Les Chiroptères ou chauves-souris (texte tiré du site : http://www.gmn.asso.fr)
Les Chiroptères, ou chauves-souris, sont les seuls mammifères au monde capables de voler
en battant des ailes, à l'instar des oiseaux.
Ces ailes sont constituées d’une fine membrane de peau (appelée patagium) reliant le corps,
la queue et les quatre membres jusqu'au bout des doigts. Les doigts des « mains » ou
membres antérieurs sont d'ailleurs très allongés à l’exception du pouce, avec lequel elles
s’agrippent aux parois.
Nocturnes et possédant toutes, sous nos lattitudes, un régime alimentaire presque
exclusivement insectivore, les chauves-souris occupent les mêmes niches écologiques que
certains oiseaux.
Contrairement aux croyances populaires, les chauves-souris ne sont pas aveugles, elles
possèdent des petits yeux fonctionnels qui leur permettent de percevoir les grandes lignes de
leur environnement au crépuscule.
Pour s’orienter et chasser dans l’obscurité, elles utilisent l’écholocation. Comparable à un
radar, les chauves-souris émettent un signal ultrasonore, qui en ricochant sur un obstacle,
se modifie et revient à leurs oreilles, leur apportant ainsi de nombreuses informations sur
leur environnement comme la taille, la distance voire la nature de l’obstacle. Ce système
d’écholocation est si performant qu’il permet aux chiroptères de détecter un cheveu !
Un cycle de vie rythmé par les saisons :
En hiver : beaucoup de repos
Les insectes se raréfiant, elles passent la mauvaise saison en léthargie (hibernation) en
attendant le retour de la belle saison. Leur température s’abaisse et l’ensemble de leur
mécanises physiologiques (rythme cardiaque, respiration…) ralentissent.
Au printemps : se refaire une santé
Au printemps, dès les premiers beaux jours, avec le retour des insectes, les chauves-souris
sortent de leur repos et quittent leurs “quartiers d’hiver’’ (grottes et cavités souterraines pour
la plupart). A cette période, elles chassent abondamment afin de palier à l’importante perte
de poids induit par l’hibernation (perte de près d’un tiers du poids de début d’hiver).
En été : agrandir la famille
Les femelles se regroupent en colonies, dans des gîtes de mise bas (= gîte de reproduction)
pour mettre au monde un unique jeune (rarement deux). Chaque espèce a ses préférences.