Eléments psychologiques du développement de l`enfant et de l

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Eléments psychologiques du développement
de l’enfant et de l’adolescent.
Voir psychologie de l’enseignant et psy des apprentissages…
1. Principes explicatifs du développement intellectuel pour Piaget.
Pourquoi, question de l’explication causale du changement, quels sont les facteurs du
développement ?
La psychologie c’est le fonctionnement de l’apprenant.
Piaget a voulu donner une théorie du développement, c’est une théorie large qui inclue
tout le développement sur l’ensemble de l’activité « intelligence ». C’est un biologiste. 1930 1980 = 50 ans de travail.
Son approche : l’épistémologie génétique = science du savoir, l’histoire des idées +
sens du changement/développement donc parallèle entre la construction du savoir scientifique
au fil des siècles et la construction du savoir de l’enfant.
 L’évolution de la pensée a été centré sur la personne.
 Pareil que l’enfant, nombriliste puis il apprend qu’il peut y avoir des points de vue
différents, il gagne en objectivité.
Piaget s’interesse au sujet épistémique mais il ne prend pas en compte la différence
entre les enfants.
Comment mesurer l’intelligence ? Piaget n’a pas mis en place des tests.
1ère : il pense que l’enfant a une logique, le bébé est intelligent. Pour nous, c’est
difficile de comprendre la logique de l’enfant. Il fait verbaliser le pourquoi le pourquoi de la
réponse. « Si je suis ta logique alors je peux dire ça… ». Il n’y a pas de bonne réponse, c’est
le cheminement qui prime, la stratégie de résolution.
2ème : résolution de problème. C’est les épreuves classique de Piaget.
Les 2 grandes idées du modèle de Piaget :
o Intelligence = adaptation biologique à l’environnement.
o C’est la construction du réel : enfant // chercheur scientifique. Savoir progressif
pour comprendre le réel, le monde qui l’environne.
Les 4 facteurs du développement :
o La maturation du système nerveux central – condition necessaire pour se
développer.
o Action du sujet sur les objets – un enfant pour apprendre a besoin d’agir.. Au
19ème on considérait qu’ils étaient des receptacles, ils apprenaient par
conditionnement donc enfant passif je reçois. Piaget totalement ≠ : l’enfant
apprend par construction propre de son action  constructivisme.
 Action physique : sensori-moteur
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 Action mentale : action intériorisé
o Enfant est un sujet épistémique car seul. Puis Vygotsky donne le passage de la
connaissance interpersonnelle à intrapersonnelle. Facteur sociaux important.
o L’équilibration : Facteur spécial Piaget – C’est l’autorégulation. Permet à un
individu de retrouver un équilibre quand il est rompu.
 Quand déséquilibre c'est-à-dire qu’on retrouve quelque chose
qui pose problème, modification de l’environnement =
l’assimilation = rétablissement de la situation antérieure.
 L’accomodation = au contraire c’est le changement de
l’organisme pour prendre en compte cette modification.
L’organisme intègre et évolue pour prendre en compte cette
nouvelle modification. On se retrouve donc à un équilibre
majorant cad supérieur à la situation antérieure.
Film : dissociation poids et volume
Le concept de stade :
Un stade = état d’équilibre de l’intelligence gouverné par une structure centrale. Les
stades sont qualitativement différents.
o 3 stades pour le développement :
 1er : sensori moteur – intelligence sans langage entre 0 et 2 ans.
Action réaction et agit à nouveau. Permanence de l’objet cad
capacité à concevoir un objet comme permanent/ continuant à
exister même quand il échappe à la perception.
 La représentation cad la capacité à évoquer des objets
absents. 18 mois à 2ans. On n’est plus dans
l’immédiateté. Se caractérise par le langage, l’imitation
différée. Donne lieu à une intelligence dite
représentative ou symbolique.
ème
 2 stade opératoire concret/ réel : centré sur des opérations.
Période préopératoire
6ans
ème
 3 stade opératoire formel à partir de 11/12 ans. Plus grande
décentration.
Ordre constant. Quand on est à un stade, cela suppose que l’on a acquis le stade
précédent.
Principe d’intégration hiérarchique des stades.
Grande part de subjectivité.
On va généraliser ce que l’on sait.
1.1.Notions de schèmes et d’opérations.
C’est un critère de l’intelligence.
Opération = action(/schème dit Piaget) intériorisé réversible.
