revue de presse - Le Théâtre du Trillium

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REVUE DE PRESSE
AUTOMNE 2011
REVUE DE PRESSE
TARAM
TABLE DES MATIÈRES
LES CRÉDITS_________________________________________________3
COMMUNIQUÉ DE PRESSE (mardi 18 octobre 2011) __________________4
INVITATION MÉDIAS ET PROTOCOLAIRE___________________________5
COMMUNIQUE DE RELANCE (mardi 1er novembre 2011)_______________6
COUVERTURE MÉDIATIQUE - JOURNAUX __________________________7
Article publié dans le journal Voir Gatineau/Ottawa___________7
Article publié dans le journal Le Droit_____________________10
Article publié dans le journal L’Express d’Ottawa ___________11
Critique publiée dans le journal Le Droit___________________13
Article publié dans le journal Voir Gatineau/Ottawa_______ 14-15
COUVERTURE MÉDIATIQUE - INTERNET __________________________16
Critique publiée en ligne sur le site The Visitor _____________16
Communiqué de presse des finalistes Prix Rideau Awards ____30
COUVERTURE MÉDIATIQUE - RADIO _____________________________18
Entrevue radiophonique Le monde selon Mathieu (Radio-Canada)18
Critique radiophonique Bernier et cie (Radio-Canada) ________20
Entrevue radiophonique Divines tentations (Radio-Canada)___21
Autres_____________________________________________23
COUVERTURE MÉDIATIQUE - TÉLÉVISION_________________________23
PUBLICITÉ ET PROMOTION ____________________________________24
Publicité dans le journal Voir Gatineau/Ottawa _____________24
Première page du journal Voir Gatineau/Ottawa ____________25
Mention sur le site web ATFC___________________________26
Mention sur le site web du journal Voir Gatineau/Ottawa ____26
Mention sur le site web de La Nouvelle Scène _____________26
Outils promotionnels _________________________________26
Marquise de La Nouvelle Scène _____________________27
REPRÉSENTATIONS __________________________________________28
Spectateurs et représentations ________________________28
COMMENTAIRES ____________________________________________29
Extraits du Livre d’Or _________________________________29
SOURCES __________________________________________________32
ANNEXE
Affiche
Carton promotionnel
Programme de soirée
Disque avec photos
Revue de presse réalisée par Louis-Philippe Roy, Responsable du développement et des communications
2 REVUE DE PRESSE
TARAM
LES CRÉDITS
TARAM
Production du
THÉÂTRE DU TRILLIUM
Du 26 octobre au 5 novembre 2011
Salle Caisses Desjardins de La Nouvelle Scène
DISTRIBUTION
MARJOLAINE BEAUCHAMP
MICHELINE MARIN
L’ÉQUIPE DE PRODUCTION
Texte : MARJOLAINE BEAUCHAMP
Mise en scène : Pierre Antoine Lafon Simard
Direction de production et régie : BENOIT ROY
Conception de l’environnement sonore : PIERRE-LUC CLÉMENT ET OLIVIER FAIRFIELD
Photographies promotionnelles : ROLLINE LAPORTE
Photographies de production : RICHARD TARDIF
3 REVUE DE PRESSE
TARAM
COMMUNIQUÉ DE PRESSE (édition du mardi 18 octobre 2011)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
18 octobre 2011
pour diffusion immédiate
Pour de plus amples
informations, merci de
communiquer
avec
Louis-Philippe Roy
Responsable du
développement et des
communications
613.789.7643, poste04
[email protected]
Le Théâtre du Trillium
présente Taram
TARAM
26 octobre au
5 novembre 2011
La Nouvelle Scène
333, av. King Edward
Ottawa
Texte
Marjolaine Beauchamp
Mise en scène
La directrice artistique du Théâtre du Trillium, Anne-Marie White, a découvert
l’écriture de la slameuse Marjolaine Beauchamp lors de la 1re édition du Laboratoire
Gestes (février 2011), alors qu’elle offrait une carte blanche au metteur en scène
Pierre Antoine Lafon Simard. Le duo avait alors présenté une esquisse du spectacle
qui est devenu Taram.
L’équipe de production s’est agrandie et Pierre Antoine Lafon Simard se donne un défi
artistique de taille>: amener cette écriture à la scène et lui donner les outils et la force
du théâtre pour s’exprimer. Dans un univers dépouillé, au-delà d’une performance
slamée, une rencontre brillante s’établit entre verbe et musique, images et intuition.
Dans une décharge de mots percutants, Taram met habilement en scène l’espace émotif
de deux femmes qui réfléchissent leur milieu et leurs origines. Accompagnées par deux
musiciens (Pierre-Luc Clément et Olivier Fairfield) qui performent sur scène un
véritable dialogue musical, scellant de l’univers poétique, Marjolaine Beauchamp et
Micheline Marin nous livrent les déboires intérieurs des personnages qu’elles
défendent. Un spectacle qui sublime le banal et condense «>une mer de non-dits>».>
Pierre Antoine Lafon Simard
Distribution
Marjolaine Beauchamp
Micheline Marin
Équipe artistique
Pierre-Luc Clément
Guillaume Houët
Olivier Fairfield
Benoit Roy
Taram sera présenté du 26 octobre au 5 novembre 2011, à la Salle Caisses Desjardins de
La Nouvelle Scène.
Un peu plus sur Marjolaine Beauchamp?:
2009 — Première place au Grand Slam national de Poésie
2010 — Deuxième place à la Coupe mondiale de slam en France (représentante du Québec)
2010 — Parution de son recueil Aux plexus (Éditions de l’Écrou) (Prix Jacques-Poirier du Salon du
livre de l’Outatouais et finaliste pour le prix de poésie Estuaire-Bistro Leméac 2011)
Direction artistique
Anne-Marie White
Horaire des représentations
Mercredi>: 20>h
Jeudi>: 18>h
vendredi>: 20>h
Samedi>: 20>h
Souper-théâtre>: vendredi 28 octobre>: 18>h
Billetterie
613.241.2727, poste01
En ligne
www.nouvellescene.com
— 30 —
Le Théâtre du Trillium remercie ses partenaires
Patrimoine canadien, Conseil des Arts du Canada, Conseil des arts de l’Ontario, La Fondation Trillium de l’Ontario, Ville d’Ottawa,
La Nouvelle Scène, Première chaîne de Radio-Canada 90,7, LeDroit, Voir Ottawa/Gatineau
Le Théâtre du Trillium est situé au 333, avenue King Edward, Ottawa (ON) K1N 7M5
T : 613.789.7643 F : 613.789.7641 www.theatre-trillium.com www.facebook.com/theatredutrillium
4 REVUE DE PRESSE
TARAM
INVITATION MÉDIAS ET PROTOCOLAIRE 19 octobre 2011
Envoyée le mercredi 19 octobre 2011
INVITATION PERSONNELLE
Merci de confirmer
votre présence d’ici le
24 octobre prochain
auprès de
Louis-Philippe Roy
Responsable du
développement et des
communications
[email protected]
Offre strictement
personnelle, valable
pour deux personnes,
le soir de première
seulement.
TARAM
26 octobre au
5 novembre 2011
La Nouvelle Scène
333, av. King Edward
Ottawa
Texte
Marjolaine Beauchamp
Mise en scène
Pierre Antoine Lafon Simard
Distribution
Marjolaine Beauchamp
Micheline Marin
Équipe artistique
Pierre-Luc Clément
Guillaume Houët
Olivier Fairfield
Benoit Roy
Le Théâtre du Trillium
vous invite à la première de Taram
Le Théâtre du Trillium vous offre
une paire de billets
pour la première de Taram de Marjolaine Beauchamp
le mercredi 26 octobre 2011 à 20 h
à la Salle Caisses Desjardins de
La Nouvelle Scène
(333 avenue King Edward, Ottawa).
Direction artistique
Anne-Marie White
Billetterie
613.241.2727, poste 1
En ligne
www.nouvellescene.com
Le Théâtre du Trillium remercie ses partenaires
Patrimoine canadien, Conseil des Arts du Canada, Conseil des arts de l’Ontario, La Fondation Trillium de l’Ontario, Ville d’Ottawa,
La Nouvelle Scène, Première chaîne de Radio-Canada 90,7, LeDroit, Voir Ottawa/Gatineau
Le Théâtre du Trillium est situé au 333, avenue King Edward, Ottawa (ON) K1N 7M5
T : 613.789.7643 F : 613.789.7641 www.theatre-trillium.com www.facebook.com/theatredutrillium
5 REVUE DE PRESSE
TARAM
COMMUNIQUÉ DE RELANCE
1 novembre 2011
Envoyée le mardi 1er novembre 2011
LAST CALL
PLUS QUE 4
REPRÉSENTATIONS
Mercredi
2 novembre
à 20 h
Jeudi
3 novembre
à 18 h
Vendredi
4 novembre
à 20 h
Samedi
5 novembre
à 20 h
Crédit photo : Richard Tardif
TARAM
entame sa 2e et dernière semaine!
TARAM
26 octobre au
5 novembre 2011
Après un acCueil chaleureux, tant de la part du
public que la critique, Taram entame cetTe semaine
les dernières représentations à La NouvelLe Scène.
Si vous n’avez pas encore réservé vos bilLets, ne
tardez plus!
