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L’usage sécuritaire des médicaments antinéoplasiques au Québec
Risques et enjeux pour le patient atteint de cancer1
Recommandations ayant un impact sur la prévention du personnel
Préparations en pharmacie :
5. Que les établissements effectuent une analyse de conformité périodique de leur pratique en oncologie
par rapport aux normes en vigueur de l’Ordre des pharmaciens du Québec et de l’Association paritaire
pour la santé et la sécurité du travail secteur affaires sociales (ASSTSAS), de même qu’à des standards
reconnus, et mettent en place les mesures requises pour corriger les écarts constatés, le cas échéant.
Administration par l’intermédiaire des pompes à perfusion :
10. Qu’un cadre de référence pour l’administration de chimiothérapie intraveineuse à domicile soit
développé. Celui-ci devra minimalement prendre en compte les éléments suivants :
a. utilisation systématique d’un formulaire standardisé de transfert des données cliniques du
patient pour toute demande de référence pour le retrait de la pompe à perfusion au domicile du
patient;
b. éducation du patient et de ses proches aidants, incluant la remise de documents écrits, sur son
traitement antinéoplasique à domicile (facteurs pouvant influencer le débit de la pompe
élastomérique, façon de reconnaître les mauvais fonctionnements, manipulation sécuritaire des
médicaments, etc.);
c. conformité aux normes de l’ASSTSAS pour la manipulation des médicaments au domicile.
Formation des professionnels de la santé :
15. Que le contenu minimal de l’orientation à l’embauche des nouveaux intervenants impliqués dans les
soins aux patients recevant des traitements antinéoplasiques soit défini et standardisé au niveau
provincial.
16. Que les professionnels de la santé participant aux soins des patients recevant des thérapies
antinéoplasiques (médecins, infirmières, pharmaciens, assistants techniques en pharmacie) aient accès à
une formation continue appropriée concernant l’usage des médicaments antinéoplasiques.
Accessibilité des données sur les incidents et les accidents :
25. Que les programmes de lutte contre le cancer de l’établissement prévoient un processus de révision
des accidents et incidents survenus spécifiquement dans le cadre de traitements systémiques contre le
cancer, en collaboration avec le comité de gestion des risques de l’établissement.
27. Que soient développés des indicateurs permettant l’encadrement et l’évaluation des processus
relatifs à l’usage sécuritaire des médicaments antinéoplasiques au niveau local, régional et provincial.
1 Comité sur la sécurité des médicaments antinéoplasiques et Direction québécoise de cancérologie