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Schème = C’est une action généralisable ou transposable. Le fait que l’on saisi,
schème de préention – on saisit un objet, un stylo de la même façon.
Intériorisé = peut être fait mentalement, pas forcement verbalisable
Réversible = peut etre fait de manière directe. Et l’action inverse qui permet de
revenir au point de départ. Addition / soustraction. C’est le critère même de l’intelligence
selon Piaget. Seule la pensée est réversible. L’apprentissage est Irréversible, on ne revient pas
en arrière. Peut s’effectuer dans les deux sens.
Expérience de la conservation des liquides :
Confrontation à des transformations.
Deux verres avec même quantité d’eau mais ≠ niveaux de hauteur. Plus haut / moins
large. 1er phénomère d’apparence + coordination d’action pour plusieurs conception. Préopératoire : ne considère pas les états différents.
Voir site ccdmi (centre collégial de développement de matériel didactique)
Situation répétée 3 fois car l’enfant ne conservait pas la même quantité de liquide.
L’enfant se centre sur la quantité de liquide.  préopératoire
Quand justifie la réverbilité  opératoire. Ses arguments : réversibilité simple (par
annulation directe de l’action) + réversibilité par compensation
1.2.Invariants cognitifs opératoires. Voir expérience escargot
Décentration.
Transformations.
Réversibilité. Par compensation ou par annulation.
 Structure INRC.
1.3. Structure & Opérations.
Structure = Ensemble d’action régit par des lois logico mathématique.
Structure du stade formel a pour structure INRC (identité négation réciproque
corrélative)
Struture du stade concret, réversibilité simple.
2. Période pré-opératoire.
2.1. Opposition Pensée représentative (préopératoire)/ Intelligence sensorimotrice.
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Préopératoire, vers 2 ans, acquisition de la représentation. Apparition de la fonction
symbolique = capacité à se représenter un objet absent du champ perceptif à l’aide d’un signe
ou d’un symbole.
On distingue indice, symbole, signe :
o Indice : pas de disctinction signifiant, signifié. Pas de différence de nature.
C’est un indicateur, un prolongement. Fumée = indice du feu.
o Symbole : distinction motivée, pas arbitraire entre signifiant et signifié.
Panneaux de la route, enfant joue avec un crayon pour faire entendre que
c’est une fourchette.
o Signe : pas de lien motivé, lien arbitraire. Le langage, nomme un chien un
chien et pourquoi pas par un autre mot ?
L’enfant les découvre dans cet ordre.
La fonction symbolique se manifeste par :
o Imitation différée, capacité à imiter un modèle
o Jeu symbolique, le jeu de faire semblant
o Geste imitatif, lorsque que l’enfant essaie de faire une action et n’y arrivant
pas il déplace l’action. Pour ouvrir une boite, les mains n’y parviennent pas
alors on prend la bouche.
o Le langage
o L’image mentale.
Intelligence sensori-moteur
Caractère
sequentiel/
action
successive
Objet réel manipulé mais direct et
atteignable
(utilisation
d’un
intermédiaire pour déplacer un objet)
Réussite ou échec
Inteligence symbolique
Permet des actions simultannée
Utilisation de signe ou de symbole
c'est-à-dire des objets à distance, pas
forcément présent. (la lune, il
comprend ce que c’est même si il ne
la pas touché)
Comprendre, recherche du vrai, essaie
de convaincre, persuasion
 Voir les textes à lire !
Houdé, 1992, bébé de 4/5 mois, situation des marionettes
1+1= 2 possible
1+1= 1 impossible  on mesure le temps de fixation du regard
 Voir Canal U, université de tous les savoirs
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2.2. Principe d’intégration hiérarchique des stades. Décalage vertical.
Décalage vertical = Reformulation d’une connaissance d’un stade à un autre. Interstade.
≠ décalage horizontal = décalage à l’intérieur des stades.
 Certaines propriétés vont être considéré les mêmes à partir d’un certain âge.
Conception préalable (comme le volume qui necessite une notion necessaire en
pré-requis)
2.3.Pensée pré-opératoire.
Période pré-opératoire :
o La pensée pré-conceptuelle de 2 ans à 4/5ans : première notion attachée
par l’enfant aux premiers signes verbaux qu’il utilise. Ce sont des réalités à
mi-chemin entre la classe générale (le concept) et les individus particuliers
qui la composent. Ex : les limaces, toutes celles qui existent et celle que je
vois, est ce la même ? quand un enfant dis papa, ce n’est pas la réalité
particulière à ce père mais les actions identiques à d’autre père.
