économique et sociale dans la cité, centré sur la satisfaction des
besoins des clients du secteur privé comme du secteur public, en
matière de « conseil » et « d’accompagnement», de pilotage de la
performance. Cette tendance devrait encore s’accélérer dans le
contexte de la transition numérique qui entraînera la disparition de
certaines activités traditionnelles de l’expert-comptable. Robotisation
La profession sénégalaise est reconnue pour son leadership au plan
régional.
Elle bénéficie d’une reconnaissance internationale, l’un des rares
ordres d’Afrique de l’Ouest (4) bénéficiant du statut de Full Member
IFAC. Elle compte en son sein deux Présidents d’honneur de la FIDEF,
nos confrères Aziz Dieye qui n’est plus à présenter et mon
prédécesseur, mon frère, Mamour Fall.
Placée sous la tutelle du MEFP représenté par un Commissaire du
Gouvernement, armée de normes professionnelles de standard
international, avec un comité d’homologation présidé par un
magistrat, et dotée des règles déontologiques qui contribuent à la
confiance des tiers, l’expert- comptable sénégalais se voit de plus en
plus légitimé dans sa dimension « d’expert-conseil » dans la Cité.
N’est-ce pas l’expert-comptable qui accompagne l’entrepreneur
durant tout le cycle de vie de l’entreprise, depuis le « Go Nogo »,
le choix optimal de forme juridique lors de sa création jusqu’à la
phase de maturité, formulant avis et conseils sur les questions
relatives à la gouvernance, l’organisation générale de l’entreprise, la
réorganisation institutionnelle des départements ministériels, les
ressources humaines, la gestion de la trésorerie, la RSE qui occupe
une part importante dans le plan d’action en cours, la conformité aux
lois et règlements, assurant la sécurité des solutions de gestion, la
viabilité des projets, dopant les stratégies de croissance et de
financement ?