CE QUE LES MÉDIAS EN ONT DIT :
La Nouvelle Scène
333, av. King Edward
Ottawa
« La mise en scène a été confiée à PierRe Antoine Lafon
Simard et il a fait un travail remarquable. […] C’est une
parole qui est très forte, celLe de Marjolaine Beauchamp. »
AnNe Michaud, Bernier et cie. Première Chaîne de Radio-Canada
OtTawa/Gatineau.
Texte
Marjolaine Beauchamp
Mise en scène
Pierre Antoine Lafon Simard
Distribution
Marjolaine Beauchamp
Micheline Marin
Équipe artistique
Pierre-Luc Clément
Guillaume Houët
Olivier Fairfield
Benoit Roy
« PierRe Antoine Lafon Simard ausSi DJ, construit une
tragédie moderne en imposant une atmosphère anxiogène calée
sur le rythme pulsatile des rôles incarnés. Créé en direct
sur le plateau, l’environNement sonore trouve ici la juste
musicalité de chaque protagoniste, et porte une atTention
constante à l’inextinguible flux vital de ces antihéroïnes
du quotidien. […] Une pensée particulière pour le jeu
magistral de Marjolaine Beauchamp. ElLe fait montre d’une
présence et d’une vulnérabilité qui subjuguent. Surtout
pour une première fois. »
Maud CucChi, Le Droit.
Direction artistique
Anne-Marie White
Billetterie
613.241.2727, poste$1
En ligne
www.nouvellescene.com
BilLetTerie : 613.241.2727, poste 1
En ligne : nouvelLescene.com
Le Théâtre du Trillium remercie ses partenaires
Patrimoine canadien, Conseil des Arts du Canada, Conseil des arts de l’Ontario, La Fondation Trillium de l’Ontario, Ville d’Ottawa,
La Nouvelle Scène, Première chaîne de Radio-Canada 90,7, LeDroit, Voir Ottawa/Gatineau
Le Théâtre du Trillium est situé au 333, avenue King Edward, Ottawa (ON) K1N 7M5
T : 613.789.7643 F : 613.789.7641 www.theatre-trillium.com www.facebook.com/theatredutrillium
6 REVUE DE PRESSE
TARAM
COUVERTURE MÉDIATIQUE - JOURNAUX
Art icle da n s le jou rn a l h ebdom a da ire Voi r Ga t i ne a u/ Ot t a wa
S em a in e du 20 a u 26 oct obre 2011 – J ou rn a list e : Gu illa u m e Moffet
7 REVUE DE PRESSE
TARAM
À LA U N E
CES ÉCU EILS CA T HA RT IQU ES
P ar Guillaum e Mof f et
Pour mettre en scène Taram, Pierre Antoine Lafon-Simard a puisé dans la brutalité merveilleuse
des mots de Marjolaine Beauchamp. Spectacle théâtral viscéral doublé d’un concert rock 100%
local.
Oui, Pierre Antoine Lafon-Simard aurait pu remâcher un classique de Molière selon les codes
théâtraux normatifs étudiés à l’École nationale de théâtre, dont il est un fier diplômé. Le
créateur détient tout le bagage nécessaire pour s’acquitter de la tâche avec brio. Mais LafonSimard n’a que faire des conventions. À preuve, il se présente seul à l’entretien auquel Voir les a
conviés, lui et la slameuse Marjolaine Beauchamp, vedette et auteure de Taram. Cette dernière
manque à l’appel. « Tout va bien, assure le metteur en scène. C’est juste qu’aujourd’hui, elle est
no show, no call. »
Il s’est jeté à corps perdu dans la mise en scène de Taram. Atteint, selon ses dires, du syndrome
de l’« enfant de riches », il affirmera à mi-parcours de l’entretien : « Si je me fais chier à être assis
là, à faire 75 cennes de l’heure, au moins, je vais buzzer. Au moins, je vais triper. C’est ce dangerlà qui ne nourrit. »
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire : voilà le credo que le metteur en scène s’efforce de
magnifier dans la pièce Taram, œuvre dont les codes de la « spectature normale » sont biaisés de
par « la nature exploratrice du projet », et dont le processus créatif s’est articulé en trois saisons.
Premièrement, l’an dernier, alors qu’Anne-Marie White, directrice artistique du Théâtre du
Trillium, avait offert à la poète l’une de ses cartes blanches lors de son Laboratoire Gestes. Puis,
quelques mois plus tard, dans le cadre des Contes nomades du CNA. « Ç’a été troublant pour les
gens du CNA, je crois bien, se remémore Lafon-Simard, qui a accompagné Beauchamp lors de ces
étapes cruciales. Les cinq premières minutes ont déstabilisé, mais l’expérience a été très
positive. »
Des assises mises de l’avant lors de ces deux tentatives, Lafon-Simard retient la création de ce
bipersonnage (interprété par Beauchamp et Micheline Marin, deux femmes qui « se recoupent
dans la brisure », selon lui), le cœur même de Taram. « Cette femme bicéphale, intemporelle, qui
se retrouve dans ce marécage qu’est ce Notre-Dame-du-Laus-Taram un peu mythologique,
l’écueil de toutes les tristesses, de toutes les pauvretés.
Taram se veut la rencontre de ces deux personnages-là, l’une qui entre dans cet univers, l’autre
qui veut en sortir. À savoir si ce sont des sœurs, un couple mère-fille, la même personne, on ne
saurait dire », affirme-t-il en ajoutant avoir pris son pied à s’inspirer des flous narratifs de la
poésie pour ériger la trame du spectacle. Ce dernier, par ailleurs, laisse une place formidable à la
musique, par la présence des musiciens Olivier Fairfield et Pierre-Luc Clément (FET. NAT) qui,
« par la force des choses », occuperont l’espace scénique comme deux interlocuteurs physiques.
« Je ne suis pas théâtral » est une affirmation qui est souvent sortie de la bouche de Beauchamp,
vice-championne du monde en slam. Pourtant, c’est elle qui irradie Taram de sa poésie féroce et
de son grand amour insatiable. « Après 15 sacres, quand tu entends un “Je t’aime”, ça fait mal,
expose Lafon-Simard. Marjo, je lui ferais jouer de la tragédie grecque demain matin. Un jour, il
faudra qu’elle fasse Andromaque. Ça n’a pas d’estie de bon sang! »
Le metteur en scène conclut : « C’est du théâtre sans filet. Tu vas voir Taram comme tu vas dans
un show rock. À un moment donné tu tapes du pied, tu cries “yeah!”, pis à des moments tu
8 REVUE DE PRESSE
TARAM
pleures, tu veux allumer un lighter. J’espère que les gens viendront voir le show et diront “Je
viens voir des artistes qui travaillent d’arrache-pied, qui ont un talent incroyable et qui habitent
à côté de chez moi.” »
9 REVUE DE PRESSE
TARAM
Art icle da n s le jou rn a l qu ot idien Le D roi t
m ercredi 26 oct obre 2011 – J ou rn a list e : Ma u d Cu cch i
34
ARTS ET SPECTACLES
LE VIEUX-HULL SUR SON 36
NANTEL, MERCIER ET WARD ÉCORCHENT CHAREST SUR YOUTUBE
Des activités pour tous les goûts sont prévues pour une soirée
inoubliable, ce soir, à l’occasion de la Nuit folle du Vieux-Hull,
à Gatineau. Les gens sont aussi invités à célébrer l’Halloween
avant l’heure, en s’habillant à la mode des années 20 à 40. Des
prix seront remis aux costumes les plus réussis.
MONTRÉAL — Le gouvernement Charest en prend pour son rhume dans une vidéo publiée sur
YouTube qui met en vedette trois humoristes n’ayant pas l’habitude de donner dans la dentelle,
soit Guy Nantel, Jean-François Mercier et Mike Ward. « Toute ressemblance avec la réalité est le
fruit du hasard. La réalité est encore plus ridicule que ce sketch », prévient-on dans les premières
secondes de la vidéo, mise en ligne lundi sur le compte de Guy Nantel.
LeDroit
La Presse Canadienne
Taram, avec Marjolaine Beauchamp
« L’anti-conte d’un village délaissé »
MAUD CUCCHI
[email protected]
MAUD CUCCHI
[email protected]
LEDROIT, LE MERCREDI 26 OCTOBRE 2011
Taram, le Paname des villages
isolés, des vies désœuvrées, des
visages marqués. Taram, c’est
un peu elle, Marjolaine Beauchamp, poétesse engagée, slameuse née à Buckingham devenue actrice, depuis que les planches du Trillium lui ont offert de
nouvelles terres où faire pousser
son verbe fertile. Vissée dans ses
Doc Martens enfin lacées – il lui
aurait certainement fallu des
bottes de sept lieues pour ne pas
s’embourber dans une réalité
qu’elle connaît bien – l’artiste
revient sur le spectacle Taram,
dont elle a composé le texte et
qu’elle interprète aux côtés de
Micheline Marin dans une mise
en scène de Pierre Antoine Lafon
Simard. Il est 10h, la Nouvelle
Scène s’éveille.
« Le titre de la pièce renvoie au
nom populaire donné à NotreDame-du-Laus, sans en faire
référence explicitement ; le récit
reste universel, dans un village
du genre caisse de bières, Skidoo et bar de danseuses, précise l’auteure, un peu inquiète
de s’attirer les foudres du maire
de la ville. J’ai voulu parler de ce
dark side que l’on ne voit pas, un
conte de Fred Pellerin à l’envers,
avec du gros joual et du gros
slang. Oui, l’anti-conte d’un village délaissé par le clivage cultu-
rel, où ce ne serait peut-être pas
mieux de récolter des histoires ».
À ses risques et périls.