Un prototype d’un oiseau : un pigeon, mais l’autruche on le voit pas
comme un oiseau. Les enfants ont des réalités particulières représentés par
des images génériques - prototype. Cela bouche la représentation mentale.
o Préconcepts, raisonnement transductif : relie les préconcepts entre eux.
C'est-à-dire qu’il procède de particulier en particulier. L’enfant va mettre
des sit particulière en relation. Prend deux réalités particulières pour en
faire une interférence.
Un voisin qui a un bosse et dont les parents disent qu’il a la grippe. Quand
il guérrit, l’enfant s’attend à ce que le voisin n’ait plus de bosse. Situation
indu, abusive.
Quand l’enfant range grand carré noir > petit carré rouge > petit rond
rouge > grand rond noir > grand carré noir.
 Pensée transductive, juxtaposition de 2 éléments. Mise ne relation de relation
particulière. Il fait des centrations successives se focalise sur forme puis couleur,
puis taille.
o Syncrétisme : C’est le contraire de la pensée analytique. Appréhension
globale des choses en bloc. L’enfant assimile son environnement dans des
schémas globaux et subjectifs. L’enfant ramène le réel à soi dans un
schéma global (perception en bloc) qui laisse place à la subjectivité de
l’enfant. Tout tient à tout. N’importe quel aspect de l’objet se justifie par
un autre aspect (=l’enfant qui a réponse à tout, il arrivera toujours à se
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justifier). Justification fermée (on vit dans la vie) qui est ramené à soi, à
son expérience.
Pourquoi le soleil ne tombe pas ? (à un enfant) parce qu’il se tient.
o Réalisme : considérer comme appartenant aux choses ce qui résulte de
l’activité propre. L’enfant situe dans les objets matériels ce qui relève de
l’activité de son moi. L’enfant matérialise les phénomènes mentaux, pas de
conscience de notre intérieur, de nos activités propres/ mentales.
Le rêve c’est dans la pièce où l’on dort. Les idées se situe dans le ventre.
o Animisme : tendance à animer des corps inertes. On prête des intentions à
des objets.
Le soleil se couche parce qu’il a du chagrin.Les ballons montent dans le
ciel car ils aiment l’air.
o Artificialisme : Attribuer les phénomènes naturels à l’activité humaine.
Le lac est fait pour patiner, c’est des monsieurs qui l’ont rempli avec le
sceaux. Le volcan se met en érruption parce qu’on a mis le bouton sur
« ON ».
o Pensée intuitive : intuitions simple et articulée : A partir de 4/5 jusqu’à
6/7. Intuition = se laisser guider par la perception, se laisser prendre au
piège par la perception. L’enfant se laisse guider par sa perception dans un
premier temps global (=intuition simple) puis dans un 2 ème temps des
éléments perceptifs reliés entre eux (= décomposition / intuition articulée).
1. Tache de conservation du nombre : * * * * * * * * * * *
2. Cadre viséo spatial :
*********************
→ mm nb car mm longueur intuition simple  perception globale d’une
situation sans décomposer la situation
3. Puis il prend en compte les rapports perceptifs entre les jetons,
intuition articulée qui n’est pas encore de la conservation car
soumis à l’équivalence
* * * * * *
* * * * * *
Exemple de la baguette :
____
____
____
_____  plus longue car dépasse
 Pensée figurative, l’enfant se centre sur des états
o Apparence et réalité : Flavell (1990) Joue avec une éponge pour faire
semblant que c’est un caillou.
1er question sur l’apparence: Ca ressemble à une éponge ou à un caillou ?
2ème question sur la réalité : Est-ce que c’est une éponge ou un caillou ?
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



1ère possibilité : juste ils ont conscience de l’apparence et de la
réalité. C’est une éponge et ça ressemble à un caillou. Après 3/6ans
ils parviennent à faire la différence.
