Compagnie de la Marelle – LUTHER
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Painting LUTHER
2017
Compagnie de la Marelle – LUTHER
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Painting LUTHER
Jean Naguel
Avec :
Martin Luther
Hubert CUDRE
(4.03 au 6.05.2017)
Philippe THONNEY
(7.07 au 3.12.2017)
Giulietta Scaldini
Gilliane BUSSY
Décor
Anne
-
Laure PECLARD
Costumes
M
arianne BRACONNIER
Technique
Pierre MONTANDON
Photos
Philippe GRAND
Administration
Martine DAETWYLER
Chargé de production
Séverin BUSSY
Effets sonores
David KLAUS
Mise en scène
Jean CHOLLET
Compagnie de la Marelle – LUTHER
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Le projet
Pour l’année 2017, les spectacles au-
tour de Martin Luther – ou plus géné-
ralement de la Réforme seront
nombreux. Nous avons donc choisi
un angle singulier pour aborder le
grand réformateur.
Nous avons renoncé à un spectacle
« historique » - quel que puisse être
son intérêt se limitant à présenter
Martin Luther dans le contexte qui
était le sien, en évoquant les mo-
ments les plus marquants de sa vie,
avec ses intuitions fulgurantes et ses
interrogations lancinantes. Quelles
que soient les précautions que nous
aurions pu prendre, il nous est appa-
ru que cette manière de faire avait
quelque chose de trop pédagogique
et que le risque de l’hagiographie
était trop présent.
Nous avons également écarté la réa-
lisation d’un spectacle qui se limite-
rait à déceler dans notre société con-
temporaine les acquis de la forme.
encore, le danger d’une fierté de
mauvais aloi nous apparaissait trop
dangereux.
Nous avons donc choisi un type de
fiction que permet le théâtre ou le
cinéma et qui consiste à faire dia-
loguer deux personnes que 5
siècles séparent : un peintre italien
contemporain, Giulietta et Martin
Luther.
Synopsis
Giulietta est une artiste peintre dont
la carrière n’a jamais véritablement
décollé. Diplômée de l’Ecole des
Beaux-Arts de Turin et possédant
une maîtrise en Arts Visuels obtenue
à Rome, elle a commencé dans
l’enseignement avant de se lancer
dans une carrière de copiste. Assez
rapidement, elle s’est acquis une so-
lide réputation et vit très aisément
en copiant des œuvres classiques
pour telle ou telle villa de bourgeois
italiens.
Lorsqu’elle ouvre son courrier, un
matin de janvier 2016, elle découvre
une proposition à laquelle elle ne
s’attendait pas : copier une œuvre
de Lucas Cranach représentant
Martin Luther pour le bureau d’un
inspecteur ecclésiastique à Stras-
bourg.
Giulietta se met au travail. Elle ana-
lyse toutes les œuvres de Cranach
représentant Luther et pour mieux
s’imprégner du personnage à repré-
senter, elle lit plusieurs textes de Lu-
ther et quelques livres au sujet de la
Réforme.
Dès la première scène de la pièce,
nous le découvrons au travail dans
son atelier.
Partout des photocopies de toiles de
Cranach, et des « billets » avec des
mots ou des citations qu’elle a rete-
nus de ses lectures. Giulietta travaille
probablement depuis plusieurs se-
maines sur cette toile puisque le ta-
bleau semble presque terminé.
Tout se déroule normalement,
jusqu’au moment le personnage
du tableau « sort » de la toile et
se met à dialoguer avec l’artiste.
Celle-ci se demande dans un premier
temps si elle n’a pas abusé de son
Compagnie de la Marelle – LUTHER
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vin favori pour s’encourager… mais
non : c’est bien Martin Luther qui est
assis à ses côtés et qui dialogue avec
elle.
S’il est sorti de sa toile comme on
sort de ses gonds c’est que Martin
Luther n’en peut plus de l’image
d’Epinal qu’on cultive à son sujet.
