Centre Jean Perrin Centre de Lutte contre le Cancer d'Auvergne Clermont-Ferrand - France - Classification des cancers du poumon Et biomarqueurs cibles … Frédérique Penault-Llorca Classification anatomo-pathologique des CPNPC OMS 2004 IASLC/ATS/ERS 2011 (adénocarcinomes) • Nouveaux concepts • Recommandations pour les petits prélèvements Classification OMS 2015 A. Nicholson, 2014 Adenocarcinoma Squamous cell carcinoma Neuroendocrine tumors Large cell carcinoma Adenosquamous carcinoma Sarcomatoid carcinoma Other carcinomas (LEL, NUT) Salivary gland-type tumors Papillomas Adenomas Mesenchymal tumors Lymphoproliferative disorders Tumors of ectopic origin Metastases to the lung Plan • Anomalies moléculaires Problématique • des petites biopsies Classification • histopathologique sur pièces opératoires • Check points immunitaires Diagnostic sur biopsie (IASLC/ATS/ERS 2011) Morphologie Adénocarcinome Carcinome épidermoïde Adénocarcinome, citer le(s) type(s) architecturaux Carcinome épidermoïde CPC Neuroendocrine CNPC, possible CNEGC « grandes cellules » Mucines+ TTF1+/napsineA+ CNPC, en faveur d’un adénocarcinome Mucinesp63+/p40+ CNPC, en faveur d’un carcinome épidermoïde MucinesIHC- CNPC (SAI) TTF1+/napsineA+ p63+ CNPC Carcinome adénosquameux ? Adénocarcinome p63+? Tests moléculaires pour qui ? • Tout patient présentant un CBPNPC métastatique ou localement avancé, non malphigien (AMM) ou programme de recherche (biomarqueurs émergents, programme ACSé, essais cliniques éventuels) • Sont aujourd’hui exclus du typage moléculaire: les CBP malpighiens, CBP à petites cellules, les CBPNPC non malpighiens de stade I, II ou III et selon l’avis du clinicien, certains patients potentiellement éligibles en fonction de la gravité de leur l’état général. Oncogènes “drivers” dans les adénocarcinomes pulmonaires TCGA, Nature 2014 Mutations de KRAS • 35% environ, souvent liées au tabagisme • • • • • • • ADC mucineux ADC d’architecture solide “Haut grade” Infiltrat lymphocytaire ? Carcinomes adénosquameux Carcinomes à grandes cellules Pas de carcinome épidermoïde • TTF1• Pas de détection en IHC Rekhtman, Mod Pathol 2013 Mutations d’EGFR • ADC d’architecture lépidique et papillaire, micropapillaire – Autres formes également possibles • Carcinomes adénosquameux • Carcinomes épidermoïdes purs ? – Problèmatique sur biopsie • Possibles CNEGC • TTF1+ 95-100% • Détection mutations en IHC – Délétion E746_A750 : clone 6B6 – L858R : clone 43B2 IHC EGFR del E746_A750 clone 6B6 EGFR et adénocarcinomes pulmonaires Une vraie thérapie ciblée ! Traitement de la « driving mutation » EGFR sauvage EGFR muté Les mutations de l’EGFR : une mutation clé Une mutation à l’origine de changements conformationnels et fonctionnels du récepteur (1) Altération de la régulation on/off du récepteur en faveur d’une activation (1,2) Extracellulaire Transmembranaire Intracellulaire Modifications du domaine tyrosine kinase (2) ATP Moins grande affinité de l’ATP pour le domaine tyrosine kinase (1,3,4) Plus grande affinité pour les inhibiteurs de tyrosine kinase compétiteurs de l‘ATP (1,3) 1. 2. 3. 