Définition des cas d`éclosion de maladie à virus Ebola (MVE)

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Ministère de la Santé et des Soins de longue durée
Définition des cas d’éclosion de maladie à virus
Ebola (MVE) - Mai 2016
Santé de la population et santé publique
Remarque importante : Les présentes définitions de cas de la MVE en Ontario ont été
créées à la lumière de l’activité épidémique qui est survenue en Afrique de l’Ouest
depuis 2014.
Les présentes définitions de cas sont présentées à des fins de surveillance et d’inscription
dans le Système intégré d’information sur la santé publique (SIISP). Ces définitions de cas de
surveillance ne visent pas à remplacer le discernement du clinicien ou du professionnel de la
santé dans le cadre de la gestion individuelle d’un patient ni à être utilisées aux fins du
contrôle des infections lors du triage.
Pour obtenir des renseignements à jour sur les villages et les endroits touchés, veuillez
consulter le site Web du MSSLD à http://www.health.gov.on.ca/fr/public/programs/emu/ebola/
Les symptômes cliniques
compatibles à une nouvelle infection
à virus Ebola comprennent l’un ou
plusieurs des symptômes énumérés
ci-dessous :
fièvre de ≥ 38 °C;
malaise;
myalgie;
importants maux de tête;
injection conjonctivale;
pharyngite;
douleur abdominale;
• vomissements;
diarrhée pouvant être sanglante;
hémorragie inexpliquée;
éruption cutanée.
Les symptômes cliniques
compatibles à une rechute de
l’infection à virus Ebola comprennent
l’un ou plusieurs des symptômes
énumérés ci-dessous :1
fièvre de ≥ 38 °C;
1 Il est à noter que la présence du virus Ebola persiste
chez les survivants de la MVE à des endroits qui sont plus
difficiles à atteindre pour le système immunitaire (endroits
immunologiquement privilégiés) (p. ex., les yeux, le
système nerveux central, l’appareil reproducteur mâle et
glandes mammaires). Par conséquent, la découverte du
virus dans un endroit immunologiquement privilégié ne
constituerait pas une rechute, à moins que le patient soit
symptomatique.
symptômes oculaires, comme la douleur
oculaire, la rougeur des yeux, la
sensibilité à la lumière, ou la vision
floue;
symptômes neurologiques, comme le
mal de tête, la raideur de la nuque, la
photophobie, un état mental perturbé ou
une crise épileptique.
Personne faisant l’objet d’une
enquête
Nouvelle infection
Une personne dont la maladie à virus Ebola
(MVE) n’a pas été confirmée, qui présente
des symptômes cliniques compatibles à
une nouvelle infection (comme décrit ci-
dessus), qui présente un des risques
suivants d’exposition à la MVE dans les 21
jours qui précèdent l’apparition des
symptômes ET dont les résultats de
laboratoire sont en attente :
a été en contact direct ou étroit avec
une personne ou le corps d’une
personne décédée récemment qui était
infectée à la MVE ou hautement
susceptible de l’être, ou a été en contact
avec le sang ou avec les liquides
organiques d’une telle personne en
portant ou non en tout temps un
équipement de protection individuelle
approprié et complet;
OU
a eu un contact sexuel avec un homme
qui avait déjà reçu un diagnostic
d’infection à la MVE (peu importe si un
condom a été utilisé);
OU
a vécu ou a effectué une visite dans un
village ou une région où la transmission
de la MVE s’est produite au cours des
trois mois précédents.
Personne faisant l’objet d’une
enquête
Rechute
Une personne dont la maladie à virus Ebola
(MVE) a été confirmée, qui est guérie de
l’infection,2 qui présente des symptômes
cliniques compatibles à une rechute
(comme décrit ci-dessus) ET dont les
résultats de laboratoire sont en attente.
Cas Confir
Nouvelle infection
Une personne dont la maladie à virus Ebola
(MVE) n’a pas été confirmée, qui présente
des symptômes cliniques compatibles à
une nouvelle infection à la MVE et dont
l’infection au virus Ebola a été confirmée en
laboratoire à l’aide d’au moins une des
méthodes énumérées ci-dessous.
Isolement et identification du virus au
moyen d’un spécimen clinique adéquat
(p. ex. échantillon de sang, prélèvement
de sérum, prélèvement de tissu,
échantillon d’urine ou sécrétions du fond
de la gorge).
OU
Détection de l’ARN viral par épreuve
d’amplification par la polymérase avec
transcription inverse (RT-PCR) dans un
échantillon clinique approprié (p. ex.
sang, sérum, tissu) au moyen de deux
2 On juge qu’un patient est guéri de l’infection lorsque
celui-ci a été évalué comme non-infectieux et qu’il a reçu
son congé des soins spécialisés de la MVE à la suite de
deux tests PCR négatifs du virus Ebola effectués par un
laboratoire accrédité.
2
cibles indépendantes ou de deux
échantillons indépendants.
OU
Mise en évidence d’antigènes viraux
dans des tissus (peau, foie ou rate) par
une technique immunohistochimique ou
une technique d’immunofluorescence
ET un autre test (p. ex. PCR).
OU
Mise en évidence d’anticorps IgM ET
IgG par EIA, par immunofluorescence
ou par transfert Western.
OU
Mise en évidence d’une augmentation
par un facteur de quatre de la
concentration sérique des anticorps IgG
par EIA, par immunofluorescence ou par
transfert Western à partir d’échantillons
sériques.
Cas confir
Rechute3
Une personne dont la maladie à virus Ebola
(MVE) a été confirmée, qui est guérie de
l’infection,4 qui présente des symptômes
cliniques compatibles à une rechute à la
MVE et dont l’infection au virus Ebola a été
confirmée en laboratoire à l’aide d’au moins
une des méthodes énumérées ci-dessous.
Isolement et identification du virus au
moyen d’un spécimen clinique adéquat
(p. ex., analyse des symptômes,
3 Il s’agit d’une définition intérimaire qui pourrait être
modifiée.
4 On juge qu’un patient est guéri de l’infection lorsque
celui-ci a été évalué comme non-infectieux et qu’il a reçu
son congé des soins spécialisés de la MVE à la suite de
deux tests PCR négatifs du virus Ebola effectués par un
laboratoire accrédité.
échantillon de sang ou prélèvement de
sérum ayant une incidence clinique avec
la rechute).
OU
Détection de l’ARN viral par épreuve
d’amplification par la polymérase avec
transcription inverse (RT-PCR) dans un
échantillon clinique approprié (p. ex.,
analyse des symptômes, échantillon de
sang ou prélèvement de sérum ayant
une incidence clinique avec la rechute)
au moyen de deux cibles indépendantes
ou de deux échantillons indépendants.
OU
Mise en évidence d’antigènes viraux
dans des tissus ayant une incidence
clinique avec la rechute (p. ex., yeux,
cerveau, testicules) par une technique
immunohistochimique ou une technique
d’immunofluorescence ET un autre test
(p. ex., PCR).
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