VUE D’ENSEMBLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE HISTORIQUE I. DEFINITION GENERALE DE L'IMMUNOLOGIE II. PHYLOGENIE DU SYSTEME IMMUNITAIRE III. LES DEUX TYPES D'IMMUNITE, INNEE ET ACQUISE IV. IMMUNITE HUMORALE ET IMMUNITE CELLULAIRE V. DEROULEMENT DE LA REACTION IMMUNITAIRE VI. EFFETS DE LA REACTION IMMUNITAIRE Document de travail sur www.bio-indikativ.com Utilisateur : immuno Mdp: cd3cd4 L'IMMUNOLOGIE Immunis : exempté de charge, libre de. Immunologie, ensemble des mécanismes rendant un sujet réfractaire à certains agents pathogènes. Initialement décrit comme un système de défense qui distingue ces propres constituants, le soi, des éléments extérieurs, le non-soi. La période "préhistorique" de l’immunologie - 430, Thucydide : Épidémie de peste à Athènes. Les malades qui avaient guéri de la peste pouvaient prendre soin des autres malades sans contacter la maladie une 2ème fois. XV ème s : Chinois et Turc Route de la soie. Prévention de la variole par scarification ou inhalation de croûtes desséchées de pustules = variolisation. 1718 : Lady Mary Wortley Montagu, Constantinople, effet positif de la variolisation à ses enfants. 1798 : JENNER. Les trayeuses qui avaient contacté la variole de la vache (bénin) ne contractaient pas la variole humaine = inoculation d’un liquide de pustule à l’homme pour se protéger. Le virage du XIXème siècle, la vaccination 1889, PASTEUR et la vaccination (vacca = vache) Culture de bacille cholérique poulets mortalité++ Culture ancienne poulets survivent et résistent à de nouvelles infections = le vieillissement a affaibli la virulence Extension au bacille du charbon chez le mouton et au virus de la rage (1885) Vers 1890, Emil von BEHRING, Shibasaburo KITASATO et les anatoxines Existence d’un facteur humoral chez les animaux immunisés avec la toxine diphtérique. Le sérum d’animaux immunisés contre la diphtérie transfère un état d’immunité à des animaux non immunisés. Il faut attendre 1939, Kabat (1914-2000) et Tiselius pour localiser le facteur antitoxique dans la fraction γ-globuline du sérum. Début du XXème siècle, immunologie humorale et cellulaire Nobel 1908 Ilye Ilitch METCHNIKOV et la phagocytose Paul EHRLICH, et la théorie humorale de l’immunité Les cellules du sang possèdent des « récepteurs » capables d’inactiver les agents infectieux. L’interaction du récepteur et de l’agent infectieux entraîne la libération de « chaîne latérale » du récepteur et conduit la cellule à synthétiser encore plus de récepteur, de la même spécificité. =les Ac reconnaissent les Ag en raison de leur complémentarité stéréochimique. 1900-1940, polémique entre cellularistes et humoralistes Les tenant de l’existence d’une "substance dans le sang" prennent le dessus. Il faudra attendre 1940 pour vraiment parler de l’immunologie cellulaire. Nobel 1919 : Jules BORDET, mise en évidence du complément, un sérum chauffé à 56°C perd sa capacité à tuer des bactéries 1900-1940, Karl Landsteiner, Nobel 1930 L’injection à un animal de n’importe quelle substance entraîne l’apparition d’Ac contre cette substance. Groupes sanguins Immunochimie des haptènes 1940-1980, les bases actuelles, immunologie humorale 1929 et suite : Michael Heidelberger et l’analyse qualitative et quantitative de la réaction Ag-Ac. Nobel 1960 : Burnett et la sélection clonale Chaque lymphocyte possède 1 seul récepteur. L’ensemble des cellules avec ce récepteur est un clone. Lorsque l’Ag pénètre dans l’organisme, il interagit avec le récepteur capable de le reconnaître et entraîne l’activation et la prolifération du clone. La rencontre prématuré pendant la maturation du lymphocyte avec un Ag du soi entraîne la délétion du clone. 1958-6, Nobel 1972 : Porter et Edelman, structure chimique des Ac 1976, Nobel 1987 : Susumu Tonegawa, gènes des Ig et mécanismes de la génération de la diversité des Ac 1940-1980, les bases actuelles, immunologie cellulaire 1948, Astrid FAGRAEUS, les plasmocytes sont les cellules qui synthétisent les Ac 1950 : Bruce GLICK, développement des lymphocytes B dans la bourse de Fabricius. 