Système nerveux Périphérique: Pathophysiologie Pierre Bourque FRCP(C) Ottawa Hospital (Civic) IRM du SNC SNP - Anatomie • NC: I, III - XII • Nerfs rachidiens (spinaux) – Racines, plexus – Branches périphériques • Système nerveux autonome – Ganglions – Fibres des nerfs cutanés Histologie du nerf périphérique Faisceaux du nerf périphérique Endonèvre, fort grossissement Fibres myélinisées et amyéliniques Microscope électronique A A A A A A A Zone de transiton centrale-périphérique SNP – cellules de Schwann SNC - OligodendrocytesCNS - Le diamètre axonal et l’épaisseur de la couche de myéline sont liées à la fonction Corrélation fonctionnelle GRAND DIAM. 8-20 UM PETIT / INTERM. 2-8 UM AMYELIN. 0-2 UM Ia fuseau toucher, pileux temp(chaleur) Ib Golgi Aa sensitif doul.(rapide) g moteur a moteur doul. (lente) sympathique Pathophysiologie du nerf périph. • Bloc fonctionnel (agent anesthésique, ischémie) • Démyélinisation (Syndrome GB, compression mécanique) – Ralentissement de la conduction – Bloc de conduction • Dégénérescence Wallerienne, axonale (traumatisme plus important, vasculite, toute atteinte métabolique sévère) Démyélinisation focale Guérison fonctionnelle possible en 4 -12 semaines: prolifération et enroulement des cellules de Schwann Dégénérescence Wallerienne Regénération axonale:1-2 mm par jour ! Difficile et incomplète si la lésion est proximale Approche clinique • Profil Temporel – aigüe, sub- aigüe , chronique • Distribution Anatomique – radiculopathie – mononeuropathie – mononeuropathie multiple – plexopathie – polyneuropathie Approche Clinique • Fibres impliquées – Axones moteurs (NMI): atrophie, fascic., faiblesse – Axones sensitifs: selon le diamètre – Autonome: déficit sudo- and vaso-moteur • Démyélinisante Vs Axonale ? – aréflexie, atteinte des fibres de grand diamètre, atrophie moindre si démyélinisante Radiculopathies • surtout: hernie discale & spondylarthrose – C5/6, C6/7 L4/5, L5/S1 • Moins fréquent: tumeur, trauma, infection • Clinique – doul. radiculaire pain/paresth. au mouvement du rachis – déficit sensitif - dermatome – atrophie et parésis - myotome – dimin. du réflexe correspondant Mononeuropathie - aigüe • Traumatisme (fracture, compression, luxation) • ischémie – Vasculite (Polyartérite noueuse, Artérite rheumatoide, etc) – Diabète V P E Traumatisme • 1er deg. (neurapraxie) – démyélinisation focale / bloc: guérison rapide • 2ème deg. (axonotmésis) – dégen. wallérienne : guérison incomplète et lente • 3ème deg. (neurotmésis) – Chirurgie nécessaire – mauvais pronostic “Paralysie du samedi soir” : Neuropathie radiale, mi-humérus Rhum& Coke “Paralysie du samedi soir” : Neuropathie radiale, mi-humérus Mononeuropathie chronique - syndrome canalaire • Compression dans un canal fibro-osseux: – median – poignet (syndrome du canal carpien) – cubital – coude – fémoro cutané latéral – ligament inguinal (meralgia paresthetica) Atrophie marquée, éminence Thénar (neurop. med. chronique) Evaluation du muscle abducteur court du pouce: abuctor pollicis brevis (n.median) Nerf Cubital Nerf Cubital: évaluation motrice Abducteur digiti quinti 1er interosseux dorsal abduction de l’index N. Fémoro-cutané “Meralgie Paresthésique” Syndrome de Guillain Barré - 1 • Evénement précurseur 70% – Viral, bactérien (campylobacter), traumatisme • présentation Clinique : pic < 4 weeks – – – – Parésie rapidement progressive : jambes, bras, visage Sensitif : symptômes > signes Aréflexie, dans les premiers jours Douleur au dos • LCR: protéines élevées, gb ~ normaux (toujours < 50) • Vitesses de conduction nerveuse diminuées Syndrome de Guillain Barré • Immunité cellulaire – lymphocytes circ. myélinotoxiques – Névrite Expérimentale Allergique • Immunité Humorale – Immuno-coloration à IgG, complément – Sérum SGB induit une démyelination – le traitement par plasmaphérèse est efficace Guillain-Barré • Support respiratoire 10-20 % • Traitement – Pas de stéroides – Plasmaphérèse = IvIG • Pronostic fonctionnel excellent > 80% Polyneuropathie chronique • Génétique: maladie de Charcot-Marie-Tooth • Plusieurs formes, surtout aut. dominant – CMT 1: début 1ère décénnie, vitesse de conduction lentes – CMT 2: début 2-5 décénnie, perte axonale avec vitesse de conduction relativement normale • Relativement peu symptomatique pour plusieurs patients: pied creux (pes cavus), orteils en marteau, faiblesse la cheville. Maladie de Charcot-Marie-Tooth Atrophie distale et pied creux (pes cavus) “Bulbes d’Oignon ”: proliferation concentrique des cellules de Schwann A Polyneuropathie Chronique - Acquise • • • • • Metabolique: diabète, urémie, hypothyroidie Nutritionnelle: Vit B 1,6,12 Infectieuse: lèpre, VIH Toxique: éthanol, métaux lourds Médicaments: vincristine, taxotere, nitrofurantoïne, métronidazole, etc • Paranéoplasique / Hématologique (gammopathies) Déficit sensitif D’une Polyneuropathie Neuropathie diabétique – catégories • Mononeuropathies – Crânienne (3rd épargnant la pupille, 4, 6) – Radiculopathies thoracoabdominales – Syndromes canalaires (SCCarpien) • Radiculoplexopathies – “amyotrophie diabétique– fémorale, douloureuse, invalidante, guérison partielle • Polyneuropathie: sens-motrice, autonomique – Douleur neuropathique nocturne – Gant et chaussettes Neuropathie diabétique: pathophysiologie • Ischémie microvasculaire – Ds capillaires: multiplication de la membrane basale, lumière du cap • Anomalies métaboliques – accumulation de sorbitol (aldose reductase – voie polyol ), déplétion du myoinositol, glycosylation protéique. déplétion énergétique (ATPase), transport axonal, facteurs de croissance Nerve conduction study « vitesses de conduction » • Stimulation par choc électrique des nerfs • Mesure des amplitudes, latences et vitesse de conduction au niveau des muscles(moteur) et branches cutanées (sensitif) • Test pour la fonction des axones mot. et sens. Electromyographie • Insertion d’une aiguille-électrode dans le muscle • Muscle au repos: pas d’activité électrique après insertion • Présence de fibrillations (potentiels répétitifs): dénervation ou myopathie • Muscle contracté par le patient: apparition des potentiels d’unités motrices • Configuration des unités motrices et patron de recrutement permettent de reconnaitre myopathie ou neuropathie