
Terminale S www.sciencesphysiques.info
Exercices : planètes et satellites – Les lois de Kepler Page 2 / 2
Exercice n°10 page 215
r
GM
v= v est la vitesse orbitale de la particule (m.s
-1)
G = 6,67.10-11 SI (constante universelle de gravitation)
M est la masse de Saturne (kg)
r est le rayon de la trajectoire circulaire de la particule (m)
Si r augmente, alors v diminue donc pour être plus rapide, une particule doit être plus proche de Saturne.
Par définition
d
v∆
= donc, si l’on considère une révolution entière de la particule :
r2
vπ
=
On a donc : r
GM
Tr2
v=
π
= d’où
GM
r4
2
22
=
π et
3
2
2
r
4
T×
π
=
D’après ce que l’on vient de démontrer, la particule de l’anneau B se déplace plus vite que la particule de
l’anneau A, et elle a en outre une distance moins grande à parcourir pour réaliser une révolution. Les deux
particules ne peuvent donc pas rester alignées avec le centre de Saturne. Les anneaux sont donc
obligatoirement composés de particules petites et indépendantes et ne peuvent pas être d’un seul tenant.
Exercice n°16 page 218
Dans le référentiel géocentrique, ce satellite respecte les trois lois de Kepler (voir page 211).
La distance TP est très inférieure à la distance TA or les aires balayées
en des durées égales doivent être égales donc la vitesse du satellite
varie sur son orbite. Elle est maximale au périgée (point le plus
proche) et minimale à l’apogée (point le plus éloigné).
Exercice n°20 page 219
La trajectoire n°2 est incompatible avec les lois de Kepler, puisque celle-ci dit que l’orbite d’un satellite est
plane et forme une ellipse dont le centre de la planète est un des foyers. Ici, le centre de la Terre n’est pas
dans le plan de la trajectoire elliptique, ce qui est impossible.
La trajectoire n°2 est donc incohérente. La trajectoire n°3 est possible puisque le centre de la Terre est
compris dans le plan du mouvement elliptique du satellite, mais le satellite n’est pas géostationnaire puisqu’il
ne tourne pas dans le même plan qu’un point de la surface de la Terre. La seule trajectoire possible pour un
satellite géostationnaire est donc la trajectoire n°1, où le satellite tourne dans le plan équatorial de la Terre.
Pour que le satellite soit géostationnaire, c’est-à-dire qu’il reste à chaque instant à la verticale d’un même
point de la Terre (et de l’équateur), il doit avoir une période de révolution égale à la période de rotation de la
Terre (T
Terre
= T
Satellite
) :
322
2
22411
2
2
T
3
m10.5,7
8616410.0,610.67,6
TGM
r =
××
=
×
=
−
donc r = 42200 km
Le rayon de la trajectoire d’un satellite correspond à la somme du rayon de la Terre et de son altitude :
R = R
T
+ z donc z = r – R
T
= 42200 – 6400 = 35800 km
Le satellite Anik 1 est donc un satellite géostationnaire (il s’agit d’un satellite de télécommunication
canadien). La station internationale ISS, quant à elle, n’est pas géostationnaire puisqu’elle effectue environ
16 tours de Terre par jour et survole l’ensemble de la planète. Vous pouvez la suivre en direct sur le site
http://iss.destination-orbite.net/live.php ou http://www.ustream.tv/channel/live-iss-stream ou encore la
regarder passer au dessus de Tanger à l’œil nu en choisissant bien le moment (http://iss.astroviewer.net).