LES REINES DE LA NUIT
Marie Étienne
NATAGORA - RNOB
Thierry Kervyn
SPW - DGARNE
Sébastien Demeter
Coordinateur de la collection AgriNature
Sous la responsabilité de Thierry Hance
Earth and Life Institute
Biodiversity Research Centre
Université catholique de Louvain
Collection AGRINATURE N°8
2AGRINATURE N°8 | Les reines de la nuit
Remerciements
Nous tenons à remercier chaleureusement pour leur contribution, leur relecture attentive et leur aide :
Émeline Burhin (ULB)
Marc Clignez (Haute Ecole Charlemagne)
Marie-Céline Godin
Béatrice Herry
Grégory Motte (DGARNE)
Pierrette Nyssen (Plecotus-Natagora)
Plecotus asbl
Catherine Richard (ULg)
Ivan Thienpont
Patrick Verté (DGARNE)
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AGRINATURE N°8 | Les reines de la nuit
CSGrand rhinolophe
4AGRINATURE N°8 | Les reines de la nuit
Murin de Bechstein
Préface
Mammifère nocturne, la chauve-souris nest pas un ani-
mal que l’on rencontre tous les jours. Tapie dans l’ombre
durant la journée, souvent dans des endroits difficiles
d’accès, elle se laisse parfois observer à la tombée de la
nuit si la lumière est encore suffisante, ou sous un lam-
padaire. Pourtant les chauves-souris sont bien là, vivent
avec nous, et chassent notamment dans nos jardins.
Lobservation de ces animaux étant difficile et souvent
fortuite, on ne se rend peut être pas toujours compte de
leur présence et de leur fragilité. En effet, peuplant nos
régions par centaines de milliers dans les années 50,
ils accusent une régression importante de leur effectif.
Insectivores, les chauves-souris souffrent de la diminution
du nombre d’insectes dans nos campagnes. S’ajoutent à
EM
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AGRINATURE N°8 | Les reines de la nuit
cela la destruction du maillage écologique, la destruction
ou le dérangement de tes servant d’abris hivernaux ou
de sites de reproduction (architecture moderne, fermeture
des carrières souterraines,…), la pollution lumineuse et les
collisions avec les éoliennes ou le trafic routier.
L’état des populations de chauves-souris est donc en
quelque sorte le reflet de l’état de notre environnement.
Si leurs colonies se portent bien, cela veut dire qu’il y a
suffisamment d’insectes qui se développent. Au contraire,
si les activités humaines – et notamment les pratiques agri-
coles intensives - ne laissent pas assez de place à la végé-
tation, les insectes ne pourront pas se développer, dimi-
nuant ainsi le stock de nourriture pour les chauves-souris
qui en seront affectées.
La protection des chauves-souris passe donc par une série
de mesures qui augmentent l’intérêt biologique dune région.
Entretien extensif des prairies, développement du maillage éco-
logique (haies, alignements darbres,…), creusement de mares
sont autant de mesures favorables aux chauves-souris et qui
assurent en même temps le bon état général de la nature.
Nous espérons que ce livret vous permettra de couvrir le
monde passionnant des chauves-souris, de comprendre leur
place dans notre milieu de vie et de mesurer le besoin urgent
de mesures appropriées pour sauvegarder cette partie peu
connue de notre biodiversité.
Claude Delbeuck,
Directeur général
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