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‫בס''ד‬
La Page ‫דף הברית‬
de l'alliance
israélite
Publication
universelle
du lycée
Jeudi 24 mars 2016
Sommaire
POURIM…
de
l'alliance
israélite
u n i v e r s e l l e - Nice
14 ADAR SHENI 5776
POURIM 5776
POURIM
L’éveil de la judéité
PARACHAT TSAV
CHABAT ZAKHOR
LES INFOS DU LYCEE…
ADAR ET SES POISSONS...
Il se dégage de ces signes zodiacaux mensuels une profonde signification qui présente des liens certains avec la vie
juive. Voyons Adar et ses Poissons. Quels furent les principaux événements de ce mois ? Moïse naquit en Adar. Une
prodigieuse délivrance, celle de Pourim, se produisit en Adar.
Quand Haman défend son funeste projet
d’anéantissement des juifs de Perse, il précise
à Assuérus : « Yechno ‘am é’had, il y a un peuple
dispersé et éparpillé… » (Esther 3, 8). Il ne dit pas « yech ‘am é’had »
mais « yechno ». Le Midrach explique : « Celui qui est désigné par le
terme « é’had, Unique » yachèn Lo, dort face à Son peuple ! ».
Autrement dit, D.ieu n’est plus en position d’éveil. Il ne sauvera pas les
juifs. Haman est certainement emporté par sa folie antisémite mais il
n’en est pas pour autant stupide. Que veut-il donc dire en affirmant que
le D.ieu d’Israël sommeille ?
Moïse reçut pour nous la Torah du ciel. La Torah est comparée à l'eau, sans laquelle toute vie est impossible. Les
juifs sont comparés aux poissons qui ne peuvent vivre hors de l'eau. De même qu'un poisson retiré de l'eau s'agite
quelques instants et se meurt, un juif retiré de la Torah et des Mitzvoth (commandements) se déconnecte de la
source de sa vitalité spirituelle.
Rabbi Avraham Mordékhaï de Gour (Imré Emet II p. 186) cite le
passage midrachique susmentionné, rapporte le verset des Psaumes (78,
65) : « Le Maître Se réveille tel un homme qui a dormi, Il Se met à
chanter tel un puissant emporté par le vin » et il explique que ce passage
« fait référence à Pourim car à Pourim, un éveil de judéité, de judaïsme,
s’est produit ».
Il est arrivé fréquemment, au cours de l'Histoire juive, que des juifs tentassent de sauter hors de l'eau. Or, c'est
justement ce qui se produisit aux temps d'Assuérus, où de nombreux juifs firent une tentative pour se détacher de
la Torah.
Que fit D.ieu ? Il dépêcha Haman qui décréta l'anéantissement de tous les juifs. Où un homme peut il puiser tant de
pouvoir sur les juifs ? Dans le simple fait qu'un poisson, fût-il des plus vigoureux, perd toute force dès lors qu'il se
trouve hors de son élément. II n'a plus la force de se mouvoir ni de se défendre. Des juifs qui se détachent de leur
Torah sont comme des poissons que l'on retire de l'eau.
Sur ce, Mardochée et Esther survinrent et entreprirent de ramener les poissons vers leur élément. Ils rassemblèrent
les enfants juifs, créèrent des écoles et des universités consacrées à l'étude de la Torah. Ils organisèrent un grand
mouvement pour la restauration de la Foi et le retour à la Torah, aux sources vives des forces de notre peuple. Or,
un poisson, ne dût-il présenter encore que de très faibles manifestations de vitalité, il suffit de le rejeter à l'eau
pour qu'il se ranime bien vite. L'eau le recouvre aussi et le protège.
Directrice
Rédacteur
Publication
Evelyne Danan
Jacky Milewski
A I U Nice
Copyright © 2016 - AIU NICE
Nous vous remercions de ne pas
transporter le Daf le Chabbat
JOYEUX MOIS D'ADAR ET EXCELLENTE FÊTE DE POURIM A TOUS!
Rabbin Yaïr ZIRI
POURIM 5776
MERCREDI 23 MARS : JEUNE D’ESTHER
JEUDI 24 MARS 2016
‫בס''ד‬
Lycée de l'alliance israélite universelle
www.aiu-nice.org
22, rue Michelet 06100 NICE
Tél. 04.92.07.88.10 Fax 04.92.07.88.11
Email : [email protected]
"Il élève l'indigent des immondices"
Cet enseignement est inspiré
du Imré Emet (II p. 186) de Rabbi
Avraham Mordékhaï de Gour :
« Le Maître Se réveille tel un
homme qui s’est endormi », c’est le
D.ieu d’Israël que les juifs font
resurgir au premier plan de leur
conscience.
L’attachement
au
Créateur du monde s’était fait
discret, puis avait disparu. A la
faveur des événements de Pourim,
Israël réveille la divinité qui habite
en lui.
Haman avait bien perçu que
le peuple juif est vulnérable quand il
perd son lien avec l’Infini, avec
l’éternité que la Torah représente.
