Classe thérapeutique : immunosuppresseurs : anticorps monoclonaux
Liste : I
Forme pharmaceutique et dosage : flacon de 400 mg (20ml), de 200 mg (10ml) ou 80
mg(4 ml) de solution à diluer pour perfusion.
Mécanisme d’action : anticorps humanisé anti-récepteur de l’IL 6 qui se lie de manière
spécifique aux récepteurs solubles et membranaires de l’IL6 permettant ainsi l’inhibition
de la transmission du signal par ces récepteurs.
Traitement de la polyarthrite rhumatoïde en association avec le méthotrexate chez les patients
adultes qui ont présenté soit une réponse inadéquate, soit une intolérance à un précédent
traitement par un ou plusieurs traitements de fond ou par un ou plusieurs anti-TNF.
Si intolérance au méthotrexate, il peut être utilisé en monothérapie.
Nouvelle indication (2011) : première biothérapie indiquée dans l’arthrite juvénile idiopathique systémique active.
Infections : pneumonie, cellulite, zona, gastro-entérite, diverticulite, septicémie et arthrite antibactérienne.
Des cas d’infections opportunistes ont été rapportés.
Faire preuve de la plus grande vigilance devant une fièvre, des frissons, une toux persistante, une perte de poids,
des maux de gorge ou enrouement, une respiration sifflante, une éruption cutanée... Le RoACTEMRA supprime la
phase aigüe de la réaction inflammatoire et donc atténue les signes/symptômes de l’inflammation.
Réaction d’hypersensibilité (hypertension, céphalées, rash, urticaire) ou réaction anaphylactique : la
prémédication n’est cependant pas nécessaire
Perforation gastro-intestinale : chez les patients présentant des antécédents d’ulcération intestinale ou de
diverticulite, RoACTEMRA doit être utilisé avec précaution.
Anomalie des paramètres biologiques :
augmentation des enzymes hépatiques : ALAT et ASAT contrôlées toutes les 4 à 8 semaines pendant les 6
premiers mois de traitement, puis par la suite toutes les 12 semaines
diminution du nombre de neutrophiles : contrôlés 4 à 8 semaines après le début du traitement, puis
conformément aux pratiques cliniques habituelles
diminution des plaquettes sans événements hémorragiques associés. Elles doivent être contrôlées 4 à 8
semaines après le début du traitement, puis conformément aux pratiques cliniques habituelles
anomalies des paramètres lipidiques : augmentation du cholestérol total, du LDL cholestérol, HDL
cholestérol et les triglycérides. Evaluation de ces paramètres 4 à 8 semaines après le début du traitement
PRECAUTIONS D’EMPLOI LIEES AU RISQUE INFECTIEUX :
Eliminer l’existence de la tuberculose : test tuberculinique +/- radiographie pulmonaire
Vaccination antipneumococcique et vaccination anti-grippale annuelle.
S’assurer que le calendrier vaccinal est bien à jour
Test de dépistage de l’hépatite virale
Si infection sévère, arrêt du traitement.