SNP – Le système nerveux périphérique. Bases des explorations EMG
•Après les plexus qui sont un carrefour, les nerfs partent et forment un tronc.
En cas de problème à ce niveau on parlera d'atteinte tronculaire, or les faisceaux sont à la fois sensitifs et
moteurs à cet endroit, il y aura donc une atteinte sensitive et motrice. C'est important parce que si on est en
face d'un cas de déficit moteur pur, on sait que ce ne sera pas une atteinte tronculaire, on raisonne comme ça,
par localisation.
Par exemple, lors d'une atteinte tronculaire du nerf médian qui innerve les trois premiers doigts, on aura une
atteinte sensitivo-motrice de ces trois doigts.
Autre exemple, une atteinte radiculaire comme le cas de la sciatique dans un contexte de hernie discale, c'est
d'abord douloureux. La hernie est presque toujours postérieure, (la hernie antérieure ou latérale est très rare)
donc elle comprime d'abord la racine postérieure. Elle est donc d'abord sensitive avant d’être motrice, d'où la
douleur avant d'éventuellement entraîner un problème moteur.
•La jonction neuro-musculaire :
Pathologies concernant la jonction neuro-musculaire :
La myasthénie. Dans ce cas, on aura une atteinte motrice pure car cela concerne uniquement le moto-
neurone et le muscle, il n'y a pas d'atteinte sensitive.
•Le muscle lui-même
Dans les atteintes du muscle on retrouve les myopathies (sous-groupe de la famille des maladies neuro-
musculaires) où l'on observe une atteinte motrice pure également.
Le plexus est le carrefour, c'est de la que les nerfs partent, si on a une atteinte du plexus alors « tout est
touché», on aura une atteinte sensitive et motrice.
→ Il suffit de connaître l'anatomie et la physiologie pour comprendre la sémiologie neurologique.
Des qu'on a une idée de l'étiologie, on peut orienter les examens complémentaires :
–Atteinte radiculaire → on va faire une ponction lombaire.
–Atteinte tronculaire → on ne va pas faire de ponction lombaire, la ponction lombaire est utile
uniquement lors d'une atteinte proximale.
–Atteinte musculaire → Souvent c'est une maladie génétique, on peut avoir une idée du gène impliqué,
sinon si on ne connaît pas l'étiologie on va faire une biopsie musculaire.
L'examen clinique permet de localiser, mais il faut quelque chose de plus solide, de quantifier etc.. donc on va
faire un EMG. L'EMG est sensible, plus que l'examen clinique, et va permettre de mettre en évidence des
signes infra cliniques et de confirmer notre hypothèse.
Il fait la topographie de la lésion périphérique et permet de faire des hypothèses diagnostiques.
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