Toujours le même regard, toujours le
même chapeau, toujours les mêmes
rondeurs mais surtout, il n’en peut
plus des mots latins que Giulietta a
cru bon de peindre tout autour du
tableau pour donner plus de sens à
cette œuvre : « sola gratia », « sola
fide », « sola criptura », « ecclesia
semper reformanda ».
Luther entend expliquer à Giulietta
que la Réforme est à vivre plus qu’à
célébrer, à réinventer plus qu’à répé-
ter, que bien avant d’être une
époque de l’histoire, elle est un état
d’esprit.
Et à partir de là, ce n’est plus Giu-
lietta qui va poser son regard sur
le célèbre Réformateur, mais
Martin Luther qui va porter son
regard sur notre société contem-
poraine. Le manque d’audace des
Eglises face aux moyens de commu-
nication contemporains, l’ambiguïté
de l’œcuménisme et de l’inter-
religieux, les migrants, la guerre, la
liberté, le pouvoir, les angoisses
jusqu’à ces convictions dominantes
qui se prennent pour des vérités.
Martin Luther sorti de son tableau
passera au scalpel notre société con-
temporaine. Il sera interrogé, admiré
ou bousculé parfois par une artiste
dont on découvrira, scène après
scène, qu’il avait bien préparé son
sujet.
On connaît l’humour de Martin Luther
et ses propos parfois très libres ni
lui, ni l’artiste italienne n’auront de
grand effort à fournir pour se décou-
vrir une profonde complicité.
Compagnie de la Marelle – LUTHER
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Hubert
Hubert Hubert
Hubert CUDRÉ
CUDRÉCUDRÉ
CUDRÉ
Après son diplôme de l’ERAD, Hubert
travaille avec André Steiger, jouant no-
tamment Dorante dans Le Menteur de
Corneille au et Malfilâtre, dans La Fa-
mille de l’horloger de Labiche (1985).
Dix ans plus tard, il présente pour Cho-
baz des personnages plus cyniques,
comme celui de l’Auteur dans Vingt-
quatre heures de la vie d’une femme
d’après (1999), le rôle-titre de Barbe-
bleue de Girod et Moreux dans La
Ronde de Schnitzler (2002). Après avoir
interprété Platonov dans la pièce épo-
nyme de Tchekhov pour Anne Vouilloz
et Joseph Voeffray à Martigny (1990), il
joue au Théâtre de Vidy sous la direc-
tion de Matthias Langhoff, le Docteur
et le vieux Serviteur dans La Duchesse
de Malfi de Webster (1990), puis le Vo-
lontaire dans L’Otage de Brendan Be-
han (1991).
Au Festival de la Cité, il est pour Jean-
Louis Hourdin notamment Valère dans
Farces de Molière (1992) et Ignaz dans
Par les villages de Handke réalisé par
Joël Jouanneau (1994). À Vidy encore,
il incarne Sacha dans Quelle tristesse,
la fin de l’allée de et réalisé par Rezo
Gabriadze (9.3.1993).
En 1994, il fonde avec Jo Bögli et Anne-
Cécile Moser le collectif Nunc, groupe
de comédiens qui développe un
théâtre festif itinérant lors de festivals
d’été dans les quartiers populaires de
Lausanne, et présente Le Papalagui
d’Éric Scheurmann (1994-96), Gens or-
dinaires de Sore-les-sept-jardins
d’après Gilbert Lascault (1996), Tragi-
comédie de Don Cristobal et de Rosita
de García Lorca (1998) et Avares et Cie
de Pierre-Louis Péclat (2.7.1999).
Avec la même équipe, il participe aussi
à des montages de textes, ceux de
Shakespeare et Jean-Claude Grumberg
pour Dieu, Richard, Job et nous… et
d’Henri Roorda pour L’Hirondelle vole
avec la rapidité du zèbre, lequel vole
d’ailleurs rarement.
Avec la Compagnie de la Marelle, il in-
terprète Van Gogh, dans « Le Clandes-
tin et son Van Gogh » d’Edith Cortessis.
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