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Positions
L’UDC
se reconnaît dans le fondement occidental et chrétien de notre Etat,
de notre culture et de notre ordre juridique;
exige que les croix et crucifix en tant que symboles de notre culture
chrétienne et occidentale et de notre religion soient respectés et
tolérés dans l’espace public;
encourage les églises à se consacrer à l’assistance spirituelle et à la
prédication du message du christianisme plutôt que de se lancer
dans la politique;
s’oppose catégoriquement à toute velléité d’un droit religieux
d’exception contraire à notre régime juridique;
exige l’interdiction du port du voile dans la fonction publique, que ce
soit dans le domaine de la santé, de la police, aux guichets publics ou
dans l’enseignement;
rejette tout projet de création de carrés confessionnels séparés dans
les cimetières publics;
s’oppose à toute introduction de jours fériés à l’intention de
communautés religieuses non reconnues;
attend des élèves qu’ils fréquentent tous les cours obligatoires,
y compris les cours de sport et de natation;
réclame l’application sans faille de l’interdiction de construire des
minarets, décidée par le peuple.
ReligionsReligions
Nos règles valent...
De la même manière que nous nous adaptons aux coutumes
locales lorsque nous nous rendons dans un pays musulman,
nous devons exiger des musulmans de Suisse qu’ils se confor-
ment à nos principes. On ne peut tolérer de sociétés parallèles
ayant leur propre système juridique. Notre ordre juridique
libéral ne doit en aucun cas s’incliner devant la sharia; nos
tribunaux ne peuvent en aucune manière retenir la culture
musulmane comme une circonstance atténuante. Accepter
ou promouvoir des pratiques telles que les mariages forcés,
les crimes d’honneur, la vendetta, les mutilations sexuelles de
femmes, les mariages avec des mineurs ou l’abattage rituel est
inacceptable en Suisse. L’attitude couarde et intimidée de cer-
tains politiciens, journalistes et représentants de l’Eglise est
inquiétante. Ce qui l’est davantage encore, c’est que ce silence
se retrouve aussi chez les militants de gauche, les féministes
et même au sein des bureaux de l’égalité.
...pour tous!
La loi sur les étrangers doit veiller, à l’aide de mesures adé-
quates, à ce que les problèmes posés par l’islam ne s’ag-
gravent pas et ne dépassent pas notre capacité à intégrer
les nouveaux venus. Il faut le dire haut et fort: ici ce sont
nos règles qui prévalent et tous ceux qui souhaitent rester
en Suisse doivent s’y conformer. L’égalité devant la loi est
une norme supérieure à la «liberté religieuse». C’est la rai-
son pour laquelle les dispenses pour les cours de natation,
le refus à entonner des chants de Noël au jardin d’enfants
ou les souhaits particuliers en matière d’inhumation ne
sont pas admissibles. Ceux qui ne se reconnaissent pas dans
nos valeurs démocratiques et libérales ne peuvent pas être
naturalisés. Quant à la construction de minarets, elle est
l’expression de prétentions politico-religieuses et doit donc
être interdite conformément à la volonté populaire.
Tolérer l’intolérance?
«Si nous accordons notre tolérance même à
ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes
pas prêts à défendre un ordre social tolérant
face aux assauts de l’intolérance, alors les
défenseurs de la tolérance périront avec elle.»
Karl Popper, prix Nobel, Die offene Gesellschaft und ihre
Feinde, 1945
La Commission de recours en matière
d’asile et notre ordre juridique
La Commission de recours en matière d‘asile
(CRA) a reconnu le mariage conclu par
téléphone, en l’absence du marié, entre un
Egyptien résidant en Suisse et une mineure,
en concluant de la façon suivante: «Le droit
suisse ne peut pas se prévaloir d’une quel-
conque supériorité de ses normes, quelle
qu’en soit la formulation, face à d’autres
systèmes juridiques.»
Jugement de la Commission fédérale de recours en
matière d‘asile, 7.3.2006
400’000
350’000
300’000
250’000
200’000
150’000
100’000
50’000
0
Accroissement de la société
islamique
1980 1990 2000 2009 (estimation)
Source: OFS