4. Gazdar AF. Activating and resistance mutations of EGFR in non-small-cell lung cancer: role in clinical response to EGFR tyrosine kinase inhibitors. Oncogene 2009;28 Suppl 1:S24-31. Kumar A, Petri ET, Halmos B, et al. Structure and clinical relevance of the epidermal growth factor receptor in human cancer. J Clin Oncol 2008;26:1742-51. Carey KD, Garton AJ, Romero MS, et al. Kinetic analysis of epidermal growth factor receptor somatic mutant proteins shows inc reased sensitivity to the epidermal growth factor receptor tyrosine kinase inhibitor, erlotinib. Cancer Res 2006;66:8163 71. Sharma SV, Bell DW, Settleman J, et al. Epidermal growth factor receptor mutations in lung cancer. Nat Rev Cancer 2007;7:169 -81 EGFR et adénocarcinomes pulmonaires Une prévalence de 9,5% de mutations dans la population Domaine Tyrosine Kinase caucasienne (1,2) Exons 18-24 Gene EGFR Exon 18 G719C G719S G719A 5% Exon 19 Del E746-A750 Del E746_S752>V Del E746_T751>A Del E746_T751 Del L747_A750>P Del L747_E749 Del L747_P753>Q Del L747_P753>S Del L747_S752 Del L747_T751>P Del L747_T751 Del S752_I759 & additional deletions Exon 20 T790M D770_N771 (ins NPG) D770_N771 (ins SVQ) D770_N771 (insG) S768I Exon 21 L858R L861Q ~45% ~5% D’après Sharma SV, et al. (1) ~45% Chromosome 7 (7p12) 1. Sharma SV, Bell DW, Settleman J, et al. Epidermal growth factor receptor mutations in lung cancer. Nat Rev Cancer 2007;7:169 -81 2. Rosell R, Moran T, Queralt C, et al. Screening for epidermal growth factor receptor mutations in lung cancer. N Engl J Med 20 09;361:958-67 Les mutations peuvent être classées en fonction de leur fréquence (1) Les mutations fréquentes (1) • Près de 90% des mutations sont situées sur les exons 19 et 21 - Délétions de l’exon 19 - Mutations faux-sens de l’exon 21 • La mutation la plus fréquente (40% des mutants) est la délétion ∆E746-A750 sur l’exon 19 - Les délétions identifiées au sein de l’exon 19 sont des altérations génétiques dites en phase sans modification du cadre de lecture du gène - Elles se résument à la perte de 3 de 8 acides aminées entre les positions 745 et 760 • L’autre mutation la plus fréquente (40% des mutants) est la substitution d’un acide aminé leucine en arginine en position 858 (p.L858R) au niveau de l’exon 21 Les mutations rares (1) • Cinq mutations sont trouvées avec une fréquence comprise entre 3 et 0.5% - p.790M, p.L861Q, p.T790M, G719A, G719C • Les insertions de l’exon 20 correspondent au gain de 1 à 5 acides aminés entre les positions 768 et 777 Les altérations très rares (1) • Près de 200 altérations sont distribuées sur les 4 exons et se partagent les 10% de mutations restantes 1. COSMIC Database. Données actualisées disponibles sur le site : www.sanger.ac.uk/genetics/CGP/cosmic/ Forbes S, Clements J, Dawson E, et al. COSMIC 2005. Br J Cancer 2006;94:318-22. Les mutations peuvent être aussi classées en fonction de leur nature sensibilisante / résistante au géfitinib Les mutations les plus fréquentes • En altérant l’affinité du récepteur pour l’ATP, elles favorisent l’action du géfitinib compétiteur de l’ATP au niveau du récepteur et sont donc très clairement sensibilisantes (1,2) - L858R, et ∆19 puis L861Q, G719A, G719C, Les insertions de l’exon 20 • Un modèle in vitro a montré une sensibilité moindre par comparaison aux mutations classiques et le taux de réponse est estimé à 25% chez les patients porteur de cette altération (3-5) La mutation T790M • Elle est associée dans plus 50% des cas à une mutation classique et cette mutation confère une résistance secondaire au traitement (1,6) Mutation L858R DEL 19 (toutes) p.L861Q p.G719A p.G719C INS 20 (toutes) p.T790M 1. 2. 3. 4. 5. 