Progrès
en
urologie
(2015)
26,
50—57
Disponible
en
ligne
sur
ScienceDirect
www.sciencedirect.com
ARTICLE
ORIGINAL
Huit
ans
d’expérience
dans
le
traitement
du
cancer
de
prostate
par
HIFU,
résultats
oncologiques
et
fonctionnels
Eight
years
of
experience
with
HIFU
for
prostate
cancer:
Oncological
and
functional
results
B.
Rouget,
G.
Capon,
J.C.
Bernhard,
G.
Robert,
P.
Ballanger,
G.
Pierquet,
H.
Bensadoun,
J.-M.
Ferrière,
G.
Pasticier
CHU
de
Bordeaux,
groupe
hospitalier
Pellegrin,
place
Amélie-Raba-Léon,
33076
Bordeaux
cedex,
France
Rec¸u
le
28
janvier
2015
;
accepté
le
7
septembre
2015
Disponible
sur
Internet
le
23
octobre
2015
MOTS
CLÉS
Prostate
;
Cancer
;
Ultrasons
focalisés
de
haute
intensité
;
Thérapies
mini-invasives
;
Effets
secondaires
Résumé
But.
Étudier
les
résultats
oncologiques
et
fonctionnels
de
l’HIFU
en
première
intention
dans
le
cancer
de
prostate
localisé.
Matériel
et
méthodes.
Inclusion
des
patients
entre
2006
et
2011
traités
en
première
inten-
tion
d’un
cancer
de
prostate
localisé
par
HIFU
(Imagerie
Intégrée®,
EDAP-TMS,
Vaulx-en-Velin,
France).
La
survie
sans
récidive
biochimique
a
été
calculée
en
utilisant
le
critère
de
Phœ-
nix
(PSA
>
nadir
+
2
ng/mL).
Les
résultats
fonctionnels
ont
été
évalués
par
des
questionnaires
standardisés
et
cliniquement.
Résultats.
Cent
quatre-vingt-onze
patients
ont
été
évalués
avec
un
suivi
moyen
de
55,5
±
22,7
mois.
Seuls
10,1
%
des
traitements
ont
connu
un
incident
per
procédure
avec
comme
facteur
de
risque,
le
volume
prostatique
(p
=
0,026).
La
survie
globale,
la
survie
spécifique
et
la
survie
sans
métastase
étaient
de
89,5
%,
98,4
%
et
97,4
%.
La
survie
sans
récidive
biochimique
à
5
ans
en
fonction
des
groupes
à
risque
de
d’Amico
étaient
de
87,5
%,
69
%
et
39
%
pour
les
faibles,
intermédiaires
et
hauts
risques.
Quatre-vingt-six
pour
cent
des
patients
avec
un
PSA
nadir
0,3
ng/mL
étaient
sans
récidive
à
5
ans
contre
48
%
avec
un
nadir
>
0,3
ng/mL.
Parmi
les
patients,
17,8
%
ont
bénéficié
d’un
traitement
de
rattrapage
avec
un
délai
moyen
de
31,1
mois.
Auteur
correspondant.
Adresse
e-mail
:
(B.
Rouget).
http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2015.09.010
1166-7087/©
2015
Elsevier
Masson
SAS.
Tous
droits
réservés.
Huit
ans
d’expérience
dans
le
traitement
du
cancer
de
prostate
par
HIFU
51
L’altération
des
fonctions
urinaires
et
sexuelles
était
significative
avec
néanmoins
78,1
%
de
patients
secs
en
fin
d’étude.
L’obstruction
prostatique
était
la
complication
la
plus
retrouvée
dans
18,3
%
des
cas.
Conclusion.
Les
résultats
oncologiques
et
fonctionnels
sont
encourageants
et
semblent
comparables
aux
résultats
de
la
littérature
pour
les
traitements
de
première
intention.
L’HIFU
se
présente
donc
comme
une
option
pour
le
traitement
du
cancer
de
prostate
chez
l’homme
de
plus
de
70
ans.
Niveau
de
preuve.—
5.
©
2015
Elsevier
Masson
SAS.
Tous
droits
réservés.