Car dans ces conditions, le juif vit
dans ce monde du fini sans se
raccrocher à ce qui dépasse ce fini.
C’est là qu’il risque de tomber sous
les coups de haman. Quand Israël
n’a plus d’espoir en sa mission,
quand
il
ne
croit
plus
en
l’immuabilité de sa vocation, alors il
devient fragile. « Le D.ieu d’Israel
sommeille en lui ».
A la fin de la Méguila, un verset dit :
« Verabim
mé’amé
haarets
mityadim ki nafal pa’had aléhem ».
Le Imré Emet (II p. 182) écrit que
nombreux ont été les ignorants, les
ignorants
de
leur
identité
à
redevenir juif car la crainte de D.ieu
S’est manifesté en eux. Le fini
touche de nouveau l’infini. « Le
Maître Se réveille tel un homme qui
s’est endormi », c’est la spiritualité
d’Israël qui surgit à nouveau. « Il Se
met à chanter tel un puissant
emporté par le vin » : le vin du
festin de Pourim entraîne le chant…
Jacky Milewski
Dans le Hallel, il est dit de
D.ieu
qu’Il
élève
l’indigent
des
immondices
(« Méachpote
Yarim
éviyone »). C’est le terme « éviyone »
qui est employé ici pour désigner
l’indigent. Ce terme se réfère à une
catégorie
d’homme
bien
précise
puisque « éviyone » provient de la
racine AVH qui veut dire : vouloir,
désirer. L’individu qui est « éviyone »
désire tout ; sa personnalité se résume
dans l’envie de sorte que sa vie est
complètement dispersée, tiraillée par
toutes sortes de désirs obscurs, de
penchants purement instinctifs, de
besoins imaginaires dont ils pensent
qu’ils lui sont indispensables. La mode
utilise beaucoup cette inclinaison.
Une aspiration profonde pour
une vie de Torah, une soif de l’Infini,
une immense nostalgie pour le divin,
enveloppant la globalité de l’existence,
permettent de façonner une harmonie
de vie où les volontés dispersées,
éparpillées, se recentrent sur un projet
porteur de sens. « Il élève l’homme
dont
la
nature
est
envie
des
immondices », de tous ces désirs sales
car
dénués
de
toute
élévation
humaine, de souci éthique et pour
autrui.
La
divinité
réoriente
la
dimension du désir et l’élève.
Sur le verset « Amalek arriva
et il fit la guerre à Israël » (fin de
Bechala’h),
la
Mekhilta
rapporte
qu’Amalek s’infiltrait à l’intérieur des
nuées qui entouraient le camp des
enfants d’Israël ; il enlevait des âmes
et les faisait disparaître. Amalek
représente cette force qui détourne
Israël de son destin, qui lui ouvre des
portes sur des contrées qui ne lui
appartiennent pas (hors des nuées),
qui brise l’harmonie du camp et
entraîne sa dispersion. Amalek façonne
donc la personnalité du « éviyone ».
C’est pourquoi on procède à
l’injonction de « matanot laéviyonim »
à Pourim. En effet, outre la tsédaka
donnée aux pauvres, ces « matanot
laéviyonim » renvoient à une autre
réalité : à la faveur du sauvetage
miraculeux de Pourim, les juifs ont
renouvelé l’alliance du Sinaï et se sont
réengagés dans la Torah qui leur fut
offerte. Aux éviyonim, et nous le
sommes tous certainement d’une
manière ou d‘une autre, il nous est
donnée la Torah, c'est-à-dire ce mode
de vie qui – lorsqu’il est compris et
réfléchi – comble au point de n’avoir
plus besoin à rechercher son bonheur
ailleurs.
Jacky Milewski
Qu’est-ce que le respect :
LA MEGUILLA DEROULEE OU
LE SECRET D’UNE COHERENCE
L’exemple du kohen
Le premier paragraphe de la
sidra décrit le service du kohen
(prêtre), dans le Temple, au matin
venu : « le kohen enfilera son
vêtement de lin (bad), il se vêtira de
son pantalon de lin (bad)… il
prélèvera la cendre que le feu aura
consumée et il la placera près de
l’autel »
(Vayikra
6).
Le
Rav
Rubinstein
(Cheérite
Mena’hem,
section Pin’has, p. 249) rapporte un
bel enseignement du ‘Hatam Sofer :
le terme « bad » désigne le lin et
aussi la solitude. Le kohen est un
homme qui se consacre à la
spiritualité, à la réflexion, à la
solitude inhérente à ce cheminement.
Le kohen s’enveloppe littéralement de
solitude, de cette solitude qui lui
permet de se retrouver face à luimême. Mais cette solitude n’est pas
absolue puisque le kohen doit
« élever la cendre » c'est-à-dire :
élever
les
individus
morts
spirituellement, ne portant pas en
eux d’avenir moral et religieux, et les
orienter « près de l’autel ».
