2. Parcours de professionnalisation des répondants
Le parcours professionnel a-t-il toujours été en lien avec l’orientation ? : non :
46 % ; oui : 35 % ; parcours mixtes : 19 %
Secteurs d’origine quand les parcours n’ont pas été en lien avec l’orientation :
secteur social, enseignement (psychologue clinicien, assistant social, surveillant…) :
48 % ; tout-venant (vente, restauration, libre-service, BTP, pharmacie, banque…) :
33 % ; secteur tertiaire (accueil, assistanat, documentation…) : 19 %
Parcours de reconversion : il semble ne pas exister de lien entre les reconversions
éventuelles et la formation initiale (niveau et nature), l’ancienneté ou l’âge. Actions
mises en œuvre pour la reconversion : bilans de compétences, formations DECOP
pour les conseillers d’orientation psychologues (CIO), concours ANPE…
Actions de formations : 77 % des répondants disent avoir suivi des actions de
formations en vue de développer leurs compétences. Il n’y a pas de lien, a priori,
avec la formation initiale (niveau et nature), la structure, l’ancienneté ou l’âge.
Seules 10 actions de formations (sur 184) ont été réalisées à la charge de la person-
ne. Dans ce cas, il s’agit principalement : de formations longues ; et/ou dans le
domaine « psychologique » (psychologie clinique, sophrologie, PNL, gestion du
stress) ; ou encore de participation à des colloques ou des visites d’entreprises. Pour
le reste, les actions sont financées par la structure.
Durée des actions de formations : quand elle est précisée, la durée des actions de
formation dépasse rarement la semaine (73 %) ou le mois (19 %). Pour les
formations de plus longue durée, nous retrouvons des DESS (Psychologie clinique,
Métiers de l'emploi), une formation en médiation familiale (durée inférieure ou égale
à 1 an : 3 %) ; des formations ADVP, analyse de pratiques (supérieure à 1 an : 2 %).
Nature des actions de formations : dans la majorité des cas (40 %), les répondants
disent s’être formés sur des aspects méthodologiques (techniques d’entretien,
accompagnement au projet, orientation active, Techniques de Recherche d’Emploi,
Validation des Acquis de l’Expérience, création d’entreprise, atelier projet…).
Information sur les publics et leurs problématiques (6 %) = problèmes d’alcool,
difficultés d’apprentissage, décrochages scolaires. NB. Nous pouvons nous
demander si les visites d’entreprise ou de lycées professionnels (6 %) ou les
participations à des colloques (8 %) constituent des actions de formation à
proprement parler, ou s’agit-il plutôt d’actions d’informations ?
Groupe d’analyse de la pratique : 30 % disent avoir la possibilité d’y participer ;
54 % non. Ceux qui n’ont pas répondu ou ne savent pas constituent 16 % des
répondants. Parfois, au sein d’une même structure, certains disent avoir la possibilité
et d’autres non. Deux interprétations possibles : les GAP s’adressent plus
particulièrement à une catégorie de professionnels ; il peut exister une différence
d’interprétation entre temps d’échange sur les pratiques et groupes d’analyse de la
pratique.
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