KEYWORDS
Prostate;
Cancer;
High
intensity
focused
ultrasound;
Minimally
invasive
surgical
procedures;
Adverse
effects
Summary
Objective.
To
study
the
oncologic
and
functional
results
of
HIFU
as
a
first-line
treatment
for
localized
prostate
cancer.
Material
and
method.
Enrolment
of
patients
between
2006
and
2011
for
the
first
treatment
against
localized
prostate
cancer
with
HIFU
(Integrated
Imaging®,
EDAP-TMS,
Vaulx-en-Velin,
France).
The
biochemical
recurrence-free
survival
was
calculated
by
using
the
Phoenix
crite-
rion
(PSA
>
nadir
+
2
ng/mL).
The
functional
complications
were
assessed
clinically
and
through
standardised
questionnaires.
Results.
The
condition
of
191
patients
was
assessed
at
a
mean
follow-up
of
55.5
±
22.7
months.
In
10,1%
of
the
treatments,
an
incident
during
the
medical
procedure
was
observed
with
the
volume
of
the
prostate
(P
=
0.026)
as
risk
factor.
The
overall
survival,
the
survival
and
the
metastatic
free
survival
rate
were
respectively
89.5%,
98.4%
and
97.4%.
The
biochemical
free
survival
rate
for
5
years
was
87.5%,
69%
and
39%
respectively
for
the
low,
medium
and
high-risk
groups
of
d’Amico
classification.
Eighty-six
percent
of
the
patients
with
a
PSA
nadir
0.3
ng/mL
were
relapse
free
at
5
years.
Whereas
only
48%
of
the
patients
with
a
nadir
>
0.3
ng/mL
did
not.
Only
17.8%
of
the
patients
had
a
rescue
treatment
with
an
average
delay
of
31.1
months.
The
urinary
and
sexual
impairment
was
significant
but
78.1%
of
the
patients
were
dry
at
the
end
of
the
study.
The
most
common
complication
found
in
18.3%
of
the
patients
was
the
prostatic
obstruction.
Conclusion.
The
oncologic
and
functional
results
of
the
HIFU
seem
similar
to
the
other
first-
line
treatments
results
and
reveal
that
the
HIFU
is
a
therapeutic
option
for
the
treatment
of
prostate
cancer
in
men
over
70
years.
Level
of
evidence.—
5.
©
2015
Elsevier
Masson
SAS.
All
rights
reserved.
Introduction
Le
cancer
de
prostate
demeure
aujourd’hui
un
pro-
blème
de
santé
publique,
avec
une
incidence
qui
malgré
une
diminution
ces
dernières
années
reste
forte
[1].
On
observe
surtout
une
modification
des
stades
de
cancer
au
diagnostic,
en
faveur
des
bas
risques
à
45,8
%
[2].
L’évolution
vers
des
traitements
de
moins
en
moins
inva-
sifs
doit
donc
rester
une
priorité,
la
prostatectomie
et
la
radiothérapie
malgré
de
grandes
évolutions
ces
dernières
années
restent
des
traitements
non
dénués
de
compli-
cation
[3].
L’étude
PIVOT
vient
de
montrer
l’absence
de
bénéfice
en
survie
de
la
prostatectomie
par
rapport
à
une
surveillance
pour
les
patients
de
plus
de
65
ans
ce
qui
pourrait
favoriser
des
traitements
moins
invasifs
[4].
L’HIFU
avec
plus
de
20
ans
de
recul
et
plus
de
35
000
traitements
de
par
le
monde
[5]
est
une
technique
mini-invasive
dont
les
séries
contemporaines
continuent
d’apporter
la
preuve
de
l’efficacité
[6,7].
Par
conséquent
depuis
2010,
l’AFU
[8]
le
place
comme
une
option
théra-
peutique
pouvant
être
proposée
aux
patients
répondant
aux
critères
de
la
charte
AFU,
dans
le
traitement
du
cancer
de
prostate
localisé
pour
les
formes
à
risque
faible
et
inter-
médiaire
en
cas
de
contre-indications
aux
traitements
de
première
intention.
Notre
objectif
principal
était
donc
d’évaluer
les
résultats
oncologiques
au
travers
de
la
récidive
biochimique
et
les
résultats
fonctionnels
chez
des
patients
traités
en
première
intention
d’un
cancer
de
prostate
localisé.
