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La lettre d’info du naturel
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Lettre d’information N°25 - Juillet 2009
Reproduction interdite sauf autorisation - NaturaMundi 2009
Circulation sanguine :
évitez les bouchons
Notre corps est parcouru par un seau complexe de 200 000 kilotres d’artères, de
capillaires et de veines grâce auquel le sang nourrit, oxyne et abreuve ses plus pe-
tits recoins. Pour assurer la diffusion du sang, l’organisme dispose de toute une série
de canismes et de processus biologiques chargés d’accompagner le rythme de
la pompe cardiaque ou d’entretenir et de réparer le réseau. De nombreuses plantes
dicinales courantes peuvent faciliter leur travail.
Le sang est considéré comme
le symbole de la vie, de
lépreuve, de la santé ou de la force.
Le sang frappe limagination :
on panique lorsque lon en perd
quelques centilitres, on détourne les
yeux lorsquon en prélève quelques
gouttes, mais on nhésite pas à en
donner un litre pour sauver la vie
de quelquun. Dans notre percep-
tion inconsciente, il a une impor-
tance majeure mais pourtant, au
regard de la médecine ocielle, il
nest quun vecteur. Un vecteur es-
sentiel puisquil transporte et dis-
tribue dans le corps les nutriments,
les gaz servant à la respiration, les
hormones, les éléments du système
immunitaire. Cest aussi lui qui ré-
cupère et draine les toxines et les
déchets du métabolisme. Mais il
reste un simple moyen de transport
(que lon peut dailleurs échanger
en totalité si nécessaire). En re-
vanche, pour les biologistes, le sang
est un organe à part entière comme
le foie, les reins ou les poumons.
Même sil est liquide, et même sil
semble dilué dans tout le corps.
Le sang, un organe
nourricier
Un organe nourricier, voici
la dénition qui semble le
mieux convenir à ce liquide qui
parcourt le corps jusquà ses plus
petites extrémités grâce à un ré-
seau extraordinairement ramié
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lon trouve à la fois des tuyaux
minuscules et de grosses canalisa-
tions. Particulièrement stable dans
sa composition, et peu sujet aux
pathologies, le sang est néanmoins
tributaire de la « plomberie » ar-
térielle ou veineuse qui, si elle est
altérée, entraîne inondations ou
assèchements. Dans ce domaine, la
phytothérapie est un merveilleux
plombier capable de maintenir la
circulation aller et retour du sang
pour quil remplisse au mieux son
rôle dorgane nourricier.
La tension liée au
système nerveux central
Cest grâce au cœur et à la pres-
sion artérielle que le sang
peut être propulsé et déplacé. Dans
les artères, ce mouvement est com-
plété par la contraction des bres
musculaires présentes à lintérieur
des membranes musculaires. La
circulation artérielle est donc, pour
une part, sous contrôle du système
nerveux autonome. En consé-
quence, les plantes qui réguleront
le mieux la tension artérielle seront
celles qui agiront essentiellement
sur le système nerveux autonome.
Devant une personne présentant
une tension artérielle trop éle-
vée avec la valeur basse trop im-
portante, on se tournera vers les
feuilles dolivier, prises sous forme
dinfusion ou, plus pratique, sous
forme de gélules, à raison de deux
prises par jour et à hauteur dune
gélule par prise.
Par contre, chez une personne au
prol nerveux, tendu, anxieux,
on aura intérêt à recourir aux
antistress. Chez Natura Mundi,
nous avons conçu un complexe de
plantes spécial à travers la boisson
antistress, aux vertus principale-
ment décontractantes. Mais le nec
plus ultra reste la rhodiola (Rhodiola
rosea), plante dont les propriétés en
la matière restent inégalées ! Son
intérêt ici est quelle aura une ac-
tion en profondeur sur le système
sympathique, qui intervient sur la
circulation sanguine. Son action
bénéque bien connue sur le cœur
se doublera dun eet régulateur de
la tension, eet scientiquement
démontré. Une cure de ces deux
produits, en association, ne pourra
donner que le meilleur.
Le retour veineux
Au niveau veineux, en re-
vanche, le mécanisme est
diérent : si des artères aux capil-
laires, la pression artérielle va dimi-
nuant, après cette étape, des capil-
laires aux veinules, puis aux veines,
cette pression est extrêmement
faible. Pour les veines se situant
au-dessus du cœur, la pesanteur as-
surera le retour veineux, mais pour
celles situées en-dessous, notam-
ment au niveau des jambes, il fau-
dra lutter contre la gravité. Cest
ainsi que le sang tend à saccumuler
dans les veines, et les parois de ces
dernières sont plus extensibles, au
point quenviron 80% du volume
sanguin se trouve dans les veines.
Les veines sont dailleurs appelées
pour cela « vaisseaux de capacité ».
Le retour veineux est possible par
le travail de contraction des veines
dune part, et par laide apportée
par les mouvements des muscles qui
se trouvent dans la même région tis-
sulaire dautre part. Enn, il existe
dans les veines des valves qui empê-
chent le sang de revenir en arrière.