6. Fréquence Environ 40% Environ 40% Environ 1% Environ 1% Environ 0,7% Environ 2,5% Environ 2,4% Impact clinique connu Sensibilité Sensibilité Sensibilité Sensibilité Sensibilité Sensibilité / résistance ? Resistance Sharma SV, Bell DW, Settleman J, et al. Epidermal growth factor receptor mutations in lung cancer. Nat Rev Cancer 2007;7:169-81 Gazdar AF. Activating and resistance mutations of EGFR in non-small-cell lung cancer: role in clinical response to EGFR tyrosine kinase inhibitors. Oncogene 2009;28 Suppl 1:S24-31. Greulich H, Chen TH, Feng W, et al. Oncogenic transformation by inhibitor-sensitive and -resistant EGFR mutants. PLoS Med 2005;2:e313. Sasaki H, Endo K, Takada M, et al. EGFR exon 20 insertion mutation in Japanese lung cancer. Lung Cancer 2007;58:324-28. W u JY, Wu SG, Yang CH, et al. Lung cancer with epidermal growth factor receptor exon 20 mutations is associated with poor gefitinib treatment response. Clin Cancer Res 2008;14:4877-82. Kobayashi S, Boggon TJ, Dayaram T, et al. EGFR mutation and resistance of non-small-cell lung cancer to gefitinib. N Engl J Med 2005;352:786-92. Chez qui rechercher ces mutations ? Chez tous les patients ? AMM : CBPNPC forme localement avancée ou métastatique, mutation activatrice (sensibilité et résistance) d’EGFR Subvention depuis 2011 de l’INCa : Carcinomes non à petites cellules non épidermoïdes Quand ? Dès le diagnostic, à la demande du pathologiste +++ Résultats transmis au pathologiste et au pneumologue Mécanismes de résistance aux ttt anti-EGFR Différents mécanismes de résistance chez les patients porteurs de mutations de l’EGFR D’après La Lettre du Cancérologue • Vol. XXII – n° 7 - juillet 2013 Mutations BRAF • Rares, fumeurs, 4% • Mutations V600E dans l’exon 15 50%, TTF1+ (autres mutations dans les exons 15 et 11 TTF1-). • Peuvent être associées à des mutations de KRAS et d’EGFR. Les essais cliniques ciblés sont à ce jour décevants • ADC d’aspects variés Kinno, Ann Oncol 2014 – Cellules claires ? • IHC BRAF V600E (clone VE1) IHC BRAF V600E + Oncogène ALK • ALK : anaplastic lymphoma kinase – – – – – – Oncogène situé sur bras court du chromosome 2 Code pour un récepteur membranaire à fonction tyrosine kinase dont la fonction n’est pas connue appartenant à la superfamille des récepteurs à l’Insuline (insulin receptor superfamily) Pas de ligand connu à ce jour (pleiotrophin et midkine ?) Implication possible dans le développement du SNC Restriction chez l’adulte à certaines cellules neuronales Activation de voies canoniques de transduction du signal : • Voie RAS-MAPK: prolifération cellulaire • Voies JAK/STAT et PI3KCA-AKT: survie et migration cellulaire Oncogène ALK • Implication de ALK en cancérogénèse décrite en 1994 au niveau de lymphome : − − • • • lymphomes anaplasiques lymphomes B diffus à grandes cellules Translocation t(2;5)(p23;q35) : production d’une protéine de fusion chimérique associant une partie de la protéine nucleoplasmin (NPM) au domaine tyrosine kinase de la protéine ALK Autres translocations décrites dans les lymphomes : TPM3-ALK et TFG-ALK Rôle de ALK dans d’autres cancers : tumeurs myofibroblastiques inflammatoires (1999) et neuroblastomes Différents mécanismes oncogénique d’ALK d’après Mossé YP et al. Clin Cancer Res 2009;15(18) Remaniement ALK : aspect histologique • Aspect cribriforme avec mucosécrétion, aspect solide avec cellules en bague à chatons évocateurs (environ 50%) • ADC de diverses architectures • Carcinomes adénosquameux • Carcinomes peu différenciés plus rarement • TTF1+ 72-100% • Co-expression p63 Nishino, Mod Pathol 2012 Remaniement ALK : diagnostic • IHC : – Clone 5A4 ou D5F3 – Scoring ? – Intérêt : screening