2ème : c’est un caillou et ça ressemble à une éponge FAUX
3ème : c’est un caillou et ça ressemble à un caillou : centré sur
l’apparence
4ème : centré sur la réalité. C’est une éponge et ça ressemble à une
éponge.
o Imitation : Imitation du jeune enfant = imitation différée en l’absence du
modèle. Du fait de l’égocentrisme, l’enfant imite sans le savoir par
confusion des points de vue. L’enfant ne rentre pas dans les détails. C’est le
syncrétisme d’imitation. 7 ans, l’enfant recherche l’imitation du détail et a
conscience d’imiter et de façon délibérée (=en tt connaissance de cause).
o
Jeu : Consiste à satisfaire le moi par une transformation du réel en
fonction de ses désirs, pas de contrainte. Piaget : « assimilation déformante
du réel au moi » (= le réel est transformé par l’enfant pour que ça devienne
son imaginaire). Le jeu c’est « l’égocentrisme à l’état pur » Piaget. Moyen
d’expression propre de l’enfant.
A 4 ans :
 le jeu devient plus cohérent, il va y avoir des
séquences plus ordonnées dans les scénarios
(joue à papa maman avec matin, midi, soir)
 Soucis de vraissemblance, accommodation
dans le jeu.
 Passage du symbolisme individuel au
symbolisme collectif  convention entre les
enfants.
o
langage égocentrique : Langage dans lequel l’autre n’est pas pris en
compte. L’enfant se parle à lui-même. // monologue collectif. 3ans = 75%
5ans = 45%, 7ans = 25%.
o Langage socialisé : où l’on prend en compte un interlocuteur. Question,
critique, donner des ordres… Tourné vers l’autre. 3ans = 25%, 5ans = 55%,
7ans = 75%
o La théorie de l’esprit : C’est faire une théorie sur l’état mental de l’autre.
Paradigme du contenu inattendu, de Wimmer et Perner : Ouvre une boite
de bonbon qui contient des gateaux Bizarre. Qd on lui demande que si un
autre camarade arrive il va penser quoi ? Confusion des points de vue/
attribution de fausse croyance (l’autre va savoir que c’est des gateaux) ou
sinon sait que le prochain ne le sera pas comme lui.
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3. Accès aux opérations concrètes
3.1 Notion d’invariants et Les conservations, décalages horizontaux.
L’activité de l’enfant devient opératoire quand elle devient réversible et qu’elle repose
sur des invariants (Invariant = ce qui reste inchangé dans une transformation). Percevoir des
invariants c’est acquérier un schème de conservation qui peut s’appliquer :
- à des propriétés physiques (comme la quantité de matière, le poids, le volume),
- des propriétés spatiales (conservation de la longueur),
- propriétés numérique (conservation du nombre) // expérience avec des pâtes à
modeler)
 décalage horizontaux/ décalage collectif (= qui fait appel au même stade) :
décalage entre les différentes formes/notion de conservation en fonction des
situations.
Exemple : La conservation du nombre est acquise avant > la conservation des liquides
est acquise avant, pas de forme propre > la conservation de la substance, déformable à
volonté.
 toujours le même ordre
Pourquoi ? ça devient de plus en plus compliqué. Ex des jetons, objet physique
indéformable.
3.3. Opérations logico-mathématiques.
Relation entre plusieurs objets. Le nombre vient de la classification et de la
sériation.
o Classification : compréhension, extension : regroupement des objets selon
leur propriétés.
Classe : objet qui possède une propriété commune, elle n’existe jamais de
façon isolée mais par opposition à quelque chose. Ex : la classe des chiens
existe par rapport à des animaux non chiens
Définition d’une classe par compréhension : la ou les qualités
communes aux objets de la classe (classe des objets rouges).
Définition d’une classe par extension : énumération de tous les objets
de la classe. (énumérer et identifier un par un tous les objets qui sont
rouges)
1) CLASSIFICATION SPONTANNEE : MET ENSEMBLE CE QUI VA ENSEMBLE.
- 1er niveau entre 2 et 5 ans : les collections figurales, centrées sur l’état. Classé par
l’enfant sur critère subjectif, à leur convenance.
- 2ème niveau entre 5 et 7 ans : les collections non figurales. Pas encore une
classification. Reste au niveau des sous classes (carré rouge et noir) car pas une
réunion totale.
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-
3ème niveau à partir de 8 ans : classification hiérarchique. Enfant capable de critère
de classification. Tableau à double entrée, niveau de sous collection. Capable de
réunir des sous classes pour faire une classe : rond rouge + rond noir = ronds. C’est
une matrice multiplicative.
Epreuve du tous et quelques uns :
On donne à un enfant 5 ronds noirs alignés mais mélangés, 2 carrés rouges, 2 carrés
noirs.
4 questions :
- Tous les ronds sont-t’ils noirs ?
- Tous les noirs sont-t’il rond ?
