« La Nature nous parle-t-elle encore de Dieu ? »
Colloque du réseau Blaise Pascal « Sciences, Cultures et Foi »
Enclos Rey (57 rue Violet 75015 Paris)
du samedi 25 mars 2017 à 11h au dimanche 26 à 16h
Si le livre des Ecritures ne parle qu’à ceux qui veulent bien le lire, le livre de la Nature parle à
tout homme. Il est visible et accessible à tous : c’est ce que ne cessent de répéter toute la
tradition biblique et chrétienne, depuis les Psaumes (« A voir ton ciel ouvrage de tes
doigts... » Ps 18), saint Paul (« Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence,
à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible » Ro 1, 20), les Pères de l’Eglise et
tous les Conciles. Pour les fondateurs des sciences modernes que sont Galilée et Newton, le
« livre de la nature » est lisible pour autant que l’on en connaît le langage : la mathématique.
Et il nous parle d’un Dieu tout puissant, unique, éternel et omniscient. Où en sommes-nous
aujourd’hui ? Quel lien y a-t-il entre ce Dieu omniscient et le Dieu de Jésus-Christ ?
Pour certains de nos contemporains, le ciel et la nature ne rapprochent plus de Dieu,
puisqu’il n’est nul besoin de « l’hypothèse Dieu » pour en parler, et surtout parce que
l'univers semble indifférent au sort des hommes. Pour d’autres, la beauté du monde est un
des seuls vestiges de la présence de Dieu, ou du moins un des rares lieux qui rapprochent du
divin. Pour d’autres encore, c’est parce que le monde et la nature sont donnés par un
Créateur, que l’humanité doit prendre soin de la fragile « maison commune », selon les mots
du Pape François.
Le colloque des 25-26 mars 2017 permettra de prendre quelque recul pour éclairer la
question et de confronter les points de vue, pour que chacun puisse trouver son chemin
entre la Nature, Dieu et les sciences contemporaines. Le colloque comprendra les
conférences de Jean-Michel Maldamé (théologien, Institut Catholique, Toulouse) sur la
théologie naturelle aujourd’hui, de Benoit Bourgine (théologien, Université Catholique,
Louvain) sur la pensée théologique d’Adolphe Gesché et un débat entre Philippe Deterre
(prêtre Mission de France, Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses, Paris) et
Philippe Gagnon (théologien, Centre Théologique de Meylan).
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