ou complémentaire de la FISH – Etapes préanalytiques ++ • FISH – Sondes approuvées FDA – Cut-off : 15% – Etapes préanalytiques ++ IHC ALK + • • IHC ou/et FISH ? Etude des discordances – – FISH+ IHCFISH- IHC+ : réponse au crizotinib ? FISH ALK + Caractéristiques des ALKOMES bronchopulmonaires • Cancer du poumon ALK-positifs : environ 4% de tous les patients atteints d’un CBPNPC (3,7% Barlesi) • Patients souvent jeunes • Absence d’intoxication tabagique : au Massachusetts General Hospital, près de 15% des cancers du poumon chez des patients non-fumeurs sont ALK positif. Parmi les patients ayant des 1 antécédents tabagisme, seulement 2% sont ALK positifde • Généralement mutuellement exclusif des altération mutations d’EGFR, de BRAF, de KRAS et de ROS1 avant tout ttt ciblé 1 Shaw AT & Engelman JA. J Clin Oncol. 2013;31(8):1105-11 ALK in lung cancer: past, present, and future ROS1 • ROS1 code pour un récepteur membranaire (c-ROS) • Absence d'un ligand connu pour ROS • Activation de la voie STAT3 ? • Chez la souris, l'expression de ROS1se trouve dans les reins, l'intestin grêle, les poumons, le cœur et les organes reproducteurs mâles et est fortement restreinte aux cellules épithéliales Acquaviva J, Wong R, Charest A. The multifaceted roles of the receptor tyrosine kinase ROS in development and cancer. Biochim Biophys Acta. 2009;1795:3752. ROS1 est un oncogène • ROS1 est activé par des réarrangements génétiques entrainant des protéines de fusion : – entre la membrane-associated protein solute carrier SLC34A2 – et la protéine transmembranaire de type II, CD74 – associé au domaine juxtamembranaire et intracellulaire de ROS • Dans le poumon, SLC34A2 est localisé au niveau du pôle apical des cellules épithéliales alvéolaire de type II Acquaviva J, Wong R, Charest A. The multifaceted roles of the receptor tyrosine kinase ROS in development and cancer. Biochim Biophys Acta. 2009;1795:37-52. 7 partenaires de ROS1 décrits à ce jour • Dans le cancer du poumon, 7 gènes partenaires de fusion de ROS1 ont été décrits : – CD74, – solute carrier family 34 member 2 (SLC34A2) – ezrin (EZR) – leucine-rich repeats and 3) immunoglobulin-like domains 3 (LRI – – syndecan 4 (SDC4) – tropomyosin 3 (TPM3) fused in glioblastoma (FIG) • La protéine de fusion est détectable en IHC +++ Chin LP, Soo RA, Soong R, Ou SH. Targeting ROS1 with anaplastic lymphoma kinase inhibitors: a promising therapeutic strategy for a newly defined molecular subset of non-small-cell lung cancer. J Thorac Oncol. 2012;7(11):1625-30. Fréquence de la translocation de ROS1 dans les CBPNPC Environ 2.5% des adenocarcinomes (rares) Femmes, non fumeur Chin LP, Soo RA, Soong R, Ou SH. Targeting ROS1 with anaplastic lymphoma kinase inhibitors: a promising therapeutic strategy for a newly defined molecular subset of non-small-cell lung cancer. J Thorac Oncol. 2012;7(11):1625-30. Akihiko Yoshida et al. ROS1-Rearranged Lung Cancer: A Clinicopathologic and Molecular Study of 15 Surgical Cases. Am J Surg Pathol 2013;37:554–562 Remaniement ROS1 • Aspect histologique proche des adénocarcinomes ALK+ • IHC ROS1 – Clone D4D6 (Celle Signaling Technologies) Yoshida Am J Surg Pathol 2013, Mod Pathol 2014 ROS1 dans les CBPNPC • Les ADK ROS1+ représentent un sousensemble de CBPNPC avec des caractéristiques cliniques distinctes mais qui sont similaires à celles observées chez les patients ALK-réarrangé : Âge jeune Non fumeur Histologie ADK peu différencié (haut grade) Prevalence de ROS1 