ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ADAEL – 25 MAI 2010 Évaluation de l’orientation des patients après un sevrage alcoolique : parcours de soins et devenir des patients Aurélie ELOY – Chargée d’études ORS Centre Amandine FORMONT – Stagiaire en statistiques ORS Centre QUELQUES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE… Rappel du contexte de l’étude depuis 2000 Objectif principal de l’étude : évaluer des différentes orientations thérapeutiques possibles suite à un sevrage Au final, objectif non atteint compte tenu du nombre restreint de structures participantes, d’où reformulation des objectifs : - Certains traitements conviennent-ils mieux à certains types de patients ? - Y’a-t-il des éléments prédictifs sur l’avenir des patients ? - Comment bien orienter les patients ? 2 MÉTHODE ET POPULATION D’ÉTUDE Passation de 6 questionnaires : 3 en face à face et 3 par téléphone Aux temps M0, M1, M3, M6, M9 et M12 Echantillon de l’étude - 79 hospitalisations complètes (dont 62 pour Le Calme) Le Coudray 1% - 5 en ambulatoire Casa 7% Dreux 14% Le Calme 78% 3 RESULTATS DE L’ETUDE RÉSULTATS : ETUDE DESCRIPTIVE Données socio-démographiques Caractéristiques familiales et professionnelles Questionnaire initial Antécédents médicaux et psychiatriques Aspects cliniques sur la consommation Bilan d’évaluation clinique (BEC) Evaluation de la dépendance (échelle AlQol 9) Echelle PQSV Echelle HAD Eléments étudiés en fonction du sexe, de la situation familiale et professionnelle et du type de centre d’accueil. 5 RÉSULTATS : RÉALISATION D’UNE TYPOLOGIE DE PATIENTS Groupe 1 : les hommes très dépendants au pronostic favorable ayant conscience de leur état, Groupe 2 : les patients dans un état physique et psychique assez grave, Groupe 3 : les patients à la qualité de vie « acceptable » essayant de se soigner depuis plusieurs années, Groupe 4 : les patients indifférents à leur vie sociale et n’accordant pas d’importance à leurs capacités d’intériorisation et de relations, Groupe 5 : les hommes avec une antériorité de dépendance connue, en difficultés et au mauvais pronostic. 6 RÉSULTATS : RÉALISATION D’UNE TYPOLOGIE DES THERAPIES Type 1 : les thérapies en structure spécialisée en alcoologie, avec prescription unique de magnésium, sans modification de traitement, Type 2 : les thérapies en structure de soins spécialisée en alcoologie, avec prescription de psychotropes et / ou d’un traitement pour le maintien de l’abstinence, sans modification de traitement, Type 3 : les thérapies sans prescription ou avec prescription unique de psychotropes ou de magnésium, Type 4 : les thérapies à orientation incertaine, avec prescription unique de magnésium, sans modification de traitement, Type 5 : les thérapies avec prescription à base de psychotropes et / ou d’un traitement pour le maintien de l’abstinence, avec modification ou interruption du traitement par le patient après la sortie. 7 RÉSULTATS : LES PERDUS DE VUE 27,5% des patients ont été perdus de vue (22 sur 80) dont 41% entre M1 et M3 Seul élément influant : le type de centre 23% pour l’hospitalisation complète 83% pour les soins en ambulatoire Perdus de vus et type de patients 9% du groupe 1 23% du groupe 2 33% du groupe 3 12% du groupe 4 100% du groupe 5 8 RÉSULTATS : LES PERDUS DE VUE Perdus de vue et type de thérapies 9 LES PERDUS DE VUE : CRÉATION D’UN MODÈLE DE PRÉDICTION Score de : -4,09 Seuil « limite » de -1,1 a été déterminé. - un patient avec un score inférieur à -1,1 sera considéré comme ayant peu de chance d’être perdu de vue. - un patient avec un score supérieur à -1,1 sera considéré comme ayant beaucoup de chance d’être perdu de vue. 10 LE DEVENIR DES PATIENTS Score de : 0,24 Un patient avec un score inférieur à 1,32 sera considéré comme ayant peu de chance d’être abstinent un an plus tard. Un patient avec un score supérieur à 1,32 sera considéré comme ayant beaucoup de chances d’être abstinent un an plus tard. 11 CONCLUSION Etude ambitieuse dont les objectifs ont été revus (création d’une typologie sur les lieux de sevrage) Nombre de patients inclus plus faible Nombreuses données manquantes après le M3 Questionnaires venant majoritairement du Calme D’où création : d’une typologie de patients alcoolo-dépendants au regard de la qualité de vie subjective, de l’état somatique, du diagnostic alcoologique et de la situation familiale et sociale et du parcours de soins ; Une typologie de modalité de soins ou des prises en charge en fonction des prescriptions ; des différents intervenants, et des durées de séances 12 CONCLUSION Confrontation entre les 2 typologies faisant ressortir des résultats intéressants, permettant d’apporter des éléments afin d’adapter les stratégies thérapeutiques aux populations accueillies. Création d’un outil permettant de prédire dès le temps initial les personnes à forte probabilité d’être perdus de vus et ceux présentant une forte probabilité de réalcoolisation. 13 JE VOUS REMERCIE DE VOTRE ATTENTION. [email protected] 14