Nous
avons
éga-
lement
recherché
les
facteurs
prédictifs
d’échec
de
l’HIFU
comme
objectif
secondaire.
52
B.
Rouget
et
al.
Matériels
et
méthode
Sélection
de
la
population
Les
données
ont
été
recherchées
de
fac¸on
rétrospective
dans
la
base
Ablatherm
du
CHU
de
Bordeaux
entre
janvier
2006
et
décembre
2011.
Nous
avons
inclus
tous
les
patients
ayant
bénéficié
d’un
traitement
de
première
intention
par
HIFU.
Le
stade
TNM
T3
clinique
ou
IRM
était
un
critère
d’exclusion.
La
base
de
données
était
remplie
prospectivement
depuis
2006.
Le
traitement
par
HIFU
était
proposé
aux
patients
remplissant
les
critères
de
l’AFU
(âge
préférentiel
de
plus
de
70
ans,
dont
l’espérance
de
vie
est
au
moins
de
7
ans
ou
patients
plus
jeunes
avec
morbidité
compétitive).
Tumeur
T1—T2
N0
M0.
Score
de
Gleason
inférieur
ou
égal
à
7
sans
grade
4
majoritaire.
Une
valeur
de
PSA
inférieure
ou
égale
à
15
ng/mL.
Un
volume
prostatique
inférieur
ou
égal
à
50cc.
Un
volume
tumoral
limité
avec
moins
de
4
zones
prostatiques
atteintes
sur
6
ou
avec
un
cancer
de
prostate
localisé
ne
pouvant
bénéficier
d’un
traitement
chi-
rurgical
ou
d’un
choix
personnel
après
information
sur
les
différents
traitements
disponibles.
L’ensemble
des
décisions
était
validé
en
réunion
de
concertation
pluridisciplinaire
au
CHU
de
Bordeaux.
Traitement
et
suivi
Les
patients
ont
été
traités
avec
l’appareil
Ablatherm
Image-
rie
Intégrée®(EDAP-TMS,
Vaulx-en-Velin,
France).
Lorsque
le
volume
prostatique
était
supérieur
à
30cc,
il
était
réalisé
une
résection
endoscopique
de
prostate
ou
une
adénomec-
tomie
en
cas
de
volume
>
60cc,
6
mois
avant
le
traitement
HIFU.
Dans
le
cas
le
volume
prostatique
était
<
30cc
avec
des
troubles
urinaires
du
bas
appareil,
il
était
réalisé
une
incision
cervico-prostatique
dans
le
même
temps
que
l’intervention.
Nous
avons
répertorié
les
incidents
pendant
les
procédures
:
arrêt
définitif
de
la
machine
ou
interruption
du
traitement
avec
recalibrage.
Le
suivi
des
patients
était
réalisé
par
un
dosage
du
PSA
à
1,
2
et
3
mois
postopératoire
puis
tous
les
6
mois.
Des
biopsies
de
contrôle
étaient
réalisées
en
cas
de
PSA
nadir
>
0,3
ng/mL
ou
d’élévation
au
dessus
du
seuil
(critère
de
Phœnix
:
PSA
>
Nadir
+
2
ng/mL).
La
récidive
biochimique
était
définie
selon
le
critère
de
Phœnix.
Le
suivi
fonction-
nel
des
patients
a
été
effectué
cliniquement
et
en
utilisant
les
questionnaires
Incontinence
Continence
Society
(ICS)
et
Ingelman
Sundberg
Score,
International
Prostate
Symptoms
Score
(IPSS),
International
Index
of
Erectile
Function
(IIEF-
5)
et
European
Organisation
for
Research
and
Treatment
of
Cancer
Quality
of
Life
Questionnaire
(EORTC
QLQ-30).
En
cas
de
récidive
locale
prouvée
par
biopsie
(et
non-IRM)
après
la
dernière
séance
d’HIFU
en
l’absence
de
métastase,
il
était
proposé
un
traitement
de
rattrapage
soit
par
une
radiothérapie
ou
une
hormonothérapie
en
cas
de
comorbi-
dités
associées.
La
récidive
biochimique
seule
était
traitée
par
une
hormonothérapie.