Du talent, de la persévérance,
l’histoire peut parfois prendre
une heureuse tournure. Depuis
quelque temps, Mar jolaine
cumule les distinctions, dont
celle de vice-championne à la
Coupe du monde de slam poésie
en juin 2010. L’école ? Pas son
fort, elle l’a quittée très jeune,
avouera-t-elle. Cette décision ne
l’aura pourtant pas empêchée
de décrocher le Prix JacquesPoirier pour son recueil Aux
plexus. En boxeuse des mots,
elle cite le cinéaste américain
Harmony Korine, un autre agitateur d’idées à la caméra baladeuse, rivée sur une Amérique
de « petits bleds et d’alcool » où
les autres réalisateurs ne s’aventurent que trop rarement.
« Trouver de la beauté dans la
laideur, montrer que ce qui reste
de l’amour finit par percer dans
des craques de lumière, confie
la poétesse. D’où je viens, la vie
n’est pas toujours facile, mais
au lieu de me placer en victime,
j’ai choisi d’en faire une force,
d’écrire et de raconter dans le
spectacle une femme qui revient
sur ses origines. Quels possibles
lui ont été offerts ? Il s’agit aussi
d’être capable de se donner les
moyens ».
Comme Taram, qui n’en est
pas à sa première mouture. Né
du Laboratoire Gestes organisé
par la directrice artistique du
Théâtre du Trillium Anne-Marie
White, le texte a fait du chemin et conforté la slameuse et
le metteur en scène dans leur
désir d’approfondir leur travail
ensemble. Quelques mois plus
tard, la pièce était présentée au
CNA dans le cadre des Contes
nomades, avant de retourner à
la Nouvelle Scène.
« J’ai toujours eu le syndrome de l’imposteur, glisse-t-elle
avant l’arrivée du metteur en
scène. Je ne suis pas comédienne, j’ai toujours été rebutée
par le milieu théâtral que j’ai
considéré comme une clique
d’artistes, difficile et effrayante
à intégrer. Je résistais beaucoup, mais Anne-Marie m’a
donné confiance en moi et Pierre Antoine m’a appris à lâcher
prise, à comprendre la pertinence des changements que
nous apportions au texte. J’ai
conscience que je ne suis pas
facile à gérer, surtout aux côtés
de Micheline Marin qui a énormément d’expérience, et des
musiciens Pierre-Luc Clément
et Olivier Fairfield. On fume 80
cigarettes par jour, on rit beaucoup, c’est the Devil Daycare
à La Nouvelle Scène ! » lance,
amusée, l’artiste qui secouerait
tout l’Outaouais pour que l’art
s’empare de la rue. Un manifeste défendant une représentation artistique hors des cadres
institutionnels serait même en
cours d’écriture…
Le metteur en scène confirme.
La plume de Marjolaine Beauchamp est viscérale, coup de
gueule ou cri du cœur.
« Comme elle s’écrit, Marjolaine se joue sans être actrice ; mon
travail a été d’orienter son cri,
car sa poésie a quelque chose
d’animal, confie Pierre Antoine
Simard. C’est un spectacle à
la fois d’une grande beauté et
PHOTO COURTOISIE
Micheline Marin et Marjolaine Beauchamp se partagent la scène dans une
pièce viscérale, Taram, à La Nouvelle Scène.
d’une grande violence, qui, sans
prendre position, rend compte
d’une sous-culture, de cette schizophrénie entre l’anglais et le
français, de l’intégration de la
culture de masse à travers le
filtre régional. »
POUR Y ALLER
OÙ ? À La Nouvelle Scène
QUAND ? Jusqu’au 5 novembre
RENSEIGNEMENTS ?
613-241-2727
CONCOURS
LeDroit vous invite à SORTIR… au mois de novembre !
LeDroit vous invite à SORTIR…au mois de novembre !
NOM :
SORTIREZ-VOUS AU THÉÂTRE ?
PRÉNOM :
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Profitez de l’automne
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COURRIEL :
Oui je désire recevoir gratuitement LeDroit pendant 12 jours en version papier*.
Oui je désire recevoir gratuitement LeDroit pendant 12 jours en version électronique*.
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CRÉDIBLE | BRANCHÉ | CIBLÉ
10 REVUE DE PRESSE
TARAM
Art icle da n s le jou rn a l h ebdom a da ire L’E xpre ss d’Ot t a wa jeu di 27 oct obre 2011 – J ou rn a list e : Ben ja m in Va ch et
T A RA M À L’A FFICHE D E LA N OU V ELLE SCÈN E
P ar Ben j am in V achet
Mis en scène par Pierre-Antoine Lafon Simard, le texte de Marjolaine Beauchamp, Taram, est à
l’affiche à la Salle Desjardins de la Nouvelle Scène, jusqu’au 5 novembre.
« Ça se passe super bien ! La réaction est très forte, les gens sortent remués, ils ne sont pas
capables de commenter tout de suite, car ils sont sous le choc. C’est l’objectif que nous
recherchions : provoquer la réflexion ».
Tout sourire, la slameuse Marjolaine Beauchamp, vice-championne à la Coupe du monde de slam
poésie en juin 2010, a évacué le stress des premières représentations. Depuis la semaine
dernière, elle a troqué le stylo pour la scène, qu’elle partage avec Micheline Marin.
Taram, qui fait référence à Notre-Dame-du-Laus, c’est le récit d’un village délaissé, de
témoignages désolants, d’une triste réalité.
« Je ne parle pas vraiment de Notre-Dame-du-Laus, mais de tous ces villages similaires. C’est un
spectacle multimédia, vivant, avec des musiciens sur scène. On y voit une succession de
tableaux de deux femmes : une danseuse nue, qui travaille dans un bar de Taram, qui parle de ce
qu’elle voit, qui s’interroge sur ce qu’elle a vécu, et une autre, qui traverse plusieurs histoires.
C’est un texte poétique, qui parle de la beauté de la laideur, pas celle qu’on connaît, pas la beauté
conventionnelle, mais celle de la réalité. La beauté, c’est relatif et je veux défendre ça, car
lorsqu’on parle de ces endroits, c’est souvent avec condescendance ».
Encore trois représentations
De sa plume colorée et abrasive, comme elle la décrit elle-même, est née ce spectacle
ambitieux, mais sans prétention et qui a d’abord été présenté au sein du Laboratoire gestes,
organisé par le directrice du Théâtre du Trillium, Anne-Marie-White, puis dans le cadre des Contes
nomades, au Centre national des arts.
« J’avais envie de m’aventurer dans l’univers du conte urbain. Le texte a évolué depuis ses
débuts, notamment pour permettre son passage au théâtre. Ce n’est pas toujours facile de voir
le metteur en scène couper dedans, mais c’est une question de confiance et je pense qu’on a
beaucoup à gagner à collaborer ».
Pierre-Antoine Lafon Simard s’avoue satisfait du résultat. « En tant que metteur en scène, je
suis un éternel perfectionniste. Entre chaque représentation, je fais des ajustements. Toutefois,
malgré nos angoisses, je pense que nous pouvons être fiers du résultat. Le texte de Marjolaine
est violent. C’est un cri du cœur, une force brutale. Il fallait trouver un équilibre pour ne pas
sombrer pour autant dans le pathos revanchard. Nous ne voulions pas juger, mais juste donner le
témoignage d’un état de fait ».
Après La Nouvelle Scène, M. Lafon Simard pense que Taram mérite d’avoir un futur. « C’est un
spectacle digne de tourner dans le monde. C’est une parole universelle, honnête, j’espère qu’il
continuera ».
Sans vouloir trop en dire, Marjolaine Beauchamp avoue que des contacts sont pris pour lui donner
un avenir, notamment à Buckingham, son lieu de naissance.
« C’est l’un de mes objectifs : que la culture soit accessible à tous et partout », se réjouit-elle.
11 REVUE DE PRESSE
TARAM
En attendant, le public a encore trois occasions d’aller découvrir l’univers poétique et chaotique
de Marjolaine Beauchamp, soit aujourd’hui, à 18h ainsi que les 4 novembre et 5 novembre, à
compter de 20h.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le wwww.nouvellescene.com.
12 REVUE DE PRESSE
TARAM
Crit iqu e da n s le jou rn a l qu ot idien Le D roi t
ven dredi 28 oct obre 2011 – J ou rn a list e : Ma u d Cu cch i
28
ARTS ET SPECTACLES
UNE TOILE DE LEMIEUX VENDUE
CORNEILLE ACCUSÉ D’OUTRAGE AU TRIBUNAL
TORONTO - La maison d’enchères Heffel a annoncé hier
qu’elle vendrait la toile Nineteen Ten Remembered de Jean
Paul Lemieux lors de sa prochaine mise aux enchères, le 24
novembre à Toronto. La toile se vendra pour plus d’un million $ et pourrait dépasser le record canadien, un tableau
de Jean-Paul Riopelle vendu 1 889 000 $ en 2008.
MONTRÉAL - Le chanteur Corneille, accusé d’outrage au tribunal, ne s’est pas présenté en cour hier matin au
palais de justice de Montréal, et sa comparution a été reportée au 15 novembre. Selon sa maison de disque
Déjà musique, il aurait défié un ordre de la cour qui l’empêche de commercialiser son matériel. Corneille aurait
mis en vente sur le site iTunes deux chansons enregistrées après l’émission de l’ordonnance. De plus, Corneille
aurait aussi procédé directement ou indirectement à la mise en marché au Canada de son nouvel album Les
Inséparables.
