Société d’Histoire Naturelle L’Herminier – Muséum d’Histoire Naturelle 12 rue Voltaire 44000 Nantes
Premiers stades
Habitat
Plantes hôtes
Références
Brevignon L. et Brevignon C., 2003.
A la découverte des papillons des Antilles.
PLB éditions, 64p
Pinchon R. & Enrico P., 1969.
Faune des Antilles françaises, les papillons.
Fort de France, 258p.
Sastre C. et Breuil A., 2007.
Plantes, milieux et paysages des Antilles françaises
. Biotope,
collection Parthenope, 672p.
Smith D., Miller L. & Miller J.,
1994.
The butterflies of the West Indies and South Florida.
Oxford
University press. 346p.
Textes et photographies : Gwénael DAVID, Bénédicte THIEBAUT et Régis DELANNOYE
(PASSIFLORACEAE). Il s’agit d’une plante qui se
développe dans les zones sèches et sempervirentes
saisonnières. Les feuilles sont généralement trilobées.
Les fleurs n’ont pas de pétales. Les baies enfin sont de
petites sphères à dominante noire à maturité. Ces baies
ne sont pas comestibles. Cette plante est appelée
localement « Pomme-liane hallier».
L’habitat de l’espèce correspond à celui de ses plantes hôtes. Ainsi, les bordure
forestières de la zone des pitons constituent un habitat caractéristique de l’espèce, espaces
plus ou moins ouverts au sein d’une végétation luxuriante. Aussi, les zones les moins sèches
des mornes du Massif du Sud-Ouest offrent des conditions favorables à
Dryas iulia martinica
qui n’hésite pas à s’approcher assez près du littoral. Enfin, les jardins résidentiels, les milieux
résiduels de zones anthropiques et les forêts relictuelles du centre hébergent souvent la plante
nourricière et constituent des niches pour cette sous-espèce martiniquaise.