanteuse légère. Mlle Marthe, PERRIER, soprano-dramatique. Mlle TAGNÉRA, soprano-dramatique. Mmes RAMBAUD, GREGIA, GERVAL, dugazons. ARTISTES DE LA DANSE M. SOYER DE TONDEUR, maître de ballet, premier danseur. Mlle CARLOTTA CAVINI, premiè-e danseuse noble (Opéra de Nice — Scala de Milan). Mlle LAPOUTGE, première danseuse, demi-caractère (Opéra de Nice). Mlle FRANCINE AUBERT, première danseuse travesti • (Grand-Théâtre de Lyon). Ballet de 24 danseuses. ORCHESTRE Orchestre de 70 musiciens sous la direction de M. FRIGARA, I er chef d'orchestre (Covent-Garden). M. ALLARY, I er chef d'orchestre-adjoint. M. MOLINETTI, 2" chef d'orchestre, chef de la. scène. L'ouverture de la Saison aura lieu le VENDREDI 8 OCTOBRE La troupe que nous présente M.Valcourt est une troupe absolument neuve. Notre excellent confrère, Le Salut Public, a réuni sur les artistes qui la composent, Tes intéressants renseignements suivants : M. Mérina, fort ténor, fit, croyonsnous, ses premiers débuts au théâtre de Nîmes, puis fut engagé'à Anvers, où il resta trois ans avec des- succès croissant d'année en année ; il fallut littéralement les arguments irrésistibles dont parle Beaumarchais pour le décider à venir à Lyon. M. Cremel, destiné plus spécialement à interpréter le répertoire wagnérien, nous vient de Genève, où il a créé Tristan, l'hiver dernier, et chanté « Tannhauser » et « Lohengrin ». Notre ténor léger M. Audoin, après avoir débuté à l'Opéra de Nice, passa ensuite à l'Opéra-Comique, après quoi il .chanta au Théâtre des Arts à Rouen, puis à Bordeaux, où il se trouvait la saison dernière. M. Nandès qui doit nous chanter les seconds ténors, des premiers, d'après le style conventionnel des tableaux de troupe, vient du Théâtre de la Monnaie, où il est resté trois ans en se signalant par nombre d'interprétations intéressantes, notamment celle du jeune apprenti David, * des « Maîtres Chanteurs de Nuremberg » que M. Valcourt va très probablement nous donner cet hiver. Nous retrouvons le populaire et légendaire Echenne ; n'insistons pas, car ce nom seul nous dispense d'en dire plus long, comme il est chanté dans la « Belle Hélène » de si joyeuse mémoire. M. Riddez, après une fort brillante carrière à l'Opéra comme baryton, se sentit pris d'un désir immodéré de chanter les ténors; il s'offrit cette satisfaction dès les débuts de la nouvelle direction et la saison dernière, à l'Opéra de Nice, où il créa Viniclus de « Quo Vadis » ; cette année, il revient à son ancienne voix de baryton et paraîtra pour la première fois devant le public lyonnais dans le rôle du Chemineau. M. Danse, notre autre baryton, a débuté à la Monnaie, puis a chanté à Montpellier, à Nancy et à Rouen, où il a laissé les meilleurs souvenirs. M. Pierre d'Assy n'est pas tout à fait un inconnu à Lyon, où il fit ses premiers débuts en 1897, dans le rôle de Ruggiero, de la « Juive », avec un succès retentissant : depuis lors, il n'a fait que deux scènes, la Monnaie et •l'Opéra ; pour sa troisième chose curieuse, il revient à son point de départ. La sagesse des nations affirme que : « Pierre qui roule n'amasse pas mousse ». Ce vieil adage, comme on le voit, ne saurait s'appliquer à Pierre d'Assy. Notre nouvelle basse chantante Rothier a chanté successivement à l'Opéra-Comique, à Marseille, où il est resté longtemps sous la direction Valcourt, puis à Nice, où il a chanté deux ans et se trouvait encore l'hiver dernier ; c'est un brillant artiste dans toute l'acception du mot que depuis longtemps nous souhaitions voir à Lyon. Mme Magne, destinée à tenir l'emploi de falcon, fit ses premiers débuts à Bardeaux, dans l'emploi des GalliMarié, si notre mémoire est fidèle, puis a chanté au théâtre de la Monnaie à Nantes et à Aix-les-Bains ; partout elle s'y tailla de beaux succès. Mme Marie Thiéry nous revient sur cette scène du Grand-Théâtre où elle fit ses premiers pas, sous l'égide de notre regretté ami Alexandre Luigini, qui en fit la belle artiste que l'on sait. Nous la reverrons tous avec plaisir, nous tous qui l'avons applaudie si vigoureusement lors de ses débuts dans Roméo et Jtiliette, où elle nous fit entendre une des plus belles et plus pures voix de chanteuse légère qu'on ait entendues sur les scènes françaises. Mlle Julienne Marchai est également une transfuge de l'Opéra-Comique, où elle fut très remarquée ; elle chanta ensuite à Anvers, à Bordeaux et à Marseille, où il nous fut donné de l'entendre, la saison dernière dans Thaïs et la reine des Huguenots. Mlle Marchai qui, au physique, est une .gracieuse et superbe personne,, nous., parut. . dotée d'une voix de soprano d'un timbre