La Presse Canadienne
La pièce Taram, présentée à La Nouvelle Scène
Ces femmes qui hantent les villages
MAUD CUCCHI
[email protected]
MAUD CUCCHI
[email protected]
LEDROIT, LE VENDREDI 28 OCTOBRE 2011
Bienvenue «icitte dans l’trou du
cul du monde», une zone perdue
dans l’espace-temps, un territoire inhospitalier, l’anti-bourgade
hobbite, en un mot, Taram. Et le
berceau caché de la création, si
l’on s’en tient à l’adage du personnage de Tamie : « survivre est
une grande oeuvre ».
Présentée par le Théâtre du
Trillium à la Nouvelle Scène, la
pièce drôle et déchirante à la fois
propose une expérience immersive déroutante en mettant en
scène deux femmes fortes —
la slameuse Marjolaine Beauchamp et Micheline Marin — et
deux musiciens aux platines
— Olivier Fairfield et Pierre-Luc
Clément.
Murs dénudés, mots crus. Au
centre du plateau, dessiné sur
le sol sombre, un ring sur lequel
l’essentiel des actions se déroule.
Ici, la vie se fait combat, et la
prise de parole un cri de chanteur hard-rock à la logorrhée
ininterrompue. Deux femmes de
deux générations — sont-elles
soeurs, amantes, amies? — dirigent le regard du spectateur
sur les zones d’ombre qui ont
hanté leur existence. Peu étonnant donc que la pièce s’emplisse
d’une lumière toute maîtrisée,
du clair-obscur aux pleins feux.
Chapeau bas au concepteur des
éclairages, Guillaume Houët.
Au-delà de sa dimension sociale sur la précarité des conditions
de vie, le texte de Marjolaine
Beauchamp invite à se méfier
de ce que les apparences peuvent cacher. La mise en scène
de Pierre Antoine Lafon Simard
(Écume) diffracte la présence
des personnages par ombres
projetées et vidéos filmées sur
scène. Mais que ce soit en gros
plan ou en silhouette découpée,
l’oeil ne peut éviter de capturer
cette fatalité inexorable, celle de
l’avenir obstrué, de la vieillesse
pendouillant en épée de Damoclès.
Mais la vraie force de Taram
réside dans sa ténuité. La pièce
s’attaque à une étude de caractères âpre et profonde des figures
féminines qui hantent ou animent le village : mère de famille
délaissée, danseuse de bar,
ou encore narco-dépendante.
Autant de quotidiens incarnés
par ces personnages de femmes
isolées qui tentent, jour après
jour, de garder à flot les barques
de leurs vies simples autant que
malmenées par le manque d’argent, la détresse familiale ou les
ravages de la drogue.
Pierre Antoine Lafon Simard
aussi DJ, construit une tragédie moderne en imposant une
atmosphère anxiogène calée sur
le rythme pulsatile des rôles
incarnés. Créé en direct sur le
plateau, l’environnement sonore
trouve ici la juste musicalité de
chaque protagoniste, et porte
une attention constante à l’inextinguible flux vital de ces antihéroïnes du quotidien.
Crève-coeur, lorsque les notes
égrenées sur un xylophone sonnent l’âge de l’innocence per-
ETIENNE RANGER, LeDroit
Marjolaine Beauchamp, à droite, offre un jeu magistral dans cette pièce dont elle a aussi écrit le texte.
due, pour la mère de famille
qui se doit de garder toute ses
forces face à son bébé (« faut
pas que tu te dises que tu l’veux
plus »). Crève-tympans, quand
le désespoir plonge à cor et à cri
dans une note de guitare électrique au prolongement abyssal.
À force de crever l’abcès, le cri
CONCOURS
se libère avant que le rideau ne
tombe, poussée vocale particulièrement retentissante le soir
de la première. Une pensée particulière pour le jeu magistral de
Marjolaine Beauchamp. Elle fait
montre d’une présence et d’une
vulnérabilité qui subjuguent.
Surtout pour une première fois.
JEAN LELOUP ET
THE LAST ASSASSINS
Le Droit et CNA Présente
invitent 40 personnes au spectacle de
JEAN LELOUP ET THE LAST ASSASSINS
le vendredi 11 novembre prochain
au Centre national des Arts.
POUR Y ALLER
OÙ? À La Nouvelle Scène
QUAND? Jusqu’au 5 novembre
RENSEIGNEMENTS? 613-2412727
CONCOURS JEAN LELOUP ET
CNA Présente THE LAST ASSASSINS
NOM :
PRÉNOM :
ADRESSE :
VILLE :
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Oui je désire recevoir gratuitement LeDroit pendant 12 jours en version papier*.
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* Certaines conditions s’appliquent. Pour nous joindre : 613 562-0555 ou le 1 800 267-6961
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POUR PARTICIPER : Remplissez le coupon et faites-le parvenir à LeDroit, 47 rue Clarence, bureau 222, c.p. 8860, succursale T, Ottawa (Ontario), K1G 3J9 ou à LeDroit, Promenades de l’Outaouais,
1100, boul. Maloney Ouest, Gatineau (Québec), J8T 6G3. Vous pouvez également déposer votre coupon en personne, à l’un de nos bureaux. Les coupons doivent être reçus au plus tard le jeudi
3 novembre 2011 à midi. Le tirage aura lieu le vendredi 4 novembre 2011 à 14 heures. Tirage aléatoire des prix parmi les participants. Aucun facsimilé ne sera accepté. Règlement disponible aux
bureaux du quotidien LeDroit.
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13 REVUE DE PRESSE
TARAM
Art icle/Crit iqu e da n s le jou rn a l h ebdom a da ire Voi r Ga t i ne a u/ Ot t a wa
m ercredi 2 n ovem bre 2011 – J ou rn a list e : Gu illa u m e Moffet
RÉCIT S D ’ÉMERGEN CE
P ar Guillaum e Mof f et
Mardi soir, Galerie 101. Dans Migration/Memory, le photographe mexicain César Damián fait
état de l’asservissement auquel s’exposent les immigrants face à leur pays d’accueil. En
quittant sa terre natale, chacun se doit de porter dans ses valises le poids culturel et sociétal qui
caractérise ses racines. Bouleversant.
Mercredi soir, La Nouvelle Scène. Les mots aiguisés, telle une pluie de couteaux de
marbre qui frappe, qui tonne et qui parvient à percer les boucliers levés. C’est
Marjolaine Beauchamp et son mythique Taram qui, sur scène, s’élèvent bien au-delà du
berceau qu’est le Notre-Dame-du-Laus originel, pour emprunter des habits si universels
qu’il m’est impossible de ne pas accueillir cette détonation émotionnelle à bras grands
ouverts.
Jeudi soir, Centre national des Arts. Autour des effluves d’un passé glorieux s’articule Out of
Time, le récent solo du danseur Colin Dunne. De ses succès en danse traditionnelle, Dunne émerge
en proposant de la danse contemporaine, comme on peut s’accrocher à une bouée de sauvetage.
Dans ce spectacle, Dunne parvient à faire la paix d’une façon violente avec ce qui marquera à
jamais son corps de danseur, ce qui a forgé son identité créatrice.
Ces récits qui transcendent l’interprétation même des origines sont venus m’interpeller. Et
encore plus maintenant, à l’issue de la conférence de presse du Conseil régional de la culture en
Outaouais soulignant la parution du nouveau Au fait , un numéro consacré à la politique culturelle
de la Ville de Gatineau ayant pour sous-titre Une politique culturelle: pour faire avancer la
culture ou pour être mise sur un présentoir?
Si l’on considère à quel point notre patrimoine municipal a été malmené au fil des 10 dernières
années, il appert clair que la politique culturelle de la Ville et sa mise en application relèvent de
l’utopie de bien-pensants.
Il est sain d’ouvrir le débat sur la question, quitte à ce qu’elle mène à une refonte complète de ce
document, en proposant des actions concrètes dans l’optique, évidemment, d’une application
sans heurts auprès de nos dirigeants.
Parce qu’à force d’indulgence et de laxisme, notre bagage d’origines, aujourd’hui troué
par le trop peu d’attention qu’on lui porte, s’effritera sans même que l’on s’en rende
compte, et des manifestations artistiques née de préoccupations liées aux origines
comme les œuvres de Beauchamp, Dunne et Damián seront de moins en moins
plausibles.
14 REVUE DE PRESSE
TARAM
Art icle/Crit iqu e da n s le jou rn a l h ebdom a da ire Voi r Ga t i ne a u/ Ot t a wa
jeu di 3 n ovem bre 2011 – J ou rn a list e : Gu illa u m e Moffet
T A RA M
P ar Guillaum e Mof f et
Taram, la première tentative scénique de la slameuse Marjolaine Beauchamp, s’attarde à deux
femmes acculées au pied du mur de la vie, celui qui condamne et qu’on voudrait pourtant
tellement gravir et oublier derrière soi. D’une force brutale, la langue se fait consumée, à l’image
du personnage bicéphale interprété par Beauchamp et par une Micheline Marin plus grande que
nature. Quant à Beauchamp, il lui a fallu quelques minutes pour s’enfoncer complètement les
pieds dans les sables mouvants de sa prose. Une fois ancrée, elle s’est révélée d’une
bouleversante efficience, telle une Lisbeth Salander de l’oralité, que le seul fait de faire dos au
public ébranle profondément. À La Nouvelle Scène, jusqu’au 5 novembre.
