{orders}ms/990839/benhis.3d -21.11.00 - 10:14
b) Si anest la somme, re
¨duite modulo p, des chiffres de n,enbasep,et
gX
1
n0
anfn,alorsfpÿ1fÿ1gpÿfÿ12gf0:
c) Soient s2Net gX
1
n0Cn
2nsfn.Ona:gpÿ1X
pÿ1
2
i0Ci
2isfiÿ1
.
On suppose maintenant que p2. Soit gX
1
n0
anfn;ou©anest une suite
d'e
¨le
¨ments de F2,de
¨finie dans [2] pour chacun des exemples suivants:
d) Si anest la suite de Rudin-Shapiro, alors: 1f5g21f4g
f30:
e) Si anest la suite de Baum et Sweet, alors: g3fg 10:
f) Si anest la suite de pliage de papier, alors: f1f4g21f4g
10:
Notation. Dans tout le reste de l'article qde
¨signe une puissance de pet d
un entier naturel non divisible par p.
2.2. Lemme.Soit f X
s2S
asTs
dqnsune se
¨rie de ~
K, ou
©ns2Zet s2Gÿ.
On suppose que sn'est pas q-divisible pour tout s 2Setsÿtn'est pas q-
divisible de
©s que s6 t.
Si f est alge
¨brique sur KG, alors il existe n 2Net h 2
K1
dG tels que:
h;f;fq; :::; fqnsoient line
¨airement de
¨pendants sur K.
De
¨monstration.Ilexisten2Net g;g0; :::; gn2KG non tous nuls tels
que: g0fg1fq::: gnfqng. On peut supposer que: gibiThi, avec
les bi2Knon tous nuls, >0etvhi0.
On a: X
n
i0
biX
s2S
aqi
sT
s
dqnsÿi
!
TX
n
i0
hiX
s2S
aqi
sT
s
dqnsÿi
!
g.
Notons E1et E2les deux expressions de gauche. Pour voir si un terme de
E1se re
¨duit avec un terme de E2, on est amene
¨a
©e
¨crire des e
¨galite
¨sdutype:
s
dqnsÿit
dqntÿj;ou©>0;0i;jn:
Supposons que: nsÿiu>0.
Si ntÿjÿv0, alors squdqvtet qdivise s: absurde.
Si ntÿjv>0;on distingue les trois cas suivants
a) Si uv,alorssÿtdqu, donc s6 tet qdivise sÿt.
b) Si u<v,alorstqvÿusÿdqv, donc qdivise t.
c) Si v<u, on trouve que qdivise s.
Dans les trois cas, on aboutit aussi a
©une contradiction.
Ainsi les termes de E1qui se re
¨duisent constituent une se
¨rie de
K1
dG
e
¨le
¨ments alge
¨briques sur le corps des se
¨ries formelles ... 163