- Tous les carrés sont-t’ils rouges ?
- Tous les rouges sont-t’ils carrés ?
 Il faudrait faire une matrice multiplicative.
 Entre 3 et 5 ans, tous les ronds sont t’ils noirs ? non parce qu’il y a des carrés
rouges. Faux, prend donc en compte le critère de la couleur.
 5 et 6 ans, même question, répondent non parce qu’il y a des carrés noirs.
Interprétation de la question à l’envers. Difficulté de percevoir un élément
appartenant à une seule classe.
o Quantification de l’inclusion : c’est l’emboitement des classes. C’est pouvoir
considérer qu’une sous classe est emboitée.
Ex : Boîte de perles : 8 perles rouges en bois et 2 perles noires en bois. Est-ce
qu’il y a plus de rouge ou de bois ? l’enfant pré-opératoire va répondre plus de
rouge car ne conçoit pas sur le même plan une sous classe et une classe
emboitante.
o Sériation : Capacité à ordonner des éléments selon une grandeur. Epreuve
utilisé par Piaget « sériation des baguettes » : on donne des baguettes et on lui
demande de les ranger en faisant un escalier :
_
__
____ Cette baguette est plus grande que celles qui la précède et plus petite sur les suivante
_______
___________
4ans : ils font des couples petit d’un côté et grand de l’autre.
6ans : principe de l’essai/erreur méthode par tatonnement.
9ans : méthode opératoire/ systématique. Met tout debout sur la table et prend au fur et à
mesure celle qui dépasse. Possède une structure dans sa tête, pas besoin de tatonnement.
o Nombre : synthèse de sériation et de classification. 1 est incluse dans 2, 2 est
incluse dans 3 etc… Le nombre empreinte aux classes leur structure
d’inclusion. Empreinte aussi l’aspect ordinal (3 vient avant 4 et après 2) qui est
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ranger les nombres. Aspect cardinal est travaillé en regroupant des collections.
Le nombre se positionne dans une série.
Jusqu’à l’âge de 6/7 ans, le nombre reste confondu avec l’espace.
3.4. Construction de l’espace et du temps.
o L’espace : 18mois, l’enfant passe de l’espace perceptif à l’espace représentatif.
C’est l’espace topologique, apellé également espace élastique. Espace
déformable où les figures sont considérées pour elles-mêmes sans être mis en
relation dans un cadre plus large. Dessin d’une maison +/- haute : conservation
de la proportion, le rapport de voisinage (extérieur/intérieur, dessus/dessous)
mais pas de conservation des rapports d’échelle, pas de conservation de la
distance. A partir de 5ans, vient se mettre en place l’espace projectif :
décentration des points de vues où l’on a l’épreuve des 3 montagnes qui
cachent +/- la croix sur une d’elle. Si on place une poupée l’enfant dit qu’elle
voit la croix quoi qu’il arrive. Mais c’est à 9ans seulement qu’il commence à
coordonner les différentes perspectives.
o Espace euclidien : espace de la mesure. Epreuve de la tour : on demande à
l’enfant de reconstruire une tour sur une table à la même hauteur qu’une autre
par terre, on lui donne des plots mais de tailles différentes.
- A 4/5 ans, intuitif, il dit que c’est de la même hauteur.
- 5/6 ans il réclame une vérification/ de mettre les 2 tours à côté.
- 7ans, il utilise un segment corporel pour comparer.
- 8 ans, il utilise une mesure extérieure comme une 3 ème tour pour bien
comparer.
- 9/10 ans, prend une unité de mesure stable mais arbitraire comme un
bout de ficelle.
o Espace projectif : Référentiel égocentré à un référentiel exocentré.
o Le temps : pour le représenter il faut 3 opérations :
- Opération de sériation (avant/après)
- Opération d’emboitement (ou inclusion des classes) il faut
considérer que une seconde est compris dans une minute et une
minute compris dans une heure.
- Métrique : mesure objective du temps.
 Difficulté des enfants de lier le temps à l’espace.
4. Accès aux opérations formelles.
4.1. Introduction
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Opérations sur les opérations. L’enfant peut résonner sur tous les supports. Le réel est
un cas particulier des possibles.
4.2. Combinatoire
4.3. Groupe INRC (Identité Négation Réciproque Corrélative)
Réversibilité simple : combination entre identité et négation
Réversibilité par coordination : réversibilité par compensation
Négation : annulation de la réciproque
 Caractérise le stade opératoire formel.
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