fusion atteint 7.4% des adenocarcinomes “triple négatifs” (Caucasian patients)1 Lénaïg Mescam-Mancini et al. On the relevance of a testing algorithm for the detection of ROS1-rearranged pulmonary adenocarcinomas Lung Cancer (Available online 1 December 2013) 1 Kristin Bergethon et al. ROS1 Rearrangements Define a Unique Molecular Class of Lung Cancers. Clin Oncol 2012;30:863-870 Remaniement RET (rearranged during transfection)) • Détectables par FISH, cinq partenaires de fusion ont été identifiés : KIF5B, CCDC6, NCOA, TRIM, CUX1 et KIAA1468. • Histologie proche des adénocarcinomes ALK+ ou non spécifique selon les études, TTF1+ • L’IHC n’est pas validée à ce jour comme méthode de screening. • Des résultats prometteurs du ciblage des anomalies activatrices de RET avec le vandetanib ont été publiés Lee, Mod Pathol 2014 PETITS PRÉLÈVEMENTS Biopsies Deux constats • 70 % des diagnostics sont portés sur des prélèvements de petite taille car patients atteints d’un CBNPC diagnostiqués à un stade avancé • L’association des biopsies et de la cytologie améliore la sensibilité du diagnostic à 95 % " ' Le nombre moyen de biopsies réalisé => chance d’avoir au moins une biopsie positive Table 2 Estimated und observed frequrncies of obtaining as least one positive biopsy specimen in relation 10 the number of specimens taken No u/ specimens Esr,m{llrd pm/xJbility Observed frtqurnq ,1f 111 lras: one postuv« al Ieas: t>ne ponuvc speclmen 1 ,peâm(tl ( %1 %J 1 S\1·2 2 83·3 J \l~·l \17· ~ 4 5 6 7 '18·\I YY. 5 <J\/· 8 6~· 2 61!· 0 H·4 IIJ·J \/(1•0 1000 100-0 Gellert Thorax 1982; 37 of Deux situations de prélèvements par le radiologue • Prélèvement d’une tumeur périphérique Au moins (ponction trans-thoracique ou PTT) 2 fragments Si possible 18 G PTT aiguille calibre 18G PTT aiguille 20G Remarque : les lésions périphériques pariétales avec accolement pleural sans risque de pneumothorax peuvent bénéficier d’un plus gros calibre d’aiguilles et de prélèvements plus nombreux Deux situations de prélèvements par le radiologue • Prélèvement d’un site métastatique (foie, ganglions,…) – sous contrôle scannographique ou échographique (EBUS) – en favorisant le site le plus accessible en évitant l’os si possible – Mêmes recommandations que pour les tumeurs périphériques Recommandations • Pratiquer au minimum 4 biopsies en zone tumorale lors de la fibroscopie • Pratiquer 2 à 3 biopsies lors de la ponction sous scanner • La réalisation de prélèvements congelés lorsqu’elle est possible constitue une ressource diagnostique complémentaire • Réfléchir à un protocole de coupe qui permette de réaliser des techniques complémentaires, morphologiques ou moléculaires sans avoir à recouper le bloc (souvent source d’épuisement du matériel tissulaire) Ruban pour les biopsies Ou réalisation de niveaux Et réaliser le test ALK en « reflex » test, d’emblée Réaliser un diagnostic fiable en économisant au maximum du tissu Panel d’anticorps proposés pour la classification histologique des carcinomes primitifs pulmonaires TTF1 ou napsine pour adénocarcinome P40 (ou p63) ou CK5/6 pour carcinome épidermoïde => Intérêt de double marquage pour économiser du matériel en associant des marqueurs nucléaires et cytoplasmiques et/ou membranaires TTF1 CK5-6 Micro-biopsie de carcinome pulmonaire Tissu non tumoral Diagnostic morphologique Inflammation Immunohistochimie p63/p40, TTF1, Napsine A, ALK, ROS1 FISH ALK, ROS1, RET Nécrose Biologie moléculaire EGFR, KRAS, BRAF, HER2, PI3KCA 1 