15 REVUE DE PRESSE
TARAM
COUVERTURE MÉDIATIQUE - INTERNET Art icle su r le blogu e Th e Visit or
Ven dredi 4 n ovem bre 2011
FEELIN G T A RA M
P ar T he V isitor
A few days ago (the 3rd of November, to be relatively precise) I had the experience of catching
TARAM at the lovely Nouvelle Scene Theatre, from Theatre du Trillium. I made a hasty post here
on the chud praising it in a vague and indistinct way, on account of I was running out the door and
just didn’t have time to sit down and hash it out proper. Well, the show run is well over by now,
but I still wanted to get something concrete…or, as concrete as the internet allows…down for
the record. Because, damn, did that show leave an impression.
As I’ve mentioned twice or thrice by now in these electro-pages, my French skills are barely
passable. I had plenty of it in High School, but since then, like many of my peers I’ve let those
precious linguistic skills atrophy into near-ruin. Lately, as I’ve caught slightly more Francotheatre here and there, I’ve felt those lost words creeping back into my head. So I felt confident
to head out to Trillium’s latest show, hoping I could catch enough to make sense of the goingson.
Well, after seeing the show, I have to shamefacedly say not so much. Part of it was because of
some SERIOUS Quebec accents going on that gave my virgin ears fits, I tels ya. Plus there was
plenty of (intentional) ambient noise in the show, which killed what little comprehension I had.
So this will be an odd review, in that I honestly can’t tell you exactly what the Hell was even
going ON in this work by Quebecois Slam-poet Marjolaine Beauchamp, and starring herself and
Micheline Marin (along with onstage musical accompanists Pierre-Luc Clement and Olivier
Fairfield). But then I once heard that French theatre was felt, not understood. So her’es hoping
that’s true, and here’s my take!
As I walked into the gorgeous, darkened theatre at LNS, the players were already on stage, one
of my fav’rit things ever. Micheline sat on a limk crate at the back of the simple, square stage
area, her back to us, taking greedy swigs of something in a clear bottle. Marjolaine lay flat on her
back at the front, head towards us, staring up at…something, anything. Off to the sides, the
musicians were at their own small stations, weaving what I will unashamedly refer to as Lynchian
soundscapes as the audience took their seats. The show hadn’t even started yet and it already
had more mood and atmosphere than 90% of the English shows I’ve seen this year…director
Pierre Simard impresses quickly, yo.
A television flickered on off to one side as the play began…and as I said, I really can’t explain
exactly what it was about, except that it was a very human story, told in some of the most
imaginative and beautiful ways I’ve ever seen on stage. A scene at an AA meeting (or
something like it) shifts quickly and pretty hilariously into a frozen camping trip in the great
outdoors. Video being shot by the actors onstage is projected right onto the stage itself from
above, as it’s being shot. A striptease scene turns from comedy to drama to horror and right
back around to comedy so fast you hardly see it happen. Beer bottles turn into toys, Guillaume
Houet’s killer lighting design plays every trick in the book on your brains, otherwordly sounds and
straightforward guitar riffs sub as dialogue for those of us with a deaf French ear…am I getting
across how dead cool an impression this show made? And how horrible your life is if you missed
it??
16 REVUE DE PRESSE
TARAM
By the end, it felt as if something amazing had happened, even if it was just in the one simple life
being shown on stage…in the end, I gleaned at least that much. Well, that and the continuing
realization that French theatre is something fuckin’ else, folks, and I really need to brush up.
Because as much as I’d like to say I don’t care that I couldn’t understand every word in this show,
the truth is it’s kinda killing me. If someone ever writes a translation, I’d love a copy. In the
meantime, I hope this rambling mess of words serves in some way to thank the Trillium gang for
a great nite out. Thumbs up from an ignorant anglo, for what that’s worth. And I’ll be back next
month for the next show at La Nouvelle Scene…practice makes parfait, oui? Peace, Love and
Soul,
The Visitor (and Winston)
17 REVUE DE PRESSE
TARAM
COUVERTURE MÉDIATIQUE - RADIO En t revu e ra dioph on iqu e su r les on des de la Prem ière Ch a în e de la ra dio de
Ra dio- Ca n a da Ot t a w a /Ga t in ea u 90,7
Ém ission : Le monde se l on M a t hi e u
An im a t ion : Da n iel Ma t h ieu – J ou rn a list e : Isa belle Brisebois –
In vit ée : Ma rjola in e Bea u ch a m p
Ma rdi 25 oct obre 2011 Marjolaine Beauchamp : Taram raconte l’histoire d’une femme ou de deux femmes. On n’est
pas vraiment sûr de l’origine et où s’en vont ces deux personnages-là. J’interprète un personnage
qui gravite dans différents tableaux et Micheline interprète le personnage d’une danseuse, une
stripper, si on peut se permettre. Ces deux femmes-là se visitent et s’éloignent à travers une
espèce de brisure qu’on ne peut pas trop identifier : on ne sait pas si c’est des sœurs? Si c’est
mère/fille? Si c’est sa conscience? On ne veut pas, non plus, l’identifier. Donc, tout le show, on a
cette incertitude et puis on transcende ça un moment donné : on ne se demande plus c’est qui on
se laisse juste absorber par ces deux femmes-là. Donc, elles sont un contact des fois, mais on ne
sait jamais si c’est dans la dimension réaliste ou si c’est dans la dimension onirique ou figurée. Je
dirais que mon personnage est plus concret et assis dans les choses de la vie, plus commune et
courante. Tandis que Micheline, elle est la raconteuse de l’histoire, elle possède toutes les
connaissances. C’est la vieille danseuse du bar de Taram, elle connaît tout, elle a tout vu. Donc,
les histoires qu’elle raconte de prime abord ont l’air épouvantables, mais elle, c’est sa vie, sa
réalité, donc il n’y a rien de « trash » : c’est juste ça et c’est tout ça.
Isabelle Brisebois : Marjolaine Beauchamp, vous êtes slameuse renommée, vous avez, entre
autres, remportée, en 2010, l’argent à la Coupe mondiale de slam en France où dix-huit pays
s’affrontaient. Un texte de slam c’est quelque chose, un texte de théâtre c’est autre chose,
comment êtes-vous arrivée à faire de cette pièce Taram un objet de théâtre.
Marjolaine Beauchamp : J’ai envie de préciser qu’un texte de slam c’est simplement un texte
qu’on va faire dans une soirée de compétitions. Ça peut être ton rap que tu as transformé en
texte, ça peut être ta poésie, ça peut être une anecdote que tu racontes d’une façon musicale.
Donc, je pourrais prendre un texte de Taram puis aller le faire un slam qui dure 3 minutes et il n’y
a pas de musique. Donc, dans mon écriture par rapport à ma poésie, par rapport à la densité de
l’écriture, je n’ai pas eu trop de changements à faire, j’ai trouvé ma langue. Avec cette langue-là,
la structure de théâtre est venue à l’origine, il y a deux ans : Danièle Vallée des Contes nomades
m’a donné une carte blanche pour faire un show au CNA (Centre national des Arts d’Ottawa). Je
suis parti de ça et j’avais mon petit sourire en coin parce que je savais qu’on s’attendait à un
spectacle de slam ou un spectacle où Marjo est avec son micro. J’avais envie de transcender
cette Marjo-là, de rentrer un peu plus dans l’incarnation. Je suis allée m’entourer d’une super
équipe, six personnes, dont Pierre Antoine et Pierre-Luc qui sont dans la distribution
présentement. On a présenté ça sous forme de « workshop » : on voyait le filage, on voyait les
déplacements, c’était très très organique comme présentation. Donc Taram a été fait en 3
temps, celui-là était le 2e temps. Puis le 3e temps, c’était avec Anne-Marie White avec qui j’avais
travaillé à l’hiver avec Laboratoire Gestes, l’initiative du Trillium de donner une carte blanche à
des metteurs en scène. J’ai rencontré Anne-Marie White, coup de foudre mutuel, on avait envie
de faire d’autres choses ensemble, donc elle a décidé d’embarquer dans le projet Taram. Il a fallu
que je modifie mon écriture pour que ça dure la longueur d’un show, environ 1 h 15. J’en suis venue
à ça de cette façon-là.
Isabelle Brisebois : Vous avez mentionné le nom de Pierre Antoine Lafon Simard qui signe la
mise en scène. Qu’est-ce qu’il a apporté à la pièce Taram?
18 REVUE DE PRESSE
TARAM
Marjolaine Beauchamp : Premièrement, ce gars-là a un bagage académique incroyable. Il a
étudié à l’École nationale de théâtre puis il vient d’un univers assez propre, non, comment je
pourrais dire, nous sommes « The Devils Daycare » pour lui. Il faut qu’il gère des amis et des
créateurs explosifs qui travaillent sans structure, qui gèrent leurs carrières tout seul et qu’ils
doivent se fondre dans une équipe de six personnes. Pierre Antoine a un petit peu moins de
cheveux, à ce jour, il a développé un langage, il a été capable d’aligner tous ces tableaux-là pour
en faire une histoire, sans qu’il y est de ligne narrative « fake » ou forcée. Il a été capable de
développer une histoire, un anti conte, une fable à travers ces deux personnages-là. Moi, j’ai
énormément découvert, comme le cinéma, le montage. Le montage est un langage, pas juste du
monde qui colle des images. La mise en scène est la même chose. Moi, j’avais l’idée globale, j’ai
tout fait les textes. Après ça, il fallait partir de ce produit brut et puis en faire quelque chose de
concret et de crédible. Il me l’a toujours dit : « Je ne te laisserai jamais avoir l’air folle Marjo. » Il a
ma confiance totale ce qui n’est pas négligeable parce que, malheureusement, je souffre du
syndrome de l’imposteur sévère. Je me demande tout le temps si c’est ma place? Si j’ai rapport
là? Puis cette expérience-là m’a rendue vraiment légitime : on est à la bonne place et on fait la
bonne affaire. Donc Pierre Antoine est rendu vital, en fait je pense que s’ils l’enlèvent c’est
comme si j’avais une lobotomie parce qu’il fait partie de ma tête maintenant.
