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discontinue, le tout revêtu extérieurement par un tissu conjonctif et intérieurement par une
sous-muqueuse. Ces éléments vont se simplifier progressivement en allant de la trachée vers
les bronchioles terminales.
La muqueuse repose sur une sous muqueuse lâche, riche en fibres élastiques, dans laquelle
s'insinuent les cellules glandulaires.
L'épithélium est pseudo stratifie, formé de cellules prismatiques hautes et ciliées, mêlées de
cellules caliciformes. La proportion des cellules glandulaires et ciliées et des lymphocytes
diminue progressivement du larynx jusqu'aux voies aériennes basses. Les éléments
contaminants de l'air inhalés sont retenus par le mucus et ramenés vers le larynx par les cellules
épithéliales ciliées. La vitesse du flux muco-ciliaire chez le bœuf est de l'ordre de 15 mm/mn.
Cette vitesse peut être ralentie par dégénérescence des cellules épithéliales en présence de gaz
irritants ou d'agents infectieux, et augmentation dans le même temps du nombre des cellules à
mucus. Quant à l'innervation, elle provient des nerfs vagues et du sympathique. Les fibres
nerveuses se rendent à la musculaires (motricité) et à la muqueuse (sensibilité). La sensibilité
de la partie terminale de l'arbre bronchique est beaucoup plus vive que celle de la trachée qui
est très obtuse à l'état normal
LES POUMONS
Chaque bronche lobaire flanquée de ses vaisseaux et nerfs se divise jusqu’à épuisement dans
les alvéoles pulmonaires. Le parenchyme se trouve ainsi divisé en une série de territoires
individualisées. Il existe un cloisonnement conjonctif sous pleural qui divise le parenchyme en
un certain nombre de lobes.
-Le poumon droit représente 55 à 65 % du volume pulmonaire ( poids moyen 2,5 à 2,8 Kg ). Il
comporte un lobe caudal, un lobe accessoire, médial, des lobes moyens et enfin un lobe crânial.
-Le poumon gauche est divisé normalement en 3 lobes: caudal, moyen et crânial.
La structure des poumons des bovins est caractérisée par l’épaisseur de la plèvre , le très grand
développement des travées inter-lobulaires, et la position des veines pulmonaires qui restent
toujours satellites des artères et de l’arbre bronchique.
-L'unité de base respiratoire du poumon correspond à la zone desservie par une
bronchiole terminale. Les bronchioles terminales se divisent ensuite en bronchioles
respiratoires peu développées, puis conduits alvéolaires, sac alvéolaires et alvéoles
pulmonaires.
-Les cellules épithéliales des bronchioles ont des cils de plus en plus petits et un
nombre de plus en plus important de micro-villosités. Les cellules non ciliées sont apocrines et
interviennent dans la production des sécrétions bronchiques.
La structure du poumon des ruminants par ses particularités anatomiques et physiologiques la
rend vulnérable et contribue au développement des maladies pulmonaires. On peut noter
comme éléments vulnérants prédisposant aux maladies respiratoires:
- Le fait que les ruminants ont la plus petite capacité physiologique d’échange gazeux
parmi les mammifères domestiques, entraînant une activité de ventilation plus grande (cette
activité serait 2,1 fois plus importante que chez les autres mammifères) . Ceci entraîne une