
état des lieux et perspectives» tenue le jeudi 27 juin à Casablanca.
C'est pourquoi les professionnels tentent ainsi de trouver le déclic pour changer une
communication ramadanesque faiblement voire nullement créative qui sature les
téléviseurs des Marocains aux heures du ftour.
Le contenu et l'insight... l'avenir de la publicité
Eviter les sentiers battus et s'orienter vers le contenu, tel est le chemin que doit prendre
la communication ramadanesque. «Penser contenu» est la problématique répétée au fil
de la conférence de par les points de vue et les retours d'expériences. «C'est une
différenciation par le contenu qu'il va falloir chercher», conseille Mounir Jazouli.
«Les marques doivent correspondre à l'air du temps et s'inscrire dans une modération
permanente avec un ensemble des sommes positives versus des sommes nulles où la
publicité d'exposition est en train de laisser la place à la publicité d'intérêt et de
participation (interactivité)», souligne Aissam Fathia. Coca-Cola avec son émission Mama
Chef qui se déroulera pendant le mois de Ramadan en est le parfait exemple.
«Le contenu émotionnel devient primordial. Il ne suffit pas de souhaiter un joyeux
Ramadan avec un croissant et des étoiles. C'est standard, simple à réaliser et ne fera
jamais la différence», a souligné Sophia Jallal.
La communication ramadanesque et le web
Le Maroc avance à l'ère du numérique. « L'évolution de taux de pénétration
d'Internet (50%) est frappante, les annonceurs ont tendance à l'ignorer mais la publicité
digitale est un créneau qui se développera exponentiellement dans le futur proche»,
souligne Mounir Jazouli.
Faut-il, comme l'a préconisé Sophia Jallal, présidente du GAM, «faire un lien intelligent
entre un média classique et un nouveau média». Elle ajoute, «la performance tient
également au digital, il faut qu'on y aille». Et ce n'est pas Médias 24 qui la démentirait.
Amine Bennis appuie: « le digital est un moyen où les gens se connectent entre eux.
Ainsi, une marque peut utiliser le digital pour connecter les gens entre eux, autour d'elle».
La radio, un média à ne pas négliger dans la communication ramadanesque
Ilham Boumehdi, présidente du CIRAD, a mis en exergue le fait que «durant la période
du ramadan, la radio peut être considéré par les annonceurs comme un média
complémentaire à la télévision». Elle souligne le fait que les auditeurs écoutent la
radio tout au long de la journée (et particulièrement entre 10h-14h, l'après-midi et en
fin de soirée) tandis que la télé est surconsommée pendant le ftour en confirmant par les
résultats d'audience de la radio publiés par le CIRAD pendant le mois de Ramadan
dernier.
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