Cest ce qui explique que la station
debout et immobile est dicile à
supporter en raison de laccumula-
tion du sang dans la partie basse du
corps : un trouble chronique chez
les personnes sédentaires. Alors,
an déviter à terme varices, jambes
lourdes ou hémorroïdes, le premier
des remèdes sera de veiller à une ac-
tivité musculaire minimale et quo-
tidienne, quelle soit sous forme de
sport, de gymnastique ou tout sim-
plement de marche à pied.
Dans larsenal de phytothérapie,
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Le sang au livre des records
Le sang circule dans le corps grâce
au cœur. Chaque minute, le cœur
pulse en moyenne 75 fois (alors que
le rythme chez la souris est de 500,
mais seulement de 25 chez l’élé-
phant).
Le volume du sang dans le corps
humain est de 5 litres environ. Pour-
tant en une heure, le cœur pompe
360 litres en moyenne, soit 250 mil-
lions de litres pour toute une vie,
l’équivalent du débit de la Seine
pendant 10 minutes.
Le corps compte 200 000 kilomètres
d’artères, de capillaires et de
veines. Le sang circule à 2 km/heure
et met seulement 15 secondes pour
aller d’une main à l’autre. C’est dire
si ce système circulatoire est fragile
et efcace à la fois !
La feuille d’olivier
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on utilisera en priorité une plante
très connue quest la vigne rouge
(Vitis vinifera). Sous forme de gé-
lules, elle est à la fois pratique à
utiliser, puissante et active. Elle
possède, en eet, des vertus veino-
toniques et vasoconstrictrices. Ce
sont ses anthocyanosides qui sont
pour une grande part responsables
de ses vertus. Mais pour la circula-
tion, il y a aussi un intérêt évident
à apporter de leau à lorganisme :
la formule infusion est donc parti-
culièrement recommandée. La ti-
sane circulation de Natura Mundi
contient de nombreuses plantes à
visée circulatoire mais se compose
essentiellement de vigne rouge et
de petit houx qui vient renforcer
laction de cette dernière. Cette
tisane se prend soit en appoint, à
raison de 3 fois par jour (son eet
est quasi-immédiat), soit en cure
de fond pendant les périodes de
chaleur pour éviter les fatigues cir-
culatoires, en association avec les
gélules de vigne rouge si lon veut
optimiser les résultats.
Pour les périodes de fortes cha-
leurs, nous avons conçu égale-
ment à Natura Mundi une huile
circulatoire particulière, idéale en
massage sur les jambes lourdes. Son
avantage est dorir une action im-
médiate sur le retour veineux tout
en laissant une sensation de fraî-
cheur unique.
Un cas particulier :
les capillaires du visage
Les micro-capillaires parcou-
rant notre visage sont sou-
vent fragiles. Lorsque cette fragi-
lité devient structurelle, lorsquelle
sinstalle, il est important dap-
porter à lorganisme des éléments
lui permettant de parer et de
fortier la tunique interne des ca-
pillaires. La bourrache joue exac-
tement ce rôle : elle apporte des
acides gras essentiels qui vont par-
ticiper à la qualité des phospholi-
pides, constituants fondamentaux
des membranes cellulaires. uand
les cellules ont de bonnes mem-
branes, le tissu en bénécie, ce qui
est dautant plus important à ces
endroits qui sont soumis à de fortes
variations de souplesse. Pour une
bonne action régénérante, il sut
dutiliser la bourrache en capsule
chaque jour, de percer celle-ci et
dappliquer lhuile directement sur
la peau.
Lhamamélis (Hamamelis virginiana)
et le noisetier (Corylus avellana),
deux plantes très proches botani-
quement, alors quun océan sépare
leur contrée dorigine (lhamamé-
lis est en eet originaire dAmé-
rique du Nord), présentent toutes
les deux des similitudes daction
sur le système circulatoire. Elles
contiennent des avonoïdes qui
expliquent leurs eets toniques sur
les capillaires.
Lhamamélis est emplo sous
forme deau orale contre la cou-
perose avec succès. Une application
sur la peau du visage donne lim-
pression que lhamamélis cherche
à retenir le sang dans les tissus
profonds, plutôt que de le laisser
séchapper vers lextérieur.
Hamamélis et noisetier peuvent
sutiliser en infusion, à hauteur
dune à deux poignées pour un litre
deau : infuser 10 minutes et boire
dans la journée. Il est étonnant de
voir que la feuille dhamamélis
fraîche est aussi bien utilisée en
cosmétologie quen bain de bouche
(elle calme les aphtes). En infusion,
elle lutte contre la congestion pel-
vienne et améliore en conséquence
la qualité des règles. En eau orale,
elle est aussi utile contre les phlé-
bites, elle stoppe les saignements de
Bourrache
Bourrache ou onagre ?
