Lucerne Genève
Hôpital cantonal Unité de médecine de voyage
6004 Luzern et migration
Tél. 041 205 43 69 Policlinique de médecine
Vaccinations sans rendez-vous Hôpital cantonal universitaire
Lundi, 16 bis 18 h 24, rue Micheli-du-Crest
1211 Genève 14
St. Gall Vaccinations sans rendez-vous
Institut cantonal de microbiologie Lundi et mercredi, 12.30-15.30 h
et immunologie Jeudi, 16-18h30
Frohbergstrasse 3 Vendredi, 12h30-15h30
9001 St. Gallen
Vaccinations sur rendez-vous Tessin
Tél.: 071 494 37 82 Hôpital San Giovanni
Mardi, 14-17 h Medicina da viaggio
Jeudi, 14-18 h 6500 Bellinzona
Pour informations et rendez-vous Tél.: 091 811 87 76
Tel.: 071 494 37 93 Vaccinations sur rendez-vous
Jeudi, 10h30-12 h
Valais Consultations sur rendez-vous
Institut central des hôpitaux Mardi, 13-17 h
valaisans
Service de consultations Vaud
Av. du Grand-Champsec Policlinique médicale universitaire
1951 Sion Centre de Médecine des Voyages
Tél. : 027 603 47 17 42, rue du Bugnon
Rendez-vous et renseigenements 1011 Lausanne
Tél.: 027 606 49 05 Vaccinations sans rendez-vous
Lundi à vendredi, 12h30-16 h
Zurich Samedi, 8-11 h
Institut de médecine sociale
Et préventive Zurich-Aéroport
Centre de vaccinations Medical Services, Swiss International
Sumatrastrasse 30 Air Lines
8006 Zürich Centre de vaccinations et.
Informations conseils pour voyages
Tél. Afrique : 044 634 51 51 Training Center, bâtiment A
Tél. Asie : 044 634 51 51 Balz-Zimmermannstr. 34
Tél. Amerique lat. :044 634 51 51 8058 Zürich-Flughafen
Tél. Europe : 044 634 51 51 Tél.: 01 812 68 39
Vaccinations sans rendez-vous Vaccinations sans rendez-vous
Lu et je, 16h30-19 h Lundi à jeudi, 8-12 h et
Me (mars à oct.), 13-16 h 13h30-16h30
Me (nov. à fév.), 11h30-16 h Vendredi et la veille des jours fériés
Vendredi, 9-11 h 8-12 h et 13h30-15h30
MALARIA
Fact-Sheet
Protection et Transmission
IOM Bern
P.O. Box 216, CH-3000 Bern 6, Switzerland
Tel. +41 31 350 82 11, Fax +41 31 350 82 15
Source: World malaria report
INTRODUCTION
Dans les régions tropicales et subtropicales, la malaria, ou le paludisme, est
une menace à la santé. Les experts estiment que dans l’histoire de
l’humanité il y a eu plus de personnes décédées de la malaria que de
n’importe quelle autre maladie. Selon les estimations, environ 3 milliards de
personnes vivent dans les régions à risque. Plus d’1 million de personnes,
essentiellement des enfants, meurent chaque année de la malaria1.
De ce fait, cette problématique ne devrait pas être sous-estimée dans le
cas d’un retour: la malaria est une des maladies que les personnes qui
rentrent dans un pays spécifique devraient prendre en considération. On
constate que les personnes qui vivent dans une région à risque sont
contaminées à plusieurs reprises, mais qu’avec le temps, elles développent
une certaine immunité. Ceci signifie que ces personnes développent des
mécanismes qui tuent ou oppriment les parasites. Par contre, les personnes
qui se décident à retourner dans leur pays après avoir vécu plusieurs
années en Suisse ou dans d’autres régions non menacées par la malaria, ne
disposent plus de cette immunité et s’exposent fortement à la
contamination une fois de retour dans leur pays d’origine.
A travers cette fiche d’information, l’OIM Berne aimerait relever des
informations concernant cette maladie et sensibiliser les personnes qui
retournent dans leur pays d’origine sur les possibles mesures préventives,
susceptibles d’éviter une infection après le retour.
Source: www.safetravel.ch
AVERTISSEMENT
Ces informations ont été recueuillies à partir de différentes sources fiables
et l’OIM s’est efforcé de garantir leur fiabilité et leur pertinence. Cependant,
l’OIM ne peut être tenue responsable pour la justesse des informations
contenues dans ce document. De plus, l’OIM n’est pas responsable pour les
résultats ou conclusions tirées des informations contenues dans ce
document. Ce document est offert comme un guide et il peut être utilisé
pour vérifier et compléter vos propres sources d’information.