Analyses
statistiques
Les
statistiques
ont
été
réalisées
avec
le
logiciel
SPSS
ver-
sion
20
(SPSS
Chicago
IL).
Les
courbes
de
survie
ont
été
Tableau
1
Caractéristiques
de
la
population.
Âge
(année)
moyenne
±
écart-type
(médiane)
72,7
±
5,2
(74)
BMI
(kg/m2)
moyenne
±
écart-type
(médiane)
27,3
±
4,4
(26,7)
Volume
prostatique
(cm3)
±
écart-type
(médiane)
21,2
±
6,2
(20,6)
PSA
préopératoire
(ng/mL)
moyenne
±
écart-type
(médiane)
7,3
±
5
(6,8)
Suivi
(mois)
moyenne
±
écart-type
(médiane)
55,5
±
22,7
(56)
Groupe
PSA
nombre
(%)
<
4
40
(20,9)
4—10
110
(57,7)
>
10
40
(20,9)
Manquant
1
(0,5)
Groupe
Gleason
nombre
(%)
<
7
143
(75)
=
7
42
(21,9)
>
7
5
(2,6)
Manquant
1
(0,5)
Groupe
TNM
nombre
(%)
T1
125
(65,4)
T2
66
(34,6)
Groupe
de
risque
selon
d’Amico
nombre
(%)
Faible
104
(54,5)
Intermédiaire
64
(33,5)
Haut
23
(12)
tracées
selon
le
modèle
de
Kaplan-Meier.
Elles
ont
été
comparées
avec
le
test
de
Log
Rank.
Les
facteurs
prédic-
tifs
d’échecs
du
traitement
ont
été
évalués
par
une
analyse
univariée
et
multivariée
selon
le
modèle
de
Cox.
Les
valeurs
des
scores
ont
été
étudiées
par
le
test
de
rang
de
Wilcoxon
lorsque
les
valeurs
pré
et
post-HIFU
étaient
connues.
La
nor-
malité
a
été
évaluée
par
le
test
de
Shapiro-wilk.
Le
test
de
Student
était
réalisé
pour
les
variables
paramétriques
quantitatives
et
un
test
du
Chi2pour
comparer
les
variables
qualitatives.
Un
p
<
0,05
indiquait
un
résultat
statistique-
ment
significatif.
Résultats
Population
et
traitement
Entre
janvier
2006
et
décembre
2011,
nous
avons
traité
191
patients
en
première
intention
pour
un
cancer
de
prostate
au
CHU
de
Bordeaux.
Les
caractéristiques
sont
pré-
sentées
dans
le
Tableau
1.
L’ensemble
des
patients
était
de
stade
T1
et
T2
et
à
75
%
avec
un
score
de
Gleason
<
7.
La
majeure
partie
de
la
cohorte
(54,5
%)
est
classée
à
faible
risque
selon
la
classification
de
d’Amico.
Les
critères
du
CCAFU
étaient
remplis
par
90
%
de
la
population.
Dans
notre
série,
7
patients
soit
3,7
%
de
la
cohorte
ont
bénéficié
d’un
traitement
néoadjuvant
par
hormonothérapie.
Un
geste
de
désobstruction
prostatique
a
été
réalisé
chez
83
%
des
patients,
130
patients
une
résection
endoscopique
de
pros-
tate
et
28
une
adénomectomie
voie
haute
en
préopératoire.
Huit
ans
d’expérience
dans
le
traitement
du
cancer
de
prostate
par
HIFU
53
Tableau
2
Caractéristiques
des
traitements.
Valeurs
Volume
prostatique
(cm3)
moyenne
±
écart-type
21,2
±
6,1
Volume
traité
(cm3)
moyenne
±
écart-type
26,1
±
6,5
Ratio
volume
traité/volume
prostatique
(%)
moyenne
±
écart-type
128,3
±
29,9
Nombre
de
lésions
(nombre)
moyenne
±
écart-type
422
±
95
Incident
per
procédure
(nombre
patient,
%)
21,
10,9
Nombre
de
séances
HIFU
1
:
nombre
(%)
178
(93,2)
2
:
nombre
(%)
13
(6,8)
Au
moins
3
facteurs
de
risque
cardiovasculaires
étaient
pré-
sents
chez
35,2
%
des
patients
et
10,9
%
un
diabète.