mm Nouvelles cibles Biopsie Obtenir le maximum d’informations à partir de petits prélèvements CBP avancé Biopsie ou cytologie Typage (morphologie et IHC) CB à petites cellules (10-15%) Typage (morphologie et IHC) CBNPC (80-85%) Autre (5-10%) Typage (morphologie et IHC) 25% 10% • CBNPC, en faveur d’un adénocarcinome • CNBPC, NOS (IHC ambiguë) Adénocarcinome (50%) Bleu alcian, TTF1, Napsin 4-6 lames blanches Extraction ADN / cellularité IHC ALK EGFR+/-KRAS* FISH ALK si IHC + ou si tableau clinique évocateur Traitement Cible présente (EGFR, ALK) Sauvage, absence de cible • Carcinome malphighien • CBNPC en faveur d’un malphighien Prélèvement inadéquate (peu cellulaire, altéré) : reprélever ? Biomarqueurs émergents : +/- KRAS, ROS1, BRAF, MET, HER2, PD-L1** Place de la cytologie Tumeur proximale • Brossage bronchique (+++) : à réaliser avant la biopsie bronchique, sur une lésion visible en endoscopie ou en poussant la brosse dans la bronche un peu plus distale • Aspiration bronchique : réalisée pendant la fibroscopie Place de la cytologie • Tumeur périphérique de type pneumonique ou lymphangitique : Lavage bronchoalvéolaire. • Ganglions hilaires ou médiastinaux : ponction cytologique transbronchique conventionnelle ou transoesophagienne échoguidée (EBUS) selon la taille et la topographie du ganglion EBUS : cellules tumorales dans >90%. Cell block H&E 22Ga Prélèvements EBUS permettant IHC FISH et biomol PIÈCES OPÉRATOIRES CBP avancé Pièce opératoire Typage (morphologie et IHC) CB à petites cellules (10-15%) Typage (morphologie et IHC) CBNPC (80-85%) Autre (5-10%) Typage (morphologie et IHC) 25% Adénocarcinome (50%) CBNPC à grandes cellules • Bleu alcian, TTF1, Napsin 4-6 lames blanches Extraction ADN / cellularité IHC ALK EGFR+/-KRAS* FISH ALK si IHC + ou si tableau clinique évocateur Traitement Cible présente (EGFR, ALK) Sauvage, absence de cible Carcinome malphighien • CBNPC en faveur d’un malphighien Prélèvement inadéquate (peu cellulaire, altéré) : retester sur autre bloc ? Biomarqueurs émergents : +/- KRAS, ROS1, BRAF, MET, HER2, PD-L1** Nouvelle classification en 2011 sur pièces opératoires I. Lésions pré-invasives Hyperplasie adénomateuse atypique. ADK in situ (≤ 3 cm, ex BAC), de type non mucineux, mucineux ou mixte. II. ADK avec invasion minime Tumeur de ≤3 cm, d’architecture lépidique prédominante, avec invasion de ≤5 mm. De type non mucineux, mucineux ou mixte. III. ADK invasifs Prédominance lépidique (ex BAC non mucineux, invasion >5mm). Prédominance acineuse. Prédominance papillaire. Prédominance micropapillaire. Prédominance solide avec production de mucines. IV. Variantes des ADK invasifs ADK mucineux à prédominance lépidique (ex BAC mucineux). ADK colloïde. ADK fœtal (bas et haut grade de malignité). ADK entérique. Classification IASLC/ATS/ERS 2011 Travis, J Clin Oncol 2013 Adenocarcinome mucineux • Fumeurs, multifocalité • Histologie : sécrétion du mucus, intra/extracellulaire • Adénocarcinome infiltrant • Mutations KRAS (60-85%), fusion CD74NRG1, remaniement ALK – presque jamais EGFR • IHC : TTF1-, CK7 +/-, CK20-/+, CDX2-/+ Nakaoku, Cancer Res 2014 TTF1+ or Ras >> EGF-R mut High grade Adenocarcinomes “non mucineux” AIS • Adénocarcinome in situ, non mucineux – • Adénocarcinome infiltrant avec invasion minime (< 5 mm) (MIA) – • GGO Nodule solide Adénocarcinome infiltrant avec architecture prédominante : – – – – – MIA Lépidique Acineuse Papillaire Micropapillaire Solide • Type rares : colloïde, foetal, entérique