1 Pour plus d’informations consultez http://www.rollbackmalaria.org/
INFORMATIONS ET ADRESSES DE CONTACT
Les adresses Internet:
1. WHO: http://www.who.int/topics/malaria/en/
2. Malaria Foundation International: http://www.malaria.org/hp.html
3. Links: http://www2.gtz.de/Malaria/deutsch/links/links.htm
4. Préparations de voyage:www.safetravel.ch
5. L’Institut Tropical Suisse: http://www.sti.ch/deutsch/index.htm
6. Centres for Disease Control and Prevention: http://www.cdc.gov/travel/
7. Informations générales:
www.memebers.aol.com/reisemed/krank/malaria.htm
8. Poste d’informations de la Suisse orientale pour la médecine de voyage:
www.osir.ch/malaria.htm
9. Partnership WHO-UNICEF: http://www.rollbackmalaria.org/
Consultation individuelle en Suisse:
Bâle
L’Institut tropical suisse
Socinstrasse 57
Postfach
CH-4002 Basel
Informations (sur bande magnétique)
Tél.: 0900 57 30 10 (1.49/min.)
Renseignements (sur bande magnétique)
Tél.: 0900 57 51 31 (2.13/min.)
Ouverture centre vaccinations
lu, ma, je 15-19 h
me, ve 12-15 h
Vaccination hors horaire
Tél.: 061 284 82 55
Berne Fribourg
Hôpital de l’île Service du médecin cantonal
Policlinique d’inféctiologie 1, chemin des Pensionnats
Et centre de vaccinations Bertigny
Entrée 29, étage B 1700 Fribourg
3010 Bern Tél.: 026 426 82 30
Vaccinations sur rendez-vous Vaccinations sur rendez-vous
Tel.: 031 632 88 99 Tél.: 026 426 82 19
(Lundi à vendredi) Mercredi après-midi 14-17 h
Vendredi matin 8-11.30 h
Plus souvent, les patients souffrent d’une combinaison des symptômes
suivants :
Fièvre
Frissons
Forte transpiration
Maux de tête
Nausées et vomissements
Maux d’articulations
Malaise général
Lorsqu’il s’agit d’une infection p.vivax ou p.ovale, il est possible que le
patient souffre à nouveau de crises (des récidives), après avoir passé des
mois ou même des années sans symptômes. Ces récidives s’expliquent à
travers le fait que les parasites peuvent rester inactifshypnozoïtes »)
mais peuvent être réactivés. Un traitement continu après la première crise
peut éviter ce genre de crises récidives.
Comment savoir si j’ai la malaria ?
Au début de la maladie, la plupart des gens souffrent de fièvre, de forte
transpiration, de frissons, de maux de têtes, de nausées, de vomissements,
de douleurs musculaires et d’un sentiment de malaise général. Rapidement,
la malaria peut devenir une maladie très sérieuse portant atteinte à la vie.
Faire un test diagnostique auprès d’un médecin est la façon la plus sure
pour savoir si réellement on est infecté par la malaria. Pour ce test, une
goutte de sang est examinée sur son contenu de parasites de malaria à
l’aide d’un microscope. Si vous êtes malade ou si vous vous soupçonnez de
souffrir de malaria (si par exemple vous vous êtes rendu dans une région à
risque il y a peu de temps), ce test est indispensable !
2. PROTECTION ET TRANSMISSION
En ce moment, il n’existe aucun vaccin contre la malaria. Ainsi, d’autres
mesures préventives sont nécessaires lorsqu’on se rend dans des régions à
risques.
La malaria sous sa forme la plus grave s’observe surtout chez les personnes
qui ne dispose d’aucune immunité ou d’une immunité réduite, donc toutes
les personnes qui vivaient auparavant dans des régions de « non risques »,
les femmes enceintes et les enfants en bas âge. Aussi les personnes qui
retournent dans leur pays d’origine, après avoir passé plusieurs années
dans des régions de « non risques » sont exposées aux risques d’infection.
a) Comment pouvez-vous protéger vous et votre famille de la
malaria ?
Au mieux, ne pas vous laisser approcher par les moustiques
(surtout pendant la nuit)
Prendre des médicaments anti-malaria pour tuer les parasites
Enlever les nids de moustiques autour de la maison
Sprayer de l’anti-moustique sur les murs intérieurs de la maison
afin de tuer des moustiques „adultes“
Si vous ne dormez pas dans une maison climatisée ou bien
protégée par les moustiquaires devant les fenêtres, il est conseillé
de dormir sous une moustiquaire (au mieux sous une qui a été
traité auparavant avec un spray anti-moustiques). Portez des
vêtements clairs à longues manches si vous quittez la maison
pendant la nuit et utilisez du spray anti-moustique.
La durée d’efficacité des sprays anti-moustiques se réduit avec les
frottements mécaniques et avec la transpiration. C’est pour cette
raison-là qu’il faudrait répéter l’application tous les 2 à 4 heures.
b) Traitement de la malaria
A quel moment la malaria devrait-elle être traitée ?
La maladie devrait être traitée au plus tôt, avant qu’elle ne devienne
dangereuse et menaçante pour la vie. Il existe un certain nombre de
médicaments anti-malaria efficaces qui se prennent dans une phase initiale.