Le
suivi
moyen
était
de
55,5
±
22,7
mois
et
le
suivi
médian
de
56
mois.
Seuls
26
patients
(13,6
%)
ont
été
perdus
de
vue.
Les
traitements
ont
été
réalisés
avec
l’Ablatherm
Ima-
gerie
Intégrée®.
Les
caractéristiques
sont
résumées
dans
le
Tableau
2.
Treize
patients
(6,8
%)
ont
eu
une
2eséances
d’HIFU
en
cas
de
persistance
de
foyer
tumoral
sur
les
biop-
sies
avec
un
délai
moyen
entre
2
séances
de
21,1
mois.
Nous
avons
répertorié
21
cas
d’incidents
per
procédure
soit
10,9
%.
L’épaississement
du
rectum
pendant
la
pro-
cédure
était
la
principale
cause
dans
57
%
des
cas
soit
12
patients.
Les
autres
causes
retrouvées
étaient
un
mor-
photype
(prostatique
ou
du
patient)
nécessitant
un
nouveau
calibrage
de
la
machine,
un
arrêt
de
la
machine
pour
cause
mécanique
ou
informatique.
Seules
6
procédures
(3,1
%)
n’ont
pu
être
complètes
(ratio
volume
traité
sur
volume
mesuré
inférieur
à
100
%).
Le
volume
prostatique
pré
opé-
ratoire
était
retrouvé
comme
un
facteur
prédictif
avec
un
volume
moyen
de
24,1cc
(14,5—36,4)
dans
le
groupe
de
patients
ayant
eu
un
incident
per
procédure
contre
20,7cc
dans
l’autre
groupe
(p
=
0,026).
L’incident
exposait
également
à
une
diminution
significative
du
ratio
volume
traité
sur
volume
mesuré
(112
%
contre
130
%
et
p
=
0,013).
Résultats
oncologiques
La
survie
sans
récidive
biochimique
à
5
ans
était
pour
la
population
générale
de
76
%,
avec
un
délai
moyen
à
réci-
dive
de
31,5
mois.
La
Fig.
1
indique
la
survie
sans
récidive
en
fonction
des
groupes
de
risque
selon
d’Amico
avec
87,5
%,
69
%
et
39
%
respectivement
pour
les
faibles,
intermédiaires
et
hauts
risques
(p
<
0,001).
Le
PSA
nadir
moyen
était
de
0,55
ng/mL
(±1,8)
et
le
PSA
médian
de
0,09
ng/mL
(0,01—16,6).
Il
était
obtenu
en
moyenne
à
2,6
mois
(±1,9)
et
71
%
des
patients
avaient
un
PSA
nadir
0,3
ng/mL.
Parmi
les
patients
de
bas
risque,
78
%
avaient
un
PSA
nadir
0,3
ng/mL
contre
72
%
pour
les
risques
intermédiaires
et
39
%
pour
les
patients
à
haut
risque.
Dans
le
groupe
des
échecs,
la
moyenne
du
PSA
nadir
post-HIFU
était
plus
élevée
à
1,50
ng/mL
contre
une
moyenne
de
0,17
ng/mL
dans
le
groupe
des
succès
(p
<
0,0001).
Figure
1.
Courbe
de
survie
sans
récidive
biochimique
en
fonction
du
risque
selon
d’Amico.
Risque
de
d’Amico
:
bas
risque
;
intermédiaire
;
haut
risque
;
bas
risque-censuré
;
intermédiaire-censuré
;
haut
risque-censuré.
54
B.
Rouget
et
al.
Figure
2.
Courbe
de
survie
sans
récidive
biochimique
en
fonction
du
PSA
nadir.
PSA
nadir
:
<
0,3
ng/mL
;
0,3
ng/mL
;
<
0,3
ng/mL-censuré
;
0,3
ng/mL-censuré.
Figure
3.
Courbe
de
survie
sans
récidive
biochimique
selon
les
critères
AFU.
Critères
AFU
:
Oui
;
Non
;
Oui-censuré
;
Non-censuré.
1 / 8 100%