Les virus du papillome humain (VPH) Il existe plus de 100 VPH différents. Les VPH sont parmi les virus les plus répandus dans le monde. Quelques VPH peuvent provoquer des verrues anales et génitales (ou condylomes), et une quinzaine de VPH peuvent causer le cancer. Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus fréquent à cause des VPH. Près de 100% des cas de ce cancer sont dus aux VPH. Les VPH peuvent aussi causer les cancers du vagin, de la vulve, du pénis et de l’anus ainsi que certains cancers de la bouche et de la gorge. Les VPH peuvent infecter différentes parties du corps. Transmission Une infection causée par un VPH se transmet facilement d’une personne à une autre. Généralement, la transmission du virus se fait pendant les relations sexuelles, même pendant celles sans pénétration. La transmission du virus se fait par un contact direct de la peau ou d’une muqueuse avec les organes génitaux de la personne infectée, par exemple la vulve, le vagin, le col de l’utérus, le pénis ou l’anus. Toute personne ayant des relations sexuelles peut contracter une infection par un VPH. De 70% à 80% des hommes et femmes seront infectés par les VPH au moins une fois dans leur vie. On peut être infecté par plus d’un VPH à la fois, et ce, plus d’une fois. Les infections par les VPH sont les infections transmissibles sexuellement les plus fréquentes au Canada et dans le monde. Symptômes La plupart du temps, la personne infectée par un VPH ne présente aucun symptômes ni aucune lésion, et peut donc transmettre le virus sans le savoir. Certains VPH peuvent infecter les cellules du col de l’utérus et entraîner des lésions. Lorsqu’elles ne sont pas détectées assez tôt, ces lésions peuvent devenir précancéreuses ou cancéreuses après plusieurs années. D’autres VPH peuvent provoquer des verrues anales et génitales (ou condylomes). Bien qu’elles ne causent pas le cancer et qu’elles finissent généralement par disparaître d’elles-mêmes, ces verrues sont souvent désagréables et embarrassantes. De plus, leur traitement peut demander plusieurs consultations médicales. Complications Les complications possibles des infections causées par les VPH sont : Le cancer du col de l’utérus (près de 100% des cas de cancer du col de l’utérus sont causés par les VPH); Les cancers du vagin, de la vulve, du pénis et de l’anus (ces cancers sont plus rares); Certains cancers de la bouche et de la gorge. Fardeau des maladies causées par les VPH Le cancer du col de l’utérus arrive au 2e rang des cancers les plus fréquents chez les femmes de 20 à 44 ans. De 2004 à 2007, on a dénombré en moyenne par année 281 cas de cancer du col de l’utérus et 69 décès. Et c’est un nombre encore plus important de femmes qui sont touchées par les VPH Le test de dépistage du cancer du col de l’utérus qui est le plus souvent utilisé est le test de Pap. Le test de Pap aide à détecter le plus tôt possible une lésion du col de l’utérus causée par une infection par un VPH. Par contre, ce test ne prévient pas les infections pars les VPH. Protection contre les VPH Il existe quatre moyens de protection contre les VPH. Toutefois, l’utilisation d’un seul de ces moyens n’est pas efficace contre les VPH. C’est en employant les quatre moyens qu’on obtient la meilleure protection. Les quatre moyens de protection contre les VPH sont les suivants : La vaccination : la vaccination aide à prévenir les infections par les principaux VPH associés au cancer du col de l’utérus et aux verrues anales et génitales (ou condylomes). * Au Canada, il existe deux vaccins contre le VPH soit Gardasil ou Cervarix. Le dépistage du cancer du col de l’utérus : le test de Pap aide à détecter le plus tôt possible une lésion du col de l’utérus causée par une infections par un VPH. Par contre, ce test ne prévient pas les infections par les VPH. La réduction du nombre de partenaires : plus le nombre de partenaires sexuels est élevé, plus le risque d’attraper un VPH est élevé. Le port du condom : le condom demeure le meilleur moyen de protection contre les infections transmissibles sexuellement. Toutefois, comme il ne couvre pas la peau autour des organes génitaux, la transmission de VPH demeure possible. * Informations sur vaccin Gardasil - www.gardasil.ca * Informations sur vaccin Cervarix - www.cervarix.ca