Bernard Keating, théologien: « Le respect de la vie est subordonné au respect de la
personne ». Entrevue à «Second Regard», Radio-Canada, 01 avril 2012.
Gandhi : « Vouloir imposer aux autres les règles de notre conduite individuelle serait
une entorse à la liberté de conscience ». Commission française pour l’UNESCO,
Gallimard 1969, p.148.
Tristram Engelhardt, éthicien émérite: « What is wrong with murder is taking another
person’s life without permission. Consent cures ». «Death By Free Choice». P & M 35,
(Philo. & Med.) Kluwer Acad. Pub. 1989; 251-280.
Robert Samek juriste : «It is more than a little ridiculous…» d’utiliser le même mot
KILL/TUER pour signifier et un meurtre sordide et une AMAM altruiste. Euthanasia
and Law Reform. Ottawa Law Review 1984; 17:83-75.
Eric Cassell, médecin, le « père de la souffrance envahisante »: « Unrelieved suffering is
not rare … Only the patients know how awful their own suffering is » et « …their request
should be honored ». «When Suffering Patients Seek Death» in Physician-Assisted
Dying, J. Hopkins U. Press 2004, 75-88.
Marcia Angell, ex-rédactrice-en-chef du New England J. Med. : « The highest ethical
imperative of doctors is to provide care in whatever way best serves patients’ best
interests, always in accord with each patient’s wishes ». «Doctors and Assisted
Suicide», Annals RSPSC 1991;24(2):493-4.
Gabriel Marcel, philosophe : « Tout engagement est une promesse…c’est à l’autre que
je veux être fidèle ». Être et Avoir, Aubier, Paris, #935, p. 56 sq.
Paul Ricoeur, philosophe : « La sollicitude, c’est le refus de l’indignité infligée à autrui
». « Si la fidélité consiste à répondre à l’attente de l’autre qui compte sur moi, c’est cette
attente que je dois prendre pour mesure de l’application de la règle ». « La sagesse
pratique consiste à inventer les conduites qui satisferont le plus à l’exception que
demande la sollicitude, en trahissant le moins possible la règle ». «Soi-même comme
un autre», Seuil, Essais, 1990, p300 sq.
Eric Fuchs, théologien: « Ce n’est pas la vie qui est sacrée, c’est la personne ». « La
Bible ne parle pas du caractère sacré de la vie, elle en fait un don de Dieu confié à la
responsabilité humaine ». Entrevue à L’Actualité médicale, 14 sept. 1990.
Jacques Grand’Maison, sociologue et théologien : « Dans chaque cas, il faut chercher
la solution la plus humaine ». « Cette profondeur intérieure qui transcende les Pour et les
Contre, cette liberté fondamentale, est incompatible avec des postures rigides »
(10)…voire «…on peut faire des choses cruelles » en absolutisant le caractère sacré de