1953, MITCHISON et MEDAWAR (Nobel 1960) , BRENT, BILLIGHAM et MEDAWAR, le rejet de greffe est médié par des lymphocytes 1961 Jacques MILLER, le thymus fabrique des lymphocytes 1966, CLAMAN, coopération entre 2 type de lymphocytes Vers 1970, notion de lymphocytes T et B. L’Immunologie contemporaine Système HLA et la présentation antigénique Nobel 1980: Jean DAUSSET, Baruj BENACERRAF, George SNELL, système HLA 1987 : Pamela BJORMAN, structure molécule classe I par cristallographie Nobel 1996 : ZINKERNAGEL et DOHERTY Restriction allogénique Ac monoclonaux Nobel 1984 Georges KOHLER et Cesar MILSTEIN Immunité innée, intérêt vers 1995, Nobel 2011 Jules HOFFMANN I. DEFINITION GENERALE DE L'IMMUNOLOGIE En fait une définition plus exacte définit le système immunitaire comme réactif aux signaux du danger. Le système immunitaire tolérerait tout élément inoffensif pour l'organisme mais s'opposerait aux éléments dangereux. Ces signaux de danger peuvent être exogénes ou endogènes. I. DEFINITION GENERALE DE L'IMMUNOLOGIE Le rôle du système immunitaire est de maintenir l'intégrité de l'individu par une ensemble des réactions coordonnées cellulaires et humorales interagissant entre-elles 2 piliers chez les vertébrés supérieurs: L'immunité naturelle ou innée L'immunité spécifique ou adaptative Elles s'interpénètrent II. PHYLOGENIE Pratiquement tous les êtres pluricellulaires possèdent des systèmes de défense III. LES DEUX TYPES D'IMMUNITE A. Immunité naturelle B. Immunité spécifique ou adaptative C. Coopération entre immunités innée et adaptative III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité naturelle ou innée Propriétés • C'est la première apparue dans l'évolution des espèces • Elle est non spécifique d'un agent infectieux en particulier • Ses éléments préexistent avant la première introduction de l'agent infectieux, présents chez les individus sains • Immédiatement efficace • Les réponses sont toujours les mêmes, pas de mémoire, pas d'adaptation à la réponse pour générer une réponse plus adaptée et intense. III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité naturelle ou innée Ses éléments reposent sur la phagocytose III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité naturelle ou innée Les cellules D’immunité naturelle III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité naturelle ou innée III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Propriétés • Spécifique de l'agent perturbateur, s'adapte à une diversité immense d'Ag, distingue de petites différences entre Ag. • Donne lieu à un état de résistance par développement d'une mémoire après une première rencontre. • Différée dans le temps. Conséquence d'une série d'étapes successives de prolifération et différenciation pour aboutir à des cellules effectrices et mémoires. • Doit apprendre à distinguer le soi du non-soi. III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Les cellules D’immunité adaptative III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Ses éléments III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Récepteurs III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Récepteurs Immunité adaptative III. LES 2 TYPES D'IMMUNITE: immunité spécifique ou adaptative Récepteurs de l'immunité adaptative Ses récepteurs résultent de réarrangements génomiques au cours de la différenciation des lymphocytes. Un lymphocyte exprime donc un récepteur différent d'un autre lymphocyte. Il y a activation clonale (expansion) de lymphocytes porteurs du même type de récepteurs pour l'Ag lors d'une réponse spécifique. Mais les lymphocytes porteurs de structures de reconnaissance pour les molécules du soi doivent être éliminées lors d'un processus de sélection établissant une tolérance vis-à-vis des constituants du soi. III. LES DEUX TYPES D'IMMUNITE : Coopération IV. IMMUNITÉ ACQUISE HUMORALE ET CELLULAIRE V. DEROULEMENT DE LA REACTION IMMUNITAIRE VI. EFFETS DU SYSTEME IMMUNITAIRE