BO/LN/01/12/SMC-EHPAD
Paris, le 4 avril 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
Intervention des médecins généralistes libéraux dans les Etablissements
d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes
Rétablissons la vérité !
Face aux chiffres qui ont circulé dans la presse, le SMC-EHPAD, Syndicat des Médecins
Coordonnateurs en Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, affilié à la
CSMF, veut apporter les précisions suivantes :
•
Concernant le contrat d’intervention des médecins généralistes libéraux en EHPAD, il est faux
de dire que le taux de signataires est inférieur à 25 % à ce jour. Un an après, la situation est très
disparate. Les informations ne viennent que des agences régionales de santé (ARS), à fin 2011.
Les taux de signataires peuvent atteindre 40 % par exemple en Alsace, 41 % en Lorraine, 37 %
en Champagne Ardennes, 34 % en Aquitaine, mais il est vrai que les valeurs peuvent aussi être
proches de 15 % dans d’autres régions. Dire que le contrat est un échec alors que les chiffres
officiels ne viendront qu’au second semestre 2012 est une interprétation subjective. Le SMC-
CSMF, devant des taux de 40 % dans certaines régions, est plutôt satisfait et attend le taux
national validé par le Ministère pour porter des jugements de fond.
• Le SMC-EHPAD rappelle que le contrat d’intervention des médecins généralistes libéraux en
EHPAD procède des bonnes pratiques professionnelles inhérentes au métier de médecin
généraliste : tenue d’un dossier médical, se signaler à l’arrivée dans l’EHPAD à l’équipe
infirmière, travailler en collaboration avec l’équipe soignante… Les pierres d’achoppement qui
nous rendaient sceptiques en première approche ont toutes été levées : pas d’obligation de
signalement des absences ou congés, prise en compte des honoraires au tarif global par les
caisses pour le secteur 1, respect du paiement à l’acte, liberté de choix du médecin traitant
signataire par le résident…
• Il est faux de dire que le Directeur peut à tout moment et unilatéralement mettre fin à
l’intervention d’un médecin traitant signataire. Seul le patient ou ses représentants peuvent
écarter un médecin traitant signataire dès lors qu’il accepte les clauses du contrat. A ce jour,
nous n’avons connaissance d’aucune exclusion concernant des médecins signataires alors
qu’avant l’existence du contrat, des médecins libéraux ont dû recourir à leurs Conseils Ordinaux
départementaux pour faire appliquer la liberté de choix des patients… Le contrat représente
une protection pour le médecin traitant. On a maintenu sa présence auprès de son patient alors
que certains souhaitaient sa disparition pure et simple des établissements.