Le point le plus important est de penser à la malaria, pour que la maladie
puisse être diagnostiquée et traitée au plus tôt.
Quel traitement est utilisé contre la malaria ?
La malaria peut dans certains cas être traitée à l’aide d’un médicament
prescrit par un médecin. La sorte de malaria diagnostiquée, le lieu
d’infection, l’âge du patient ou de la patiente, une éventuelle grossesse de
la patiente et la phase de maladie dans laquelle se trouve le patient ou la
patiente seront déterminants pour le choix du médicament et la durée du
traitement choisi.
Une fois que je suis contaminée par la malaria, aurai-je la
malaria pendant toute ma vie ?
Non, pas forcément. La malaria peut être soignée. La possibilité que tous
les parasites de malaria soient tués et la maladie soit soignée existe dans
certains cas à condition d’utiliser les médicaments appropriés. Néanmoins,
le parasite peut persister dans le corps si la maladie reste non traitée ou si
elle est traitée avec les mauvais médicaments. Quelques médicaments
peuvent être inefficaces à cause d’une résistance du parasite. Et il se peut
que quelques patients soient traités avec les médicaments appropriés mais
que le dosage ou la durée du traitement ait été mal choisi.
Deux sortes (espèces) de parasites, p. vivax et p. ovale, peuvent se trouver
dans des phases inactives et rester pendant des années inaperçus dans le
foie. Si p. malariae, reste non traitée, il est généralement connu que le
parasite peut persister pendant des décennies dans le sang du patient.
Généralement, si la malaria est traitée correctement, le parasite peut être
éliminé et vous n’êtes plus infecté par la malaria.
c) La prophylaxie contre la malaria
La prise de médicaments pendant une première phase, après un retour
d’une personne dans une région touchée par la malaria, ne peut pas
garantir une protection absolue. Par contre, il est possible de développer
une défense efficace contre la maladie. Selon les expériences faites, le
risque d’infection est particulièrement élevé lors des premiers mois après le
retour.
La prophylaxie contre la malaria se prend déjà une semaine avant le départ
et ensuite pendant un laps de temps prédéfini par le médecin. Il existe
également de médicaments de « secours », que les personnes peuvent
prendre en cas de fièvre élevée et immédiate mais vous devriez aller voir
un médecin dans les délais les plus brefs.
La décision sur l’utilisation de la prophylaxie contre la malaria doit être
prise par le médecin de façon individuelle, et ceci selon la destination
concrète, le moment du voyage ainsi que selon la durée. des indications
personnelles de la personne qui retourne (comme par exemple l’âge, les
maladie précédentes, des allergies, la prise d’autre médicament, la
grossesse, etc.) entrent également en ligne de compte.
Recommandation
Avant le retour dans leur pays, les personnes qui ont séjourné pendant une
certaine période en Suisse devraient envisager de se faire conseiller par un
médecin dans un entretien personnalisé.
OIM Berne, août 2005
1. LA TRANSMISSION ET LES SYMPTOMES
a) La transmission
Normalement, la malaria se transmet par les piqûres des moustiques
femelles contaminés de la famille anophèles. Seul les moustiques anophèles
peuvent transmettre la malaria et ceci seulement si ils ont été contaminés
auparavant lorsqu’ils ont bu du sang d’une autre personne contaminée. Une
fois que cet agent pathogène se trouve dans le sang, il s’installe dans le
foie afin de se multiplier. Pendant le temps d’incubation, la personne
atteinte ne souffre d’aucun symptôme.
Le parasite quitte les cellules du foie entre 8 jours à quelques mois plus
tard et s’incruste dans les globules rouges où il se multiplie et grandit
progressivement. Une fois que le parasite atteint sa « taille adulte», il
déchire les globules rouges et entre dans d’autres globules rouges. Les
toxines qui sont débloquées lorsque les globules rouges éclatent,
provoquent des symptômes de grippe, tels que fièvre et frissons.
Vu que le parasite de la malaria se trouve dans les globules rouges, cette
maladie peut également être transmise à travers les infusions sanguines,
les transplantations d’organes ou à travers l’utilisation d’aiguilles et de
seringues contaminées. La malaria peut également être transmise de la
mère au fœtus.
b) Les Symptômes
La crise classique de malaria (mais rarement observée) dure entre 6 et 10
heures :
Une première phase froide (sentiment d’avoir froid, frissons)
Ensuite, une phase chaude (fièvre, maux de tête, vomissements,
pour les enfants : des crampes)
Finalement, une phase de transpiration (forte transpiration, retour à
la température corporelle normale, fatigue)
Ces crises classique de malaria (mais rarement observées) se manifestent
tous les 2 jours avec le parasite « tertian » (p. falciparum,p.vivax, p.ovale)
et tous les 3 jours lorsqu’il s’agit d’un parasite « quartan » (p.malariae).
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