Le kohen balance ainsi entre
des moments de solitude et des
temps où il se tourne vers ceux et
celles qui sont éloignées de la maison
de D.ieu. Le kohen est un exemple.
Selon le verset, Israël constitue « une
royauté de prêtres », c’est-à-dire un
groupe d’hommes qui vivent dans
une certaine réserve et qui, dans le
même
temps,
sont
appelés
à
propager le message de la Torah. De
ce point de vue, chaque juif est
kohen à qui il appartient de
conjuguer
harmonieusement
des
différents
temps :
celui
de
l’enrichissement intérieur et de celui
la préoccupation de l’épanouissement
spirituel d’autrui.
J.M.
Pourim est une phase de l’histoire
juive incontournable.
CHABBAT ZAKHOR
De génération en génération
Nous lirons ce chabbat le
passage biblique qui enjoint d’inscrire
dans la mémoire juive les actes
d’hostilité perpétrés par Amalek,
contre le peuple juif, au cours de
l’histoire
d’Israël.
La
première
occurrence d’une attaque menée
contre les enfants d’Israël remonte
aux jours qui suivent la sortie
d’Egypte alors qu’aucune raison
politique, militaire, géographique ou
autre ne justifie une telle agression.
Mais
l’histoire
nous
a
malheureusement appris que la haine
portée contre le juif ne relève pas de
la logique.
Le texte biblique qui relate
cette première offensive se conclut
par les mots : « Guerre de D.ieu
contre Amalek de génération en
génération » (Exode 17, 16). Le Rav
Israël Méir Lau (Tiféret Europa I, p.
153) explique très joliment l’intention
de ce verset, à première vue,
obscure.
La guerre que D.ieu demande
de mener contre Amalek, qui entend
faire disparaître les juifs de la surface
de la terre, consiste précisément à
assurer la pérennité d’Israël, à
garantir la continuité des générations
juives, à transmettre la Torah « de
génération en génération ».
Cette
dernière
expression
« de génération en génération » et sa
concrétisation à travers le vécu d’une
vie de mitsvot, constituent la réponse
que le peuple juif présente à Amalek
qui, malgré les blessures qu’il a
infligées,
ne
pourra
pas
faire
disparaître « midor dor ».
Jacky Milewski
En effet, durant cette histoire qui
constitue une phase importante
dans l’évolution de notre peuple,
D… n’est présent qu’à travers
certains
personnages
–
Mordékhai,
Esther
jamais
directement. C’est l’histoire des
masques
qui
tombent,
des
complots qui se retournent contre
ceux qui les fomentent, des
retournements de situation….
Un usage veut que l’officiant qui
lit la Méguilla à Pourim la déroule
entièrement avant de la lire ;
c’est l’image de notre histoire, qui
fait se relier des événements
apparemment sans lien les uns
avec les autres mais qui en
réalité ont une trame.
L’homme ne voit que des
segments de vie alors que D…
voit une droite infinie. Chaque
segment parait alors déconnecté
du suivant ou des précédents
mais tous ne forment en réalité
qu’une longue chaine, dont la
cohérence ne se voit qu’après
coup.
Pourim nous apprend à voir les
choses de manière plus globale,
en tenant compte d’un plan de
l’Histoire dirigé par D… qui
parfois, Se fait discret pour mieux
qu’on puisse le trouver…
De l’autre
Des Choses sacrées
Par rapport aux parents et leur
vision de celui-ci
On nous dit dans la Torah : "aime ton
prochain comme toi-même". Peut-être
avons-nous du mal à définir ce mot, est-il
un principe ? Une valeur ? Aurait-elle une
source ? Respect personnel ? Respect
commun ?
Collectif ?
Existe-t-il
un
Respect Universel ?
-
Pour aborder ce sujet, devons-nous faire
une introspection ?
Je pense que chacun d’entre nous
considère et respecte "quelque chose" en
fonction de la valeur qu’il lui attribue.
En fin de compte, il est impossible de
respecter tout, tout le monde, tout le
temps de la même façon. Beaucoup de
facteurs jouent sur notre comportement
et font changer notre vision des choses en
faisant changer notre "ordre de grandeur,
d’importance". Des facteurs comme les
connaissances, les intérêts, les humeurs,
la fatigue, l’ouverture d’esprit ou même
le bornage. Chaque domaine à son
importance, la notion de familiarité influet-elle sur notre comportement, et donc
notre respect ? On peut aimer nos parents
sans les respecter et les respecter sans
les aimer ! ?
Le respect fait-il peur ? Attribuer un
sentiment de force crée-t-il des blocages ?
Il faut comprendre, je pense, que le
respect ne doit jamais être à sens unique,
et que la notion de réciprocité entre en
jeu.
Jodie AMSELLEM - 1ère ES
Harry Valet
Pour moi, le Respect est une valeur
très importante, mais elle commence
d’abord par le respect de soi-même.
Terminale S
Anaëlle HARROCH - 1ère S
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