ABC de l’opéra Acte Air Apothéose Aria Aria da capo Arioso Baroque Bel canto Cabalette Cadence Colorature Concertato Divertissement Drame lyrique Etendue Intermède Leitmotiv Librettiste Livret Mélodrame Partie principale dont une oeuvre scénique est composée. Les actes peuvent être formés de scènes ou de tableaux. Terme générique qui, dans un opéra, définit un passage chanté par un seul personnage. Final d’une oeuvre scénique. Mot italien qui désigne une mélodie accompagnée. Dans l’aspect le plus classique, l’aria est une forme close qui interrompt l’action et permet au chanteur d’exprimer ses sentiments. Un arietta définit la même chose que l’aria mais en plus petit. Terme principalement utilisé au XVIII, il définit un air en trois parties dont la troisième est la reprise de la première et où les chanteurs y exhibent toute leur virtuosité. Morceau à mi-chemin entre le récitatif (par sa déclamation) et l’air (par sa mélodie). Qualificatif générique s’appliquant aux oeuvres du XVII° et début XVIII°siècle. La traduction littérale est « beau chant ». Ce terme renvoie à une esthétique vocale qui eut cours de la fin du XVIII° aux années 1830. Il ne s’applique pas aux œuvres de Verdi ou Puccini par exemple. Dernière partie (généralement très virtuose) d’un air en trois parties. Série d’ornements placés en un endroit précis d’un air et laissées à l’imagination de l’interprète. Au départ, nom qui désigne les ornements utilisés pour embellir un air. Par extension, il qualifie aujourd’hui les interprètes qui sont particulièrement habiles dans l’art d’exécuter ces ornements vocaux. Ensemble très développé qui dans l’opéra italien du XIX° rassemble tous les interprètes de l’œuvre (solistes et chœurs) à la fin du premier acte. Cette étape était incontournable dans le développement de l’intrigue. Intermède de musique, de chant ou de danse exécuté pendant un entracte. Les œuvres de Wagner sont des drames lyriques où l’histoire se déroule sans interruption à la différence des opéras italiens du XIX° dits « à numéros » ou « à formes closes » où chaque air interrompt l’action. Ensemble des notes que peut émettre un chanteur (du plus grave au plus aiguë). Ce terme vient de l’italien intermezzo qui désigne une courte pièce instrumentale séparant deux tableaux d’un opéra. Aux XVII° et XVIII°, il désignait des pièces courtes données entre deux actes d’un ouvrage sérieux. Ce terme allemand est principalement associé aux œuvres de Wagner bien qu’il n’en ait pas l’exclusivité ! Il désigne un motif musical qui évoque un personnage, un sentiment, un lieu …. Et qui sert de fil d’Ariane à toute l’œuvre pour valoriser les fonctions dramatiques et psychologiques. Auteur du livret ; certains librettistes étaient aussi poètes. Publié sous forme d'opuscule séparé de la musique, il contient les dialogues chantés et les éventuels passages parlés, ainsi que des indications de mise en scène. Il qualifie au cours d’un opéra, un texte parlé sur un fond orchestral. Il peut également désigner un ouvrage non chanté qui associe déclamation et musique. Opéra Opéra-ballet Opéra-bouffe Opéra-buffa Opéra-comique Opéra seria Opérette Oratorio Ornement Ouverture Prologue Récitatif Scène Singspiel Spectacle entièrement chanté. Oeuvre lyrique formée de plusieurs parties appelées « entrées » dont chacune développe sa dramaturgie. Les Indes galantes de Rameau en est le parfait exemple. Satire et parodie sont la base de ce genre. Les œuvres d’Offenbach en sont le parfait exemple. Il ne s’agit pas de la traduction du terme précédent. L’opéra-buffa apparaît au XVIII° et est l’opposé du seria. Genre artistique ayant pour règle de devoir associer le chant, le texte parlé, la musique et la danse. La traduction littérale est « sérieux ». Ces œuvres ne comportent aucun élément comique et les livrets développent souvent des thèmes mythologiques. C’est un genre musical, mêlant comédie, chant et généralement danse, apparu au XIX° et jusque dans les années 1960, se différenciant de l’opéra-comique par l'utilisation de musique dite « légère » (en opposition à la « musique savante ») pour ses partitions et le fait qu'elle ait une fin le plus souvent heureuse. Oœuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène, ni costumes, ni décor. Procédé utilisé par un chanteur pour embellir la ligne mélodique de l’air qu’il interprète. Il peut être écrit par le compositeur ou être improvisé. Pièce orchestrale jouée tout au début de l’œuvre, avant le lever de rideau. Elle cite les passages musicaux principaux et peut déboucher sur un prélude. Morceau indépendant et formant un tout, joué en introduction au drame qui va suivre. Le récitatif précède l’air et a pour but de faire avancer l’action. Il est interprété au clavecin ou par l’orchestre ; il est court et calqué sur le rythme de la voix parlée. Partie d’un opéra qui peut comporter plusieurs parties vocales comme un air, un récitatif et un chœur. Typiquement allemand, Il rappelle l’opéra-comique français dans sa forme - alternativement chanté, dansé et parlé. Des sujets plus sérieux sont parfois abordés comme dans La Flûte enchantée de Mozart. Tableau Tessiture Timbre Travesti Vocalise Partie d’un acte qui se déroule dans le même lieu et qui est composé de plusieurs scènes. Registre dans lequel la voix est la plus facilement « utilisable ». C'est la signature d’une voix. Mélange d’harmoniques et de sons qui donne sa « couleur » et qui nous permet de reconnaître parmi tant d’autre celle de L.Pavarotti, M. Callas etc… Dans la période baroque tous les rôles principaux étaient chantés par des femmes et des castrats. Vers la fin du XIXe siècle, les castrats ont définitivement disparu des scènes des opéras d'Europe. Mais la tradition des rôles travestis s'est poursuivie. Phrase musicale chantée sur une voyelle dans un but purement expressif et décoratif. Ce mot peut également désigner un morceau d’étude.