Travis, JTO, 2011 Invasion size measurement A B –Invasion size < 5 mm –Invasion size > 5 mm Yim J. et al. Mod. Path. 2007 ,, - . . ... Sous-types histologiques d’adénocarcinomes Lépidique EGFR Papillaire EGFR Acineux EGFR KRAS ALK Solide KRAS ALK* Micropapillaire EGFR ALK Subsolid nodule Invasion Lepidic TTF1 + EGF-R mutation Solitary nodules Stage IA Papillary Micropapillary High grade TTF1+ EGF-R mutation High stage Poor survival Carcinome adénosquameux • Différenciation glandulaire et malpighienne associées • Contingent glandulaire TTF1+, contingent malpighien p63/p40+ • Diagnostic parfois difficile sur biopsie • Spectre mutationnel proche de adénocarcinomes peu différenciés Wang, JTO 2014 Carcinomes à grandes cellules N=102 Rekhtman, Mod Pathol 2013 Two pathways for the pathogenesis of lung adenocarcinomas Peripheral Airway Epithelium Never Smoker Egfr Signaling Pathway Normal Small Bronchus Normal Bronchiole Normal Alveoli AAH BAC Invasive Adenocarcinoma Smoker Ras Signaling Pathway Expression de TTF1 et anomalies moléculaires Gène TTF1+ en IHC Mutation EGFR 95-100% Remaniement ALK 70-100% Remaniement ROS1 80-100% Mutation BRAF ? > 80% Mutation HER2 ? > 80% Mutation KRAS 10-50% Associations “typiques” Non fumeur ADC papillaire TTF1+ Mutation EGFR 23/11/2015 Fumeur ADC mucineux TTF1Mutation EGFR Non fumeur ADC solide avec cellules en bague à chaton TTF1+ Remaniement ALK ou ROS1 74 INHIBITEURS DES CHECK POINT IMMUNITAIRES I Mellman et al. Nature 480, 480-489 (2011) doi:10.1038/nature10673 PD-L1 • Pub med search (11/20/2015): [PD-L1] AND [immunohistochemistry]: 320 hits • Several tumor types have been investigated; various antibodies have been used • Staining results differ (some cytoplasmic) • Tumor staining heterogeneity PD-L1 expression is a negative prognostic factor 6):e515. Zhang Y, et al. Medicine. 2015;94(6):e515. 80 Prognostic value of PD-L1 expression in NSCLC(published data) Authors V. Velcheti, 2014 S. Sorensen, ASCO® 2014 M.Y. Kim, 2015 J.M. Sun, ASCO® 2014 S. Gettinger, ASCO® 2015 W. Cooper, 2015 Lung Cancer in press Stages n Methods Antibody Cut off for PD-L1 positivity All 340 + 204 IHC QPC 5H1 (TC + IC) 2+ 3+/36 % 25 % PD-L1+ prognostic value Favorable p = 0,036 p = 0,027 mRNA Stage IV 204 IHC 22C3 (TC) Strong / 25 % Weak / 50 % No Squamous I-III 331 IHC E1L3N (TC + IC) 2+ 3+ > 10 %/27 % No All 779 IHC NA > 1 %/50 % Non favorable (ADC) p = 0,02 TC-IC 3/20 % TC-IC 2+3/40 % TC-IC 1+2+3/65 % No > 50 % 2+ 3+/7,4 % Any intensity/32,8 % Favorable p < 0,05 All 706 IHC SP142 (TC + IC) Stage I-II 678 IHC 22C3 (TC) WCL C 2015 – Adaptated from Brambilla E et al., abstr. MS21.02, Which cut-off? Less response 1% 5% More response 10% 50% cell positive ? Gandhi L, et al. AACR 2014. Abstract CT105. For Internal Use Only 82 Kaplan-Meier estimates of DFS and OS according to the proportion score (PS) for 56 Patients DFS Clone 22C3 (DAKO) OS Keynote 001 Garon et al New England J Med 2015 • 39.2% of patients with a PS than 1% • 37.6% with a PS of 1 to 49% • 23.2% with a PS of at least 50% 83 CONCLUSION Classification moléculaire : CBP Shames DS, Wistuba II J Pathol. 2013 Sep 30. doi: 10.1002/path.4275. The evolving genomic classification of lung cancer. Classification des CPNPC Clinique Moléculaire Histologique Facteurs de l’hôte Réponse immunitaire Valeur pronostique et prédictive Hétérogénéité tumorale Evolution tout au long de l’histoire de la maladie Optimisation de l’utilisation des échantillons