On a tendance à exagérer les dif-
rences entre ces deux plantes sous
forme de compments alimentaires
or à 99% ce sont des produits équiva-
lents. Le 1% de différence tient dans
le fait que la bourrache présente une
légère suriorité pour la peau tan-
dis que l’on préférera l’onagre pour
ses bienfaits sur le sysme hormonal.
Mais pour un néce optimum, on
peut ts bien utiliser la bourrache en
alternance avec de l’onagre.
Certes, depuis quelques années se
sont veloppées des pomiques
autour de la bourrache qui ont
abouti à des recommandations res-
trictives de la part des experts euro-
péens. Il est ainsi recommandé de ne
pas la consommer sous forme orale.
Reste que la pomique est toujours
en cours et que pour certains spécia-
listes, et non des moindres, cette limi-
tation s’are totalement injustiée !
Vigne rouge
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nez, les hémorroïdes ou les métror-
ragies. Elle est enn cicatrisante et
antibactérienne.
Dans les livres de phytothérapie, on
dit que le noisetier de chez nous au-
rait des propriétés similaires, sans
que des recherches très poussées
aient été envisagées. Serait-ce parce
que lautodication, à la portée
de tous, nest pas un but en soi ?
Les hémorrdes
On ne peut pas parler de la cir-
culation du sang sans abor-
der le problème des hémorroïdes.
Voilà un sujet souvent tabou ou
dont on ne parle pas aisément à son
prochain mais ce sont des maux
pourtant fréquents et récurrents
qui polluent la vie de celui qui en
soure.
On oublie que le problème local
des hémorroïdes, bien que de na-
ture circulatoire, a très souvent une
cause hépatique. Une bonne façon
de remédier aux désordres du foie
est de faire une cure de notre tisane
hépatique. Elle va demander ni plus
ni moins au foie de faire son travail
qui consiste, entre autres, à corriger
les paramètres de uidité du sang
pour éviter que la veine mor-
roïdaire se retrouve victime dune
surpression. Le sang venant de lin-
testin est principalement aiguil
vers le foie, mais il peut passer par
la veine hémorroïdaire. Si la voie
hépatique est encombrée, la pres-
sion augmente en aval et il se pro-
duit une compensation de cette
pression sur la veine hémorroï-
daire. Pour peu quelle soit fragile,
cest lapparition dhémorroïdes !
Les morroïdes peuvent être acci-
dentelles, auquel cas cela relève du
médecin. Mais si elles sont de type
fonctionnel parce ce quil y a un
trouble hépatique, dans ce cas-là le
problème peut être très facilement
corrigé de cette façon. Ce peut être
aussi un bon moyen de renforcer le
travail du médecin le cas échéant.
On recourra dans ce cas à la tisane
hépatique en cure de 15 jours à 3
semaines, en la prenant très régu-
lièrement 2 fois par jour au mini-
mum. uitte à la prendre 4 fois par
jour !
Les bouffées de chaleur
liées à la ménopause
Il existe un autre cas particulier :
cest ce trouble physiologique
de larrivée de la ménopause si ca-
ractéristique se traduisant par des
bouées de chaleur. La réponse est
multi-facette et regroupe un peu
tous les conseils que je viens de
donner. Cest-à-dire quil va falloir
porter une action au niveau hor-
monal (mais qui ne se sut pas à
elle-même), au niveau du système
nerveux et ensuite au niveau de la
uidité du sang. Autrement dit,
une personne qui a des bouées
de chaleur a tout intérêt à associer
lensemble des produits dont je
viens de parler et tout particulière-
ment : la tisane hépatique à raison
d’1 à 2 fois par jour en traitement
de fond, la vigne rouge pour faci-
liter la circulation du sang (en fa-
vorisant un retour veineux «en
bonne forme»), auquel on ajou-
tera le wild yam pour bénécier
dun complément intéressant sur
un plan hormonal. Bien sûr, il est
aussi important dans ce cas dal-
léger son alimentation, notamment
le soir, et surtout de penser, comme
ce devrait être le cas devant tout
problème circulatoire, à boire très
régulièrement (voir ci-dessus) et à
éviter toute sédentarité excessive.
Jean-François ASTIER
Naturopathe et phytothérapeute
Pensez à boire !
L’eau dans l’organisme est distri-
buée dans les cellules et à l’exté-
rieur des cellules. Or à l’extérieur des
cellules, la quantité d’eau déter-
mine la pression artérielle : si l’eau
vient à manquer, par action, la
pression sanguine va augmenter.
Ce phénomène entraîne par l’in-
termédiaire des barorécepteurs un
signal d’alerte qui remonte à l’hy-
pothalamus et celui-ci déclenche
alors la sensation de soif. D’où l’im-
portance de penser à boire car
bien souvent, avec le temps, nous
n’écoutons plus les messages de
notre corps. Les barorécepteurs
fonctionnent, l’hypothalamus fait
son travail mais nous n’entendons
plus son message et nous vivons
avec… Et ce faisant, nous vivons
avec des problèmes circulatoires
qui se chronicisent simplement
parce ce que nous n’écoutons plus
notre signal de soif !
Wild yam
La eur d’hamamélis
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