Isabelle Brisebois : C’est un très beau témoignage que vous venez de livrer! Marjolaine
Beauchamp vous êtes reconnue pour votre présence scénique et sur scène vous serez
accompagnée de Micheline Marin qui a quarante ans d’expérience, c’est une comédienne de
grand talent. Comment ça se passe entre vous deux, en ce moment?
Marjolaine Beauchamp : C’est une relation vraiment précieuse. Je l’ai remercié, hier, Micheline,
de faire partie de mon rêve. Qu’elle peut faire ce qu’elle veut maintenant, elle a roulé sa bosse et
c’est un projet qui est vraiment demandant. Je ne cacherai pas qu’on a braillé, ça doit être
comme ça, je ne connais pas le processus théâtral, peut-être que c’est toujours comme ça. Mais
je l’ai vécue avec elle et c’est tellement précieux comme première expérience. Je l’ai sens
tellement maternel, on a beaucoup de contact humain, on va vraiment dans nos tripes avec les
propos qui sont tenus sont forts. Micheline a un talent grandiose et j’ai tellement appris de trucs
d’elle. Ce personnage-là lui appartient : Micheline est Tanya.
19 REVUE DE PRESSE
TARAM
Crit iqu e ra dioph on iqu e su r les on des de la Prem ière Ch a în e de la ra dio de Ra dioCa n a da Ot t a w a /Ga t in ea u 90,7
Ém ission : Be rni e r e t ci e
An im a t ion : Ca rl Bern ier – Crit iqu e : An n e Mich a u d
jeu di 27 oct obre 2011 (extrait sonore)
Anne Michaud : Taram, Taram c’est un spectacle difficile à définir parce que c’est de la poésie,
mais ce n’est pas un spectacle de poésies. C’est du théâtre, mais ce n’est pas du théâtre comme
on en voit à l’habitude : des personnages qui se parlent, une histoire, etc. Il y a de la musique à
travers ça, c’est vraiment un spectacle non identifié, difficile à étiqueté, mais qu’il vaut la peine
d’être vu si vous acceptez d’être brassé, d’être dérangé. Parce qu’il y a de la fumée de cigarette,
les sacres sont présents sur la scène
Carl Bernier : Ça semble un petit peu sombre?
Anne Michaud : C’est très sombre, on est dans un village ou une petite place quelque part pas
très loin de la grande ville, mais on est quand même creux. Vous savez parfois on n’a pas besoin
d’aller loin pour être creux, les personnages qui nous parle habitent là, habitent ce creux,
habitent ce trou où elles ont de la difficulté à sortir et il y a cette atmosphère-là qui est présente
tout le long du spectacle, cette atmosphère de lourdeur. Il y a deux interprètes sur scène :
Marjolaine Beauchamp qui signe les textes, elle est slameuse, mais ce n’est pas du slam, c’est
plus de la poésie-théâtre. Elle a aussi fait appel à la comédienne Micheline Marin qui interprète le
rôle d’une danseuse nue, d’une danseuse de bar de danseuses et tous les textes qu’elle va livré
ont rapport avec cette vie-là, celle de danseuses qui est loin d’être évidente, on peut en
convenir. Sur scène, il y a aussi deux musiciens, ils sont là pour créer un environnement sonore,
mais ils sont là aussi pour participer physiquement à la pièce. Il y a des moments où ils vont être
appelés à bouger, à se déplacer, comme des comédiens. Ils ne sont pas là pour livrer du texte,
c’est la musique qui est leur domaine, mais quand même ils sont très très présents, c’est PierreLuc Clément et Olivier Fairfield qui sont là sur scène, mais ils ont aussi été accompagnés de
Guillaume Houët de Benoit Roy pour créer cet environnement. Ils font partie de l’équipe
artistique. La mise en scène a été confiée à Pierre Antoine Lafon Simard et il a fait un travail
remarquable. Je le souligne parce que c’est loin d’être évident : on n’est pas dans une histoire
avec un début, un milieu et une fin. De créer une mise en scène pour accompagner ces paroles de
Marjolaine Beauchamp, ce n’était pas évident. Il a dénudé La Nouvelle Scène, complètement, on
est dans un espace qui n’est pas ou pratiquement pas accessoirisé, il n’y a presque rien sur la
scène, il n’y a pas de décors. Le décor c’est le fond de scène quand il n’y a rien de mis sur la scène.
Les éclairages sont très crus qui vont avec le texte. Il y a des astuces aussi, un moment donné on
utilise une caméra vidéo et qui projette sur la scène les images qu’on est en train de filmer, donc
le plancher devient une espèce d’écran. Quelques accessoires ici et là : une caisse de bières, un
téléphone, mais très peu. L’emphase est mise sur les mots. Les mots en question nous amènent
dans cette petite vie misérable. Je ne vous dirais pas que c’est un regard nouveau sur la petite
vie dans une petite place. On n’y apprend pas quelque chose de nouveau, mais c’est une parole
qui est très forte, celle de Marjolaine Beauchamp.
20 REVUE DE PRESSE
TARAM
En t revu e ra dioph on iqu e su r les on des de la Prem ière Ch a în e de la ra dio de
Ra dio- Ca n a da Ot t a w a /Ga t in ea u 90,7
Ém ission : D i vi ne s t e nt a t i ons
An im a t ion : Da n ièle Gren ier – In vit ée : Ma rjola in e Bea u ch a m p
S a m edi 29 oct obre 2011 Danièle Grenier : Je suis allée voir cette pièce, ce spectacle, bref on va le définir. C’est à La
Nouvelle Scène et c’est présenté encore, ce soir, si vous voulez y aller. Sur la scène, il n’y a nul
autre que Marjolaine Beauchamp, qui signe d’ailleurs les textes, avec Micheline Marin, la mise en
scène est de Pierre Antoine Lafon Simard et nous avons demandé à Marjolaine Beauchamp, notre
chroniqueuse-slameuse, de venir parler de Taram, ce matin, en studio. Bonjour Marjolaine
Beauchamp.
Marjolaine Beauchamp : Bonjour Danièle.
Danièle Grenier : Comment allez-vous?
Marjolaine Beauchamp : Ah! Ça va bien. Vraiment bien.
Danièle Grenier : C’est jusqu’au 5 novembre que vous êtes là à La Nouvelle Scène. Il y a des
représentations, le jeudi à 18 h, sinon c’est à 20 h. Je ne vais pas dire aux auditeurs, auditrices ce
qu’est Taram, mais je compte sur vous pour le faire. Taram, bien sûr, c’est un peu le surnom que
l’on donne à Notre-Dame-du-Laus et c’est encore un bar qui existe là-bas.
Marjolaine Beauchamp : Taram bar
Danièle Grenier : Oui ça existe encore, avec le numéro de téléphone, sur la rue principale.
Qu’est-ce qu’il y a à l’origine de Taram?
Marjolaine Beauchamp : En fait, Taram, oui c’est à Notre-Dame-du-Laus, sauf que c’est le nom
qu’on donne à ce village-là quand on est des locaux, quand on connaît, si je peux me permettre, le
« dark side » du village. Donc, Taram, ce mot-là m’a servi à illustrer le « dark side » d’un village,
que ce soit Masson, Thurso, n’importe quel village d’où on vient, au Québec. Ce petit bled perdu
où on attend qui se passe quelque chose, où certaines personnes assoiffées se demandent si c’est
juste ça qu’il y a puis en même temps où on plante nos racines, où il y a de l’histoire, l’apport dans
nos vies n’est pas négligeable dans notre évolution, d’où on voudrait peut-être sortir, aller voir le
monde. Donc, Taram ne parle pas d’une place en particulier, donc ne parle pas juste de NotreDame-du-Laus
Danièle Grenier : Vous nous faites sentir, vous amenez vraiment sur scène cet univers glauque
avec toutes ces tristesses, toute cette pauvreté. On peut sentir cette humidité, le froid, on peut
sentir les odeurs aussi. Parlons de la mise en scène, je vous ai écoutée cette semaine, Marjolaine
Beauchamp, accorder une entrevue avec ma collègue Isabelle Brisebois, et vous avez dit de
Pierre Antoine Lafon Simard qu’il vous a dit, un jour : « Marjolaine, tu n’auras jamais l’air folle »
Marjolaine Beauchamp : Oui, c’est ça. Comme Pierre Antoine a dû beaucoup travailler sur le fait
que je n’ai jamais écrit de théâtre. Que le monde du théâtre, dans mes yeux, était vraiment une
institution dans laquelle j’avais un peu de misère à m’insérer ou à m’identifier parce qu’étant
autodidacte, étant un peu parsemée dans plein de disciplines sans être concentrée dans une,
j’avais peur d’intégrer. Donc, Pierre Antoine a vraiment rendu légitime cette démarche-là et
Anne-Marie White aussi qui a choisi de s’orienter vers cette parole-là, puis de peut-être de
brouiller les pistes par rapport au théâtre avec le conte, la performance. On ne veut plus avoir le
petit rectangle. C’est du théâtre et on voudrait que la personne qui vient assister à ce spectaclelà n’a pas d’idées préconçues, ne puisse pas s’attendre à ce qu’elle va voir.
