Epidémiologie de l’anxiété
Prévalence ponctuelle de l’ensemble des troubles
anxieux en population générale : 7 à 15 %
(Kessler RC, Ach. Gen. Psy., 1994)
Chez les douloureux chroniques : les chiffres
varient entre 20 et 90 %
On s ’accorde pour considérer que 1/2 à 2/3 des
douloureux chroniques sont anxieux
Anxiété chez le douloureux
chronique : aspects cliniques
Plusieurs formes d’anxiété
Attente anxieuse diffuse sans objet précis avec hyperactivités
neuro-végétative
Crainte/évitement de la douleur et des situations qui sont censées
la provoquer comportement douloureux
« peur de la douleur » « kinésiophobie »
Répétition post traumatique quand la douleur fait suite à un
événement traumatisant
Crises d’angoisse aiguës
Colère/hostilité
Fréquent chez les patients présentant des traits hypochondriaques
Favorisé par les litiges (employeur, assurance maladie, SS,
ASSEDIC, COTOREP, assurances…).
Provoque un contre-transfert négatif, voir un rejet du patient
L’attaque de panique
Manifestations physiologiques aigues
Neurologiques
Respiratoires et cardiaques
Digestives
Neurovégétatives
Manifestations cognitives aigues catastrophiques
Centrées sur le corps : « je vais mourir, je vais tomber »
Centrées sur le fonctionnement psychique « je vais devenir fou… »
Manifestations comportementales
Sidération
Attaques de colère, actes suicidaires impulsifs
Prise impulsive d’alcool ou de psychotropes
Si les attaques de panique se répètent
-> trouble panique
-> agoraphobie
L!’anxiété généralisée
Soucis de contenu banal mais
excessif
envahissant l ’activité psychique
incontrolables
Symptômes physiques d ’anxiété
Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
Fatigabilité
Difficultés de concentration ou trous de mémoire
Irritabilité
Tension musculaire
Perturbation du sommeil
Le stress post traumatique
Le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un ou des
évènements mettant en contact avec la réalité de la mort
La réaction du sujet s’est traduite par une peur intense
« effroi », un sentiment d’impuissance ou d’horreur.
Syndrome de répétition : reviviscence répétitive de
l ’événement, le jour ou la nuit sous forme de cauchemars
Evitement persistant des stimulus associés au traumatisme
émoussement de l ’intérêt pour les investissements
antérieurs(intellectuels, relationnels, affectifs)
hyperactivation neurovégétative
La douleur conceptualisée comme un
symptôme de stress post traumatique
• Après certaines expériences traumatiquees, la douleur
parait fonctionner, de façon répétitive au dépend du reste
de l’activité psychique.
• Ces douleurs pourraient être comprises comme l!’un
des phénomènes de répétition post-traumatique, au même
titre que les rêves ou les ruminations mentales
Psychopathologie douloureux chroniques