1800 1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000
.
.
.
.
date
1800 1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000
30.4.
16.4.
2.4.
19.3.
5.3.
19.2.
5.2.
22.1.
8.1.
25.12.
OBSERVATIONS TERRESTRES
Apparition de la première feuille du marronnier à Genève 1808 − 2007
Date d’apparition et la moyenne glissante
Depuis 1808, la date de l’apparition de la
première feuille du marronnier officiel est
notée à Genève. C’est la plus longue série
phénologique de Suisse. La seconde série la
plus ancienne, commencée en 1894, qui con-
cerne la date de floraison des cerisiers dans
la campagne près de Liestal, est également
très importante. Les observations du Réseau
phénologique suisse sont plus jeunes et
remontent au début des années 1950. Le
choix des stations d’observation les plus
importantes couvre les différentes régions et
altitudes de Suisse, et tient également compte
de la qualité et de la plus longue durée
possible des séries d’observation (arbres,
arbustes et herbacées). Les douze stations
les plus importantes sont ainsi Liestal, Davos,
Enges, Murg, Prato- Sornico, Rafz, Sarnen,
St. Moritz, Trient, Valsainte, Versoix und
Wildhaus.
Les séries de mesure et leur portée
L’amplitude des variations de
l’apparition de la première feuille
du marronnier à Genève est très
grande. Ainsi, cet événement a été
observé en 1816 le 23 avril et, pour
2003, le 29 décembre 2002 déjà.
Depuis le début du XX
e
siècle, on
remarque une nette tendance à
l’apparition plus précoce de cette
phase. Le réchauffement global et
la croissance urbaine en sont la
cause (Defila et Clot, 2001). Étant
donné que les phases phénolo-
giques sont fortement influencées
par la température, les séries phéno-
logiques sont de bons indicateurs
des effets du changement clima-
tique sur la végétation et son
développement.
européenne de référence. L’initiative GLORIA
(Global Observation Research Initiative in
Alpine Environments) rassemble un réseau
mondial de stations d’observation à long
terme de plantes à l’étage alpin. La Suisse con-
tribue à cette tentative par deux parcelles,
une dans le Parc national, l’autre en Valais.
La Suisse est liée au Réseau phénologique
européen (EPN) et, par la station de Birmens-
dorf-WSL, au programme d’observations des
jardins phénologiques internationaux (IPG).
De plus, dans le cadre de l’action COST-725,
une collaboration a été entreprise afin d’har-
moniser les directives pour les observations et
de mettre sur pied une banque de données
Intégration internationale
Les plus importantes stations d’observations
phénologiques en Suisse, représentatives de
différentes régions et altitudes et tenant compte
des séries d’observation les plus longues.
du pollen, particulièrement importante en
relation avec la santé humaine, c’est le Réseau
national de mesure du pollen NAPOL qui délivre
les informations adéquates (‡ 2.13 Pollen).
Les observations à Genève et à Liestal ne
dépendent pas du Réseau national, mais sont
réalisées sur des bases volontaires. Leur avenir
doit donc être considéré comme incertain. La
continuité des observations dans les douze
stations les plus importantes du Réseau phéno-
logique suisse est assurée par MétéoSuisse
dans le cadre de son mandat.
.
http://www.meteosuisse.ch/web/fr/climat/development_climatologiques/phaenologie.html
Ressources nécessaires
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Proposition de citation: Seiz, G., Foppa, N., 2007. Système national d'observation du climat (GCOS Suisse).
Publication de l'Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse et de ProClim, 92 p.