F.A.Q.
Qu’y a-t-il dans ce polycopié ?
Ce recueil d’exercices était destiné à accompagner le cours de mathématiques
pendant une année de PCSI. Il est divisé en chapitres qui reflètent à peu près le
plan de ce cours. Les différences entre les deux programmes étant minimes, il
servira aussi de support cette année en MPSI, complété par le polycopié de S.
Tatitscheff. Bien entendu, les exercices proposés sont de longueur et de difficulté
variables. J’ai essayé d’apprécier leur difficulté (évidemment subjective) au moyen
d’un certain nombre de trèfles ♣, qui peut aller de zéro (sans difficulté) à trois
(très difficile). Les étoiles * signalent une indication, que vous pouvez utiliser ou
non ; ces indications sont regroupées par chapitre à la fin du polycopié. Enfin, un
coeur ♥signale un exercice classique, dont le résultat est à retenir.
Comment dois-je m’en servir ?
A quelques exceptions près, ces exercices seront cherchés individuellement et
corrigés en classe par des élèves (plus ou moins) volontaires. Chercher un exercice,
c’est d’abord analyser son énoncé. Vous chercherez autant que possible à écrire
les hypothèses, et ce qu’on vous demande d’en déduire, sous forme de proposition
logique avec quantificateurs. Ensuite, suivant votre niveau de connaissance et de
compréhension du cours, vous arriverez plus ou moins vite à une solution. Mais
votre travail ne sera fini que quand vous aurez rédigé cette solution de façon claire
et rigoureuse, ce qui vous permettra de l’exposer proprement en classe.
Mais si je ne suis pas sûr de ma solution ?
On peut tout-à-fait aller «tester» une solution incertaine ou une rédaction
imparfaite au tableau. Le mieux est tout de même d’annoncer d’entrée la couleur,
et de pointer soi-même les problèmes qui semblent subsister : la clef de la réussite
en mathématiques est l’honnêteté intellectuelle.
Et si je ne sais pas du tout traiter un exercice ?
Avec un peu de chance, un-e camarade y sera arrivé-e et viendra exposer sa
solution ! Mais il arrive aussi que tout le monde sèche... L’idéal est alors qu’un
élève intéressé par l’exercice vienne au tableau proposer ses idées et animer la
réflexion collective. Le professeur est bien sûr là pour débloquer la situation et
donner de nouveaux points de vue sur le problème.
Qu’est-ce qu’on s’ennuie pendant les corrections d’exercices...
La classe n’est pas censée rester passive pendant qu’un élève (ou le professeur)
est au tableau. Toute intervention est bienvenue : on ne comprend pas un point
de l’exposé, ou on pense avoir décelé une erreur ; on ne voit pas d’où vient l’idée
de la solution ; on souhaite donner une idée ou proposer une autre solution...
Un cours ou une séance d’exercice sans question, en plus d’être ennuyeux
pour tout le monde, perd (au moins) la moitié de son utilité.
Il est bourré d’erreurs, ce poly !
Signalez-moi toutes les erreurs d’énoncé ou fautes d’orthographe,
il y en aura d’autant moins l’année prochaine...
Bon courage !
Erwan Biland - Exercices MPSI 1 1