Décélération de la croissance économique en mai

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31 juillet 2012
Décélération de la croissance économique en mai
Canada: PIB réel par industrie
Canada: GDP: All Industries [V41881175]
Canada: GDP: All Industries [V41881175]
1.5
1300
en milliards de $ 2002
en variation mensuelle en %
1.0
1250
0.5
1200
0.0
1150
-0.5
1100
-1.0
1050
-1.5
1000
01
02
03
04
05
06
07
Sources: Statistics Canada /Haver Analytics
08
09
10
11
PIB réel : Industries productrices de biens
(var. mens. en %)
PIB réel : Industries productrices de services
2
(var. mens. en %)
2
1
1
0
0
-1
-1
-2
-2
09
10
Sources: Statistics Canada /Haver Analytics
Après avoir augmenté de 0,3 % en avril, fortement stimulée par le
secteur minier, pétrolier et gazier, l'économie canadienne s’est accrue
de 0,1 % (m/m) en mai. Les entreprises du secteur des services ont
contribué essentiellement à cette hausse alors que la production globale
de biens est restée inchangée.
Plus en détail, bien qu’à un rythme plus faible, la production minière,
pétrolière et gazière a continué de croître (+0,6 %) et a été le principal
moteur de la croissance mensuelle du PIB. Le commerce de détail
(+0,7 %) et l’industrie de la finance et des assurances (+0,5 %) ont
également affiché de solides gains. Les services publics –
principalement ceux liés à la distribution de gaz naturel – de même que
l'agriculture et la foresterie ont légèrement augmenté leur production
réelle. La construction, quant à elle, s’est inscrite en baisse (-0,2 %) au
cours du mois en raison d'un léger déclin des mises en chantier
(217 000 unités annualisées et désaisonnalisées) par rapport à avril.
Néanmoins, grâce à la force des mises en chantier au printemps
dernier, le secteur demeure solide, à 3,5 % d’augmentation sur 12 mois,
soit la deuxième plus rapide croissance en mai parmi les secteurs
majeurs de l'économie canadienne avec l’agriculture et la foresterie,
derrière l’extraction minière, pétrolière et gazière.
Quant aux aspects plus négatifs, la fabrication (-0,5 %) et
l'administration publique (-0,1 %) ont enregistré un recul de leur
production en mai, malgré un rebond des volumes de ventes
manufacturières, qui sera probablement reflété dans les résultats de
juin. Enfin, l'activité immobilière est restée stable en mai, pour la
première fois en un an, parce que des agents et des courtiers
immobiliers ont été beaucoup moins occupés (-4,8 %).
11
En somme, avec les chiffres du PIB réel pour mai maintenant dévoilé,
l'économie au deuxième trimestre devrait avoir crû plus près de 1,5 % que de 2,0 % (t/t annualisé). À 1,6 %, notre prévision pour le
deuxième trimestre est encore très appropriée dans un contexte d'expansion économique modérée et d’une demande mondiale moins
forte se répercutant sur nos exportations nettes réelles qui continuent d'éroder la performance économique du pays. À ce rythme,
légèrement inférieur à celui prévu par la Banque du Canada (1,8 %), cela prend en considération la possibilité que le PIB réel stagne
ou même augmente légèrement en juin. Enfin, bien que la croissance ait été faible en mai, elle demeure positive et dans le contexte
actuel, ce résultat ne devrait pas être perçu comme étant une grosse déception. Ainsi, cela ne modifie pas significativement notre
pronostic actuel, soit que la Banque du Canada demeurera sur les lignes de côté au moins jusqu’à la mi-2013.
Marie-Claude Guillotte, Économiste
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