21 REVUE DE PRESSE
TARAM
Danièle Grenier : C’est du jamais vu à La Nouvelle Scène. Ils ne sont jamais allés jusque-là.
Marjolaine Beauchamp : Comme c’est mes premières expériences dans le monde du théâtre, je
ne prétends pas qu’on réinvente rien, sauf que nous, on a eu envie d’aller là. On avait envie de
créer ce, ce n’est pas un inconfort, mais c’est une vulnérabilité dans la tête de la personne qui ne
peut pas prendre pour acquis ce qu’elle s’en va voir. Donc, il faut qu’elle s’abandonne. Malgré
toute l’éducation que tu peux avoir, toute la culture que tu peux avoir, tu t’en vas voir cette
pièce-là et tu ne sais pas ce que tu vas voir. Nous ça nous plait cette idée-là parce que la personne
est dans son état brut, elle n’est plus dans ses conventions, elle réagit et on l’amène dans des
zones où tu es sur ta chaise et tu ne sais pas si tu te lèves ou si tu te retournes. Donc, Pierre
Antoine a beaucoup travaillé et il a travaillé avec des textes poétiques, il a travaillé avec une
façon, une langue…
Danièle Grenier : Qui n’est pas une langue de bois
Marjolaine Beauchamp : C’est ça, il n’y a pas de longues envolées théâtrales et c’est très
difficile pour un metteur en scène d’essayer de créer un fil narratif et en même temps, on ne
voulait pas de fil narratif. Pierre Antoine a appris, en même temps que moi, comme j’apprenais
sur le texte, il a appris sur la mise en scène de la poésie ou du conte trash.
Danièle Grenier : Mais avec toute l’intelligence de l’un et l’autre et l’expérience et le bagage.
Marjolaine Beauchamp : Oui c’est ça, on est vraiment allé chercher dans l’autre ce qu’on
n’avait pas dans nous, donc on s’est vraiment nourri. Nos musiciens ne sont pas seulement de
l’enrobage, ils s’en viennent sur scène
Danièle Grenier : Ils en font partie. Je ne sais pas comment on peut définir : c’est un spectacle,
c’est une pièce de théâtre, c’est du slam
Marjolaine Beauchamp : Moi j’ai envie de dire que c’est un anti conte, c’est une fable. Tu sais
dans une fable ou un anti conte, tu n’as pas besoin d’avoir une tension dramatique structurée
comme au théâtre. Tu peux t’en aller à différents endroits et c’est ça qu’on avait envie de faire,
des tableaux, une succession de tableaux.
Danièle Grenier : On a l’impression que se sont des pans de vie
Marjolaine Beauchamp : C’est comme si on avait pris une grosse, tu sais la grosse boule qui
détruit les édifices et qu’on avait un trou dans une maison à Taram, entre guillemets.
Danièle Grenier : Il y a aussi l’arrivée de Micheline Marin avec toute son expérience, son bagage.
On a l’impression, à vous voir, Marjolaine Beauchamp que vous pourriez être presque sa fille, que
ça pourrait être votre mère. Que l’une avance dans le vécu de l’autre et l’autre est d’hier et qui
veut s’en sortir, c’est tout entremaillé.
Marjolaine Beauchamp : Puis leur contact aussi, on ne sait pas s’il est au niveau onirique,
concret et on n’avait pas envie de le définir trop, donc on se demande : « Est-ce que c’est sa
mère? C’es-tu sa mère? C’es-tu sa conscience? » Puis, Micheline Marin est magistrale, Micheline
Marin, je bois son expérience, notre contact sur scène est magnifique. C’est une femme forte,
elle mesure deux pieds, mais elle brille jusque dans les autres villes à côté. J’ai besoin de
bénéficier de son expérience et c’est ce qu’elle fait : elle partage, on se sert dans nos bras, on est
proche et ça fait quarante ans qu’elle fait du théâtre.
22 REVUE DE PRESSE
TARAM
Danièle Grenier : Alors, jusqu’au 5 novembre à La Nouvelle Scène : Taram, le jeudi à 18 h et le
samedi à 20 h. Juste un mot, peut-être, parce que la maman de Marjolaine Beauchamp est avec
nous dans le studio. Je voulais juste savoir, Mme Roxanne, comment on se sent d’aller voir un
spectacle comme celle-là, de voir sa fille qui est partie pour les cieux?
Maman de Marjolaine Beauchamp : Mon Dieu! Comment on se sent? Extrêmement fière puis
en même temps je regarde cette jeune femme-là et puis j’apprends à découvrir une personne à
parti entière, ça m’émeu beaucoup. Donc, quand on dit que nos enfants nous dépassent c’est
pour ça qu’il y a une évolution de l’humanité, ça prend tout son sens ici.
Danièle Grenier : Je voulais vous remercier et je surligne en terminant que vous ferez la
première partie du spectacle de Richard Desjardins, L’existoire, à l’automne 2012. On va y revenir
Marjolaine Beauchamp.
En t revu e ra dioph on iqu e su r les on des de CHUO 89,1
Ém ission : Pa st i che s
In vit ée : Ma rjola in e Bea u ch a m p
Lu n di 24 oct obre 2011 En t revu e ra dioph on iqu e su r les on des de CJ F O 94,5
Ém ission : Vé ro Ci t é
In vit ée : Ma rjola in e Bea u ch a m p
Ma rdi 25 oct obre 2011 COUVERTURE MÉDIATIQUE – TÉLÉVISION
Report a ge cu lt u rel à la t élévision de Radio- Ca n a da
Ém ission : Le T é l é j ourna l Ot t a wa -Ga t i ne a u
An im a t ion : Mich el Pica rd – J ou rn a list e : Va lérie Robert s
Ma rdi 25 oct obre 2011
Ch ron iqu e cu lt u relle su r les on des de la t élévision TF O
Ém ission : Re l i e F
An im a t ion : Gisèle Qu en n eville – Ch ron iqu eu se spect a cles et lit t éra t u re :
S oph ie Perceva l
J eu di 27 oct obre 2011
En t revu e à la t élévision de TVRogers Ot t a w a (fra n ça is)
Ém ission : Ruby T F O
In vit ée : Pierre An t oin e La fon S im a rd Mis en lign e le m a rdi 1 er n ovem bre 2011 23 REVUE DE PRESSE
TARAM
PUBLICITÉ ET PROMOTION
Publicité dans le journal hebdomadaire Voir Gatineau/Ottawa
Édition du jeudi 13 octobre 2011 (1/2 page)
Édition du jeudi 20 octobre 2011 (pleine page)
Édition du jeudi 27 octobre 2011 (pleine page)
Partenariat avec Carte Prem1ères (www.carteprem1eres.com)
24 REVUE DE PRESSE
TARAM
Première page du journal hebdomadaire Voir Gatineau/Ottawa
Semaine du 20 au 26 octobre 2011
25 REVUE DE PRESSE
TARAM
Mention virtuelle sur les sites
S it e web de l’ A ssocia t ion des t héâ t res fra ncophones du Ca na da
S it e web du journa l V oir Ot t a wa /Ga t inea u – Concours + Ca lendrier
S it e web de La Nouvelle S cène
A ut res
Pa ge F a cebook du Théâ t re du Trillium : 842 adeptes (en date du 28 février 2012)
2012)
Profil Twit t er du Théâ t re du Trillium : 201 abonnés (en date du 28 février
Ma ilChim p (Envoi m a ssif pa r courriel)
1 423 contacts et 125 contacts médiatiques
S it e web du Théâ t re du Trillium
www.theatre-trillium.com
Outils promotionnels
500 affiches 24X36
2 500 cartons promotionnels
1 000 programmes de soirée (12 pages)
Entente avec Diffusart International :
Affichage Ottawa (Centre et Marché + Hull)
Secteur supplémentaure : Gatineau
Kiosque intérieur
26 REVUE DE PRESSE
TARAM
Marquise de La Nouvelle Scène
27 REVUE DE PRESSE
TARAM
REPRÉSENTATIONS
Représentations et spectateurs
Date de la représentation
Générale
Mardi 25 octobre 2011 – 20 h
Mercredi 26 octobre 2011 – 20 h
Jeudi 27 octobre 2011 – 18 h
Vendredi 28 octobre 2011 – 20 h
Samedi 29 octobre 2011 – 20 h
Mercredi 2 novembre 2011 – 20 h
Jeudi 3 novembre 2011 – 18 h
Vendredi 4 novembre 2011 – 20 h
Samedi 5 novembre 2011 – 20 h
Total
Capacité
Nombre de spectateurs
60
Notes
École secondaire publique
De La Salle
116
18
50
49
66
81
104
67
551
135
28 REVUE DE PRESSE
TARAM
COMMENTAIRES
Extraits du Livre d’Or
Nous sommes deux françaises venues voir votre pièce malgré la difficulté de
compréhension, nous avons fort apprécié la musique, l’éclairage et la mise en scène. À
bonne entendeur, bonne continuation! /// Félicitations! Excellent équilibre des textes d’icitte
à là! /// Oh Wow! /// Bravo gang! Beau texte, belle mise en scène, éclairage magnifique et
environnement sonore extraordinaire! /// Superbe! Bravo! Merci! /// Bravo à l’équipe!
Marjolaine tu es excellente! /// Ça me surprend absoluement pas de toi! « Let it shine on your
crazy diamond » /// Quelle belle mise en scène. Quels beaux mots pour conclure un tel texte ///
Bravo Marjo et toute ton équipe! Un « rollercoaster » d’émotions, une réalité parfois enfouie, des
souvenirs partagés! Merci d’être aussi vrai dans tes paroles qui restent et ne s’envole! ///
Félicitations Marjo. Tu es extrêmement bonne et belle, il n’y a même pas de mots pour décrire
les émotions que tu m’as fait vivre. Bravo et merci!/// Marjo, tu es une vraie merveille. Je
t’aime beaucoup! /// Toute une interprétation!! L’énergie de survivre et l’émotion. Bravo! /// Ça
brasse, bouleverse, décape, bravo! /// Wow! Souffrance! Merci! /// Hé bravo Marjo, c’est sincère
et vrai. On reconnaît du monde puis des états d’âme du tout seul en campagne. Ciboire! Merci! ///
Bravo Marjo et Micheline et les musiciens. C’était très punché mais c’est comme ça qu’on aime
ça! /// Le jeu le plus juste que j’ai vu à ce jour… Bravo à Micheline! /// On repart la tête de cris
et de silences à laisser retomber, se déposer… merci et félicitations! /// Bravo à toute la
troupe. Un pur bijou xxx C’est ma deuxième visite, j’adore!!! /// Coucou de la Binerie L’Orée du
Bois. Grps bisous! /// Encore une fois ma belle Marjo, tu as réussi à me faire brailler!! Merci, merci,
merci beaucoup pour cette œuvre magnifique! Bravo /// Une grande œuvre /// Pièce très forte,
poignante. Mise en scène très réussie. Bravo! /// A Great show! Great Acting! Great Directing!
29 REVUE DE PRESSE
TARAM
AUSSI
DÉVOILEMENT DES FINALISTES POUR LES 5E PRIX RIDEAU AWARDS
COMMUNIQUÉ : Pour diffusion immédiate
Ottawa, le 27 février 2012 Créés en 2006 pour célébrer et promouvoir le théâtre professionnel local de langues française et
anglaise ainsi que les artistes qui y œuvrent, les Prix Rideau Awards sont fiers d’annoncer les
finalistes pour l’année 2011.
Des artistes et des amis du théâtre se sont réunis plus tôt aujourd’hui au Petit Chicago, où les
artistes et compagnies ayant été sélectionnés pour le travail remarquable qu’ils ont accompli en
2011 ont été dévoilés.
Durant l’année civile 2011, 12 productions de langue française et 36 productions de langue
anglaise ont été évaluées par deux équipes de professionnels des arts de la région. Les sélections
ont été soumises par bulletin secret à deux comptables indépendants, qui se sont chargés de
calculer les résultats.
Les Prix Rideau Awards seront remis le dimanche 22 avril 2012 au centre des arts Shenkman, à
Orléans. Les billets sont en vente maintenant au www.shenkmanarts.ca.
Les finalistes pour les productions de langue française sont :
Production de l'année
Adieu Beauté, la comédie des horreurs, Théâtre Belvédère
Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Les Étoiles d’Angus, Théâtre de l’Île
Taram, Théâtre du Trillium
Ti-Jean de partout, Cie Vox Théâtre
Mise en scène de l'année
Caroline Yergeau, Adieu Beauté, la comédie des horreurs, Théâtre Belvédère
Joël Beddows, Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Isabelle Bélisle, Les Étoiles d’Angus, Théâtre de l’Île
Pierre Antoine Lafon Simard, Taram, Théâtre du Trillium
Pier Rodier, Ti-Jean de partout, Cie Vox Théâtre
Interprétation féminine de l'année
Geneviève Couture, Feu la mère de madame et Un bain de ménage, Théâtre de l’Île
Jocelyne Zucco, Les Fridolinades, Théâtre la Catapulte / Théâtre français de Toronto
Lina Blais, Les Fridolinades, Théâtre la Catapulte / Théâtre français de Toronto
Marjolaine Beauchamp, Taram, Théâtre du Trillium
Micheline Marin, Taram, Théâtre du Trillium
Interprétation masculine de l'année
Nicolas Desfossés, Autopsies de biscuits chinois, Théâtre du Trillium / Théâtre Belvédère
Alain Doom, Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Pierre Simpson, Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Richard Bénard, Les Étoiles d’Angus, Théâtre de l’Île
John Doucet, Ti-Jean de partout, Cie Vox Théâtre
30 REVUE DE PRESSE
TARAM
Conception de l'année
Geneviève Couture, costumes, Feu la mère de madame et Un bain de ménage, Théâtre de l’Île
Brian Smith, décor, Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Guillaume Houët, éclairages, Frères d’hiver, Théâtre la Catapulte
Julie Giroux, décor, Les Papillons de nuit, Théâtre de l’Île
Pierre-Luc Clément et Olivier Fairfield, environnement sonore, Taram, Théâtre du Trillium
Nouvelle création de l'année
Annie Cloutier, Antoine Côté Legault, Marie-Pierre Proulx, Autopsies de biscuits chinois,
Théâtre du Trillium / Théâtre Belvédère
Diane Bouchard, Dragon glouton, Gestes théâtre
Michel Ouellette, adapté par Joël Beddows et Marie Claude Dicaire, Frères d’hiver, Théâtre la
Catapulte
Philippe Landry, Retour à Pripyat, Théâtre de Dehors
Marjolaine Beauchamp, Taram, Théâtre du Trillium
Prix artiste en émergence
Marjolaine Beauchamp, dramaturgie
Mary-Eve Fortier, interprétation
Lisa L’Heureux, direction de production
Frédérique Thérien, interprétation
Caroline Yergeau, mise en scène et interprétation
Derrière le Rideau Award
Mathieu Charette, régie, Feu la mère de madame et Un bain de ménage, Théâtre de l’Île
Julie Grethen, régie, Les Étoiles d’Angus, Théâtre de l’Île
Lisa L’Heureux, direction de production, Les Papillons de nuit, Théâtre de l’Île
-30-
31 REVUE DE PRESSE
TARAM
SOURCES
Papier
CUCCHI, Maud. « L’anti-conte d’un village délaissé », Le Droit, 26 octobre 2011.
CUCCHI, Maud. « Ces femmes qui hantent les villages », Le Droit, 28 octobre 2011.
MOFFET, Guillaume. « Ces écueils cathartiques », Voir Gatineau/Ottawa, 20 au 26 octobre 2011.
Lien internet : http://voir.ca/scene/2011/10/20/taram-ces-ecueils-cathartiques/ MOFFET, Guillaume. « Récits d’émergence », Voir Gatineau/Ottawa, 2 novembre 2011.
Lien internet : http://voir.ca/chroniques/sur-le-fil/2011/11/02/recits-demergence/
MOFFET, Guillaume. « Taram », Voir Gatineau/Ottawa, 3 novembre 2011.
Lien internet : http://voir.ca/musique/2011/11/03/marjolaine-beauchamp-taram/ VACHET, Benjamin. « Taram à l’affiche de La Nouvelle Scène », L’Express d’Ottawa, 27 octobre
2011.
Lien internet : http://www.expressottawa.ca/Culture/Arts-et-spectacles/2011-10-27/article2787801/%3Cem%3ETaram%3C-em%3E-a-l%E2%80%99affiche-de-la-Nouvelle-Scene/1 Internet
THE VISITOR. « Feeling Taram », The Visitor.
Lien internet : http://visitorium.wordpress.com/
LES PRIX RIDEAU AWARDS. « Dévoilement des finalistes pour les 5e Prix Rideau Awards »
Lien internet : http://www.prixrideauawards.ca/communiqus-de-presse/
Radio
Taram. (2011, 24 octobre)[radio CHUO 89,1]. Marjolaine Beauchamp, Pastiche.
Lien internet : www.chuo.fm/fr/accueil
Taram. (2011, 25 octobre)[CJFO 94,5]. Marjolaine Beauchamp, Véro Cité.
Lien internet : http://www.cjfofm.com/
Taram. (2011, 25 octobre)[radio Première Chaîne de Radio-Canada Ottawa/Gatineau ]. Marjolaine
Beauchamp, Le monde selon Mathieu. Entrevue par Isabelle Brisebois.
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOF/LemondeselonMathieu201110251514.asx
Taram. (2011, 27 octobre)[radio Première Chaîne de Radio-Canada Ottawa/Gatineau]. Bernier et
cie. Critique par Anne Michaud.
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOF/Bernieretcie201110270848.asx
Taram. (2011, 29 octobre)[radio Première Chaîne de Radio-Canada Ottawa/Gatineau ]. Marjolaine
Beauchamp, Divines tentations. Entrevue par Danièle Grenier.
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOF/Divinestentations201110291027.asx
32 REVUE DE PRESSE
TARAM
Télévision
Taram. (2011, 25 octobre)[télévision de Radio-Canada]. Le Téléjournal Ottawa-Gatineau.
Journaliste : Valérie Roberts
Lien internet : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radiocanada.ca/Medianet/2011/CBOFT/LeTelejournalOttawaGatineau201110251759.asx
Taram. (2011, 27 octobre)[télévision TFO]. RelieF. Journaliste : Sophie Perceval.
Lien internet : http://relief.tv/videos/1100010806
Taram. (2011, 1er novembre)[TFO]. Ruby.
Lien internet : http